Date : 16 juin 2008, 07:47
Sujet : CONTRE L’ACCORD FRANCO-MALIEN D’IMMIGRATION CHOISIE
Texte : POUR LA REGULARISATION GLOBALE DES TRAVAILLEUR(E)S SANS-PAPIERS
RASSEMBLEMENT A L’AMBASSADE DU MALI MARDI 17 JUIN A 17 H 00
MARDI 17 JUIN, Monsieur Stefanini, chef de cabinet du ministère de la
honte Hortefeux, se rendra à Bamako pour tenter de faire signer l’accord
bilatéral de réadmission (Immigration choisie) au gouvernement malien.
A cette occasion, l’Association Malienne des Expulsés (A.M.E.)
organisera à Bamako un sit-in devant l’Assemblée Nationale Malienne pour
dénoncer les conséquences inadmissibles de cet accord, à savoir notamment :
- La continuité d’un processus colonialiste et esclavagiste consistant à
puiser, selon la politique des quotas préconisée par l’ineffable duo
Sarkozy-Hortefeux, dans le gisement lucratif de cerveaux et de muscles
maliens pour faire fructifier toujours plus les profits du patronat et
du gouvernement français.
- Suite à la signature de cet accord, Sarkozy-Hortefeux pourront
justifier l’amplification des rafles et des expulsions de
travailleur(e)s maliens occupant depuis des années en France les
milliers de postes dans les métiers dits « en tension », notamment
bâtiment, nettoyage, restauration, aide à la personne… Ces expulsions
seraient d’autant plus iniques que ces milliers de travailleur(e)s sont
des acteurs incontournables du développement, faisant parvenir
régulièrement aux familles, villages, régions du Mali les finances
permettant à ceux-ci d’améliorer les conditions d’existence, de
construire dispensaires, puits, écoles… Ces travailleur(e)s se
substituent de fait à l’Aide Publique au Développement française,
aujourd’hui réduite à un impudique 0,32 % du P.I.B. de la France.
Cet accord bilatéral ne doit en aucun cas être ratifié car il
permettrait au gouvernement français de récupérer sur le dos des
expulsés, et comme c’est le cas depuis des décennies, les centaines de
millions d’euros versés par ces travailleurs, durant leur séjour en
France, aux caisses retraite, assurance maladie…
Ce racket institutionnel est une atteinte profonde à un état de droit et
doit être fermement combattu, au Mali comme en France.
Ce mardi 17 juin, nous demanderons donc à M.Salia Sokona, ambassadeur
du Mali en France, qui a pris position pour la régularisation des
travailleurs sans-papiers maliens, de nous recevoir pour connaître la
position du gouvernement malien concernant cet accord et les
conséquences qui en découleraient s’il cédait au diktat colonialiste de
Sarkozy-Hortefeux.
MARDI 17 JUIN, A PARIS, NOUS APPELONS A MOBILISATION POUR CONVERGER AVEC
NOS CAMARADES DE L’A.M.E. A BAMAKO.
RASSEMBLEMENT A 17 H 00 A L’AMBASSADE DU MALI
89, RUE DU CHERCHE MIDI – PARIS 6^ème –
Métro : Sèvres-Babylone
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