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Le Post tian - LePost
La semaine dernière, 54 Afghans ont été arrêtés près de Calais et placés au centre de rétention de Coquelles. Lire la suite l'article
Des Afghans qui sont menacés de retour au pays.
Face à ces prochaines expulsions, l'écrivain Atiq Rahimi, qui a obtenu lundi, le prix Goncourt, se mobilise.
Dans un communiqué transmis à Réseau éducation sans frontières (RESF), Atiq Rahimi précise que « la présence en France de ces 54 jeunes Afghans témoigne de la situation que connaît actuellement l'Afghanistan».
Pour le nouveau prix Goncourt « les renvoyer dans leur pays, c'est les condamner à un avenir incertain, c'est prendre le risque de les laisser aux mains des fondamentalistes qui détournent le désespoir de cette jeunesse à des fins religieuses extrémistes ».
Et Atiq Rahimi, rappelle aux autorités françaises sa propre histoire :
« Pour combattre l'obscurantisme, les armes à notre disposition sont multiples ; mais la plus sûre et la plus efficace est l'éducation. En offrant l'asile à ces jeunes, comme elle le fit pour moi en 1985, la France les aidera à poursuivre leurs études et à ne pas tomber dans l'abîme de l'ignorance. »
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