La réforme de l'université votée en juillet, selon François Fillon
PARIS (AP) - Le Premier ministre François Fillon a précisé mercredi que la réforme de l'université serait "votée au mois de juillet" lors de la session extraordinaire du Parlement.
"Nous allons engager une réforme très, très importante pour l'avenir de notre pays, peut-être l'une des plus importantes: la réforme de l'université", a-t-il souligné sur Europe-1, précisant que "ce sera voté au mois de juillet".
Le chef du gouvernement a précisé à "ceux qui ont commencé à s'opposer à cette réforme qu'il n'est pas question d'instaurer une sélection à l'entrée de l'université", puisque "c'est le bac" qui fait office de sélection.
"Il n'est pas question non plus d'augmenter les droits d'inscription, il est question de donner de l'autonomie aux établissements pour qu'ils puissent s'organiser comme ils l'entendent, recruter comme ils l'entendent, créer les enseignements qu'ils veulent", a-t-il indiqué. Autant de prérogatives "sans avoir besoin de demander l'autorisation à des tutelles qui ne sont pas les mieux placées pour juger de ces questions".
Le but est de "leur permettre de retrouver l'excellence" alors qu'après avoir "été les meilleures du monde", elles "ont disparu dans les profondeurs du classement international", a déploré François Fillon. Et de rappeler que "la démocratisation tant souhaitée, en particulier par la gauche, s'est brisée sur le mur de l'échec, puisque 50% des étudiants échouent en première année".
Si la Fédération des associations générales étudiantes (FAGE) s'est dite "satisfaite" d'avoir obtenu des éclaircissements sur les frais d'inscription et la sélection, elle "s'inquiète toutefois de voir une réforme majeure pour l'avenir du pays votée précipitamment". Dans un communiqué, le syndicat étudiant, qui sera reçu jeudi par la ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse, entend réaffirmer à cette occasion "sa volonté de voir toute réforme de l'enseignement supérieur être menée dans la concertation avec les premiers concernés: les étudiants!". AP
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