25.06.07 | 22h00
Des scientifiques britanniques et américains ont remis en cause la façon dont le virus du sida détruit le système immunitaire, selon une étude publiée dans la revue mensuelle américaine PLoS Medicine.
Le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) se reproduit en détruisant certains des globules blancs qui jouent le rôle de chef d'orchestre du système immunitaire.
Jusqu'ici, les scientifiques pensaient que les cellules infectées produisaient de nouvelles particules de VIH, provoquant l'activation de nouvelles cellules qui étaient à leur tour infectées et détruites. Ce cycle de destruction provoquant une déficience du système immunitaire.
Mais, selon les chercheurs américains et britanniques qui ont mené l'étude, si cette hypothèse était avérée, les cellules infectées devraient être détruites beaucoup plus rapidement qu'elles ne le sont.
Utilisant un modèle mathématique simple, les chercheurs ont démontré que conformément à cette hypothèse, la destruction de ces cellules devrait prendre des mois plutôt que des années, ce qui est le cas.
L'étude montre donc qu'un "processus lent doit être en action" dans la raréfaction de ces cellules, selon l'un de ses principaux auteurs.
Identifier ce processus "fournira un aperçu essentiel de la nature du VIH et permettra de potentielles nouvelles approches en matière de thérapie", affirment les auteurs de l'étude.
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