06/07/2007

J'en parlerai à mon poisson Simpson (celui qui a 3 yeux)

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Les essais nucléaires à Tahiti ont eu un impact sanitaire limité
Reuters
Reuters - il y a 54 minutes

PAPEETE (Reuters) - La quarantaine d'essais nucléaires atmosphériques effectués en Polynésie française dans les années 1960 et 1970 ont eu des conséquences très limitées sur la santé des habitants, selon un rapport de la Sûreté nucléaire.
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Ce document du Comité de liaison pour la coordination du suivi sanitaire des essais nucléaires français à Mururoa et à Fangataufa entre 1966 et 1974 a été présenté jeudi lors d'une conférence de presse par Marcel Jurien de la Gravière, délégué à la sûreté nucléaire du ministère de la Défense.

Les 41 essais atmosphériques effectués durant cette période "ont conduit à des retombées sur l'ensemble de la Polynésie française à des niveaux le plus souvent très limités", lit-on dans le rapport de 75 pages disponible auprès du grand public.

"Parmi les dix essais ayant entraîné des retombées en zones habitées, six sont à prendre en compte pour évaluer les conséquences radiologiques potentielles", précise-t-on. Les effets sur la santé seraient mineurs dans la mesure où "la quasi-totalité des Polynésiens n'ont pas reçu de doses efficaces supérieures à 5 mSv".

"Les doses efficaces maximales estimées à partir des hypothèses les plus majorantes peuvent atteindre une dose efficace cumulée de l'ordre de 10 mSv", ajoutent les auteurs du rapport.

Les secteurs les plus touchés sont l'archipel des Gambier, l'atoll de Tureia et ses voisins de Reao et Pukarua.

Au regard des réglementations internationales actuelles, aucune retombée radioactive "n'aurait atteint un niveau justifiant une mise à l'abri, une évacuation ou une prise d'iode stable pour les populations."

L'éventualité d'une contamination nucléaire avait provoqué une vive inquiétude chez les habitants de certaines îles et la colère d'organisations antinucléaires.

Le rapport demande la mise en place d'un suivi médical pour les populations vivant aujourd'hui à Mangareva, Tureia, Reao et Pukarua, et les personnes qui y vivaient à l'époque des essais.

Il conseille d'étendre ce suivi aux anciens travailleurs civils et militaires des sites et demande à l'Etat français de donner au ministère polynésien de la Santé les moyens de le conduire.

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