Les FARC sont dirigées par un secrétariat mené par le septuagénaire Manuel Marulanda Vélez (Pedro Antonio Marín), alias Tirofijo ("Tir précis") et six autres membres dont le commandant militaire Jorge Briceño, alias Mono Jojoy. L'organisation est constituée autour de lignes militaires qui incluent plusieurs fronts urbains. Les FARC sont constituées de 12 000 à 18 000 (15 000 selon Éric Lair[3])membres et contrôlent environ 35 à 40 % du territoire colombien, majoritairement dans les jungles du sud-est et dans les plaines au pied de la Cordillère des Andes. Le -EP (Ejército del Pueblo) fut ajouté au nom officiel du groupe durant la septième conférence sur la guérilla en 1982, en signe de progression désirée depuis une guérilla vers une action militaire conventionnelle.
Les FARC se définissent comme un groupe politico-militaire marxiste-léniniste d'inspiration bolivarienne.
Ils déclarent représenter les pauvres du monde rural contre les classes riches de la Colombie et s'opposent à l'influence des États-Unis en Colombie, à la privatisation de l'exploitation des ressources naturelles, aux multinationales et aux groupes paramilitaires d'extrême droite.
Ils se financent à l'aide d'une multitude d'activités incluant la prise d'otages (1 600 estimés), l'extorsion, le détournement et la participation directe ou indirecte au marché de la drogue.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Forces_arm%C3%A9es_r%C3%A9volutionnaires_de_Colombie
1 commentaire:
Quant on parle du loup...
Les Farc colombiens n'iront pas négocier à Caracas
Par Reuters , le 16/09/2007
Hugh Bronstein
BOGOTA (Reuters) - Les efforts mis en oeuvre pour obtenir la libération des otages des Farc, parmi lesquels figure la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, ont marqué le pas dimanche.
Le président vénézuélien Hugo Chavez, dont Bogota a sollicité la médiation, a annoncé que Manuel Marulanda, chef de file des Forces armées révolutionnaires de Colombie, ne se rendrait pas à Caracas pour négocier un échange de prisonnier.
Chavez a par ailleurs exhorté sans succès le président colombien Alvaro Uribe à accéder à la demande des Farc, qui exigent l'instauration d'une zone démilitarisée autour de San Vicente del Caguan, dans le Sud, pour entamer des discussions sur le sort des otages.
"Je n'ai pas à répéter ce que j'ai déjà dit", a déclaré Uribe, interrogé par la presse, tandis que le ministre de l'Intérieur Carlos Holguin jugeait "ridicule de demander l'impossible".
"S'il est vrai que Marulanda ne va pas se rendre à Caracas, c'est une très mauvaise nouvelle pour les otages parce que chacun sait qu'Uribe ne démilitarisera pas le Caguan", a estimé Gustavo Duncan, expert des questions de sécurité.
ESPOIRS DÉÇUS
Partisan de la fermeté avec la guérilla, Uribe a fustigé lors de sa première campagne présidentielle la décision de son prédécesseur Andres Pastrana, qui avait, lui, accepté de démilitariser une zone vaste comme la Suisse autour de San Vicente pour négocier avec les Farc. Les discussions ont tourné court trois ans plus tard.
Le mouvement, qui a pris les armes dans les années 1960, détient plusieurs milliers d'otages.
Outre Ingrid Betancourt, enlevée pendant la campagne présidentielle de 2002 qu'elle menait sous les couleurs écologistes, plusieurs dizaines de personnalités figurent parmi eux, dont les Américains Thomas Howes, Keith Stansell et Marc Gonsalves, trois collaborateurs du Pentagone kidnappés en 2003 au cours d'une mission antidrogue.
"Nos espoirs étaient liés à la perspective de négociations à Caracas. Il est difficile de dire si les Farc sont sérieuses en ce qui concerne un échange, parce qu'elles finissent toujours par avancer une raison de ne pas faire avancer les négociations", a regretté Mariana Howes, épouse du premier, jointe par téléphone en Floride.
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