LEMONDE.FR avec AFP | 06.09.07 | 20h16 • Mis à jour le 06.09.07 | 20h23
"Au terme de l'enquête soigneuse réalisée" par l'inspection générale de la police nationale (IGPN), "les blessures subies par le jeune Ivan résultent d'une chute accidentelle" et ne peuvent être imputées aux policiers, a estimé dans un communiqué le parquet d'Amiens. L'enquête de l'IGPN, close mercredi 5 août, a "permis de confirmer qu'aucun fonctionnaire de police n'a pénétré à l'intérieur du logement occupé par la famille", a précisé le procureur.
Selon le récit des événements donné par le procureur, le 9 août à 7 h 45, les policiers se sont présentés au domicile du jeune garçon et de ses parents, en situation irrégulière. N'obtenant aucune réponse, ils ont fait venir un serrurier. Tandis que ce dernier tentait d'ouvrir la porte du logement, "des cris de femme ont été émis à l'intérieur de l'appartement" situé au 4e étage de l'immeuble. Les policiers ont alors constaté, depuis "le domicile des voisins", que l'enfant gisait en bas de l'immeuble.
IVAN EN PHASE DE RÉVEIL
Espérant échapper aux policiers, le père d'Ivan est sorti sur son balcon. Puis il a essayé d'entrer chez son voisin de palier, absent au moment des faits. Finalement, l'homme s'est caché sur un balcon situé un étage inférieur. Selon le père, l'enfant "a entrepris à son tour de passer par le balcon puis de descendre au niveau inférieur". A ce moment-là, il est tombé. Selon la mère, son fils "a entrepris de manière spontanée de suivre le même chemin que son père", a indiqué le procureur.
L'enfant, toujours hospitalisé à Amiens, n'a pas pu être entendu. Il"est en phase de réveil post-traumatique, il recouvre notamment l'usage de la parole", a précisé le magistrat.
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