Caméras espionnes pour zones sensibles
De plus en plus petites, de plus en plus sophistiquées, de plus en plus "intelligentes", les caméras de vidéosurveillance apprennent à se dissimuler dans une crotte de chien, ou sous le ventilateur du tableau de bord, la plaque d'immatriculation ou encore le logo d'une camionnette banalisée.
Il ne s'agit plus seulement de surveiller l'espace public, mais aussi de pouvoir espionner, sans se faire repérer.
Le drone de surveillance en milieu urbain sélectionné par le ministère de l'intérieur et présenté à Milipol 2007 ne pèse que 600 grammes. (Le Monde.fr)
C'est d'ailleurs tout l'intérêt d'ELSA, pour "engin léger de surveillance aérienne", l'une des vedettes du "commissariat du futur" présenté par le ministère de l'intérieur. Furtif et léger, il pèse moins d'un kilo, peut voler 45 minutes à 70 km/h, filmer de jour, comme de nuit, dans un rayon de 2 km, le tout étant, bien évidemment, géolocalisé. Son objectif affiché : surveiller les "zones urbaines sensibles" ou les manifestations.
Autre innovation française mise en avant, mais par l'armée cette fois, la Spybowl de la société Exavision, une caméra de la taille d'une boule de pétanque, recouverte de caoutchouc, que l'on peut lancer, et qui permet de visualiser une scène sur 360°. Etonnamment, c'est la version de son concurrent israélien qui vient d'avoir les honneurs du JT de 20 heures sur TF1.
Jean Marc Manach le monde
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