La semaine dernière, les premières assemblées générales contre la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU) se sont tenues dans plus d’une trentaine d’universités. Environ 400 étudiant-e-s étaient ainsi présent-e-s dans les AG à Toulouse Mirail, Paris I, Rennes II, etc.
C’est à chaque fois presque deux fois plus d’étudiant-e-s que lors des premières AG du mouvement de 2006 contre la loi d’égalité des chances. Un constat tout aussi positif est fait dans la plupart des universités, y compris de plus petite taille : Angers, La Rochelle, etc.
Alors que ces AG ont été appelées et organisées par les syndicats étudiants de lutte (dont Sud étudiant), il est aujourd’hui nécessaire que les étudiant-e-s investissent encore plus massivement les assemblées générales au cours de la semaine prochaine. La journée de manifestation du 23 octobre doit être l’occasion d’une première prise de contact entre les étudiant-e-s, le personnel-le-s et les professeur-e-s afin d’aller vers l’auto-organisation de notre mobilisation et vers la grève, seul moyen de pression qui nous permettra d’obtenir l’abrogation de la LRU
A l’aube d’une deuxième semaine d’action et de mobilisation contre la LRU, la fédération Sud étudiant réaffirme donc ses revendications :
abrogation de la LRU
pour la gratuité scolaire :
suppression des frais d’inscriptions dans les universités
ré-évaluation des critères de bourses et augmentation des aides sociales, dans l’attente de l’instauration d’un salaire social
pour un fonctionnement démocratique de l’université : suppression des conseils centraux et mise en place d’assemblées générales décisionnelles afin que les décisions concernant les étudiant-e-s et personnels soient débattues et prises en commun.
Nous appelons donc les étudiant-e-s à se réunir dans les assemblées générales qui se tiendront dans les jours qui viennent (pour beaucoup d’universités les 22 et 23 octobre), à participer aussi massivement que possible aux manifestations du 23 octobre, à organiser leur mobilisation afin d’aller vers la grève, et à participer à la coordination nationale de Toulouse le 27 octobre."
La fédération Sud étudiant
Porte Parole de la fédération :
Aurélien Picot : 06 87 80 43 71
Mathilde Le Houezec : 06 62 34 65 86
Source/auteur : Mailing Sud étudiant
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