"Le passage de 37 ans et demi à 40 ans, il est inévitable, ils l'ont bien compris", a déclaré le ministre du Travail Xavier Bertrand, lundi sur France-Inter. Et les négociations prévues dans les entreprises concernant une partie de la réforme "ne sont pas là pour annuler le passage à 40 années, mais pour donner davantage de souplesse aux agents", a-t-il poursuivi
Ainsi, si les conducteurs (de trains) notamment "vont être amenés à travailler plus longtemps", ils auront "la possibilité d'avoir un 'compte épargne temps'", leur permettant de "capitaliser" des RTT non prises et non payées, afin, "au bout du compte", de "partir plus tôt à la retraite", a souligné le ministre.
Après le succès de la journée de mobilisation du 18 octobre dernier contre les modalités de réforme des régimes spéciaux de retraites, les fédérations de cheminots se réunissent ce lundi à partir de 15h30 au siège de la CGT à Montreuil (Seine-Saint-Denis) pour décider des suites à donner au mouvement.
Les syndicats de la RATP feront de même mardi en début d'après-midi.
De son côté, Xavier Bertrand reçoit ce lundi les dirigeants des principales entreprises concernées par la réforme (SNCF, RATP, EDF et GDF) et rencontrera les confédérations syndicales entre mercredi et vendredi.
AP
god/sb
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