AFP
AFP - il y a 4 minutes
Les enquêteurs, selon ces mêmes sources, estiment que les retraits de fonds, jusqu'alors estimés à 5,6 millions d'euros, "pourraient être beaucoup plus importants". Ils avancent une somme "deux à trois fois plus" élevée "sans doute", sans toutefois donner de chiffre.
Le site de l'Express avait avancé vendredi la somme de 15 millions d'euros.
M. Gautier-Sauvagnac a toujours nié ces accusations.
Trois perquisitions au total, ponctuées d'auditions, ont été effectuées mercredi par la police: au siège de l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) à Paris, la fédération patronale de la métallurgie, au domicile de M. Gautier-Sauvagnac et à celui d'une femme soupçonnée d'avoir effectué ces retraits, selon ces mêmes sources.
Des fonds en argent liquide d'un montant compris "entre 400.000 et 500.000 euros" ont été saisis lors de ces perquisitions, a-t-on appris auprès des mêmes sources vendredi.
Une autre personne, un collaborateur du président de l'UIMM, serait également allée retirer des fonds, selon l'enquête préliminaire de la Brigade financière (BF) qui travaille sous le contrôle du parquet de Paris.
Les policiers de la BF ont saisi, au domicile et dans le bureau du président de l'UIMM, un ordinateur et des documents comptables.
Une information judiciaire pourrait être ouverte rapidement si les soupçons de la police se confirment, selon les mêmes sources.
La BF pense avoir affaire, selon ces sources, à un présumé et "très important financement occulte classique" dont il reste à "tirer les fils" et à "trouver les éventuels destinataires" des fonds.
L'enquête du parquet de Paris, confiée le 26 septembre à la BF, vise à déterminer si les faits dénoncés peuvent être ou non constitutifs d'un abus de confiance.
M. Gautier-Sauvagnac a assuré vendredi à l'AFP n'avoir évoqué devant les enquêteurs aucun nom d'éventuels destinataires des fonds.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire