l'interview de David Dufresne ( voir aussi: [davduf.net])
Journaliste indépendant, David Dufresne a longuement enquêté sur les émeutes de 2005 à Clichy-sous-Bois et la fronde anti-CPE.
«Les facteurs d'explosion sont toujours les mêmes.»
Recueilli par E. Patriarca
Extraits :
"A Villiers-le-Bel, le climat de défiance est tel qu'on ne croit pas à la version policière (...)"
"Mais il faut voir aussi que l'intensité du déploiement de forces est elle aussi bien plus élevée qu'en 2005."(...)
"Le problème, c'est que les conclusions de la police des polices arrivent très très vite, exemptant les policiers de toute responsabilité, alors que la justice n'a pas encore travaillé. C'est insuffisant pour tordre le cou à la rumeur." (...)
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Pertinente analyse-à-chaud, par journaliste à tête froide !
;-)
Les "rumeurs", les questions, déjà:
- sur l'impact -suspect- du crash moto-clio...
- sur les méthodes des policiers...
("shooting" : interpeller avec le pare-choc)
- sur le "repli" immediat -et suspect- desdits policiers...
-----
On constate (encore) que l'émeutier est plus ou moins expéditif, ses raisons plus ou moins aveugles, quand il choisit les bâtiments à brûler ... - proximité, défaut de gardiennage ou symbole étatique... -
Cette fois -était-ce uniquement fonction du lieu et de l'opportunité?- : le commissariat y est passé.
Les chiffres sur le nombre de policiers blessés participent-ils de la propagande populiste ambiante? Et si un tel ciblage des agents de la force publique est réel, est-ce uniquement à mettre au crédit (macabre) des rapports jeunes-police?
Ou y-a-t-il, cette fois encore, des infos qui mettront soixante-douze heures à émerger?
Des infos qui n'émergeront jamais?
Du fond de leur sous-culture criminelle, ces impulsives "racailles" ne connaissent-elles plus, d'une génération sur l'autre, les risques encourus à mettre en joue un flic ?
Des propos d'un Président-et-ex-Ministre-des-Émeutes, aux agissements d'une patrouille de la B.A.C., qu'est-ce qui, depuis deux ans, depuis deux nuits, motive certains à prendre ce risque?
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- sur l'impact -suspect- du crash moto-clio...
- sur les méthodes des policiers...
("shooting" : interpeller avec le pare-choc)
- sur le "repli" immediat -et suspect- desdits policiers...
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On constate (encore) que l'émeutier est plus ou moins expéditif, ses raisons plus ou moins aveugles, quand il choisit les bâtiments à brûler ... - proximité, défaut de gardiennage ou symbole étatique... -
Cette fois -était-ce uniquement fonction du lieu et de l'opportunité?- : le commissariat y est passé.
Les chiffres sur le nombre de policiers blessés participent-ils de la propagande populiste ambiante? Et si un tel ciblage des agents de la force publique est réel, est-ce uniquement à mettre au crédit (macabre) des rapports jeunes-police?
Ou y-a-t-il, cette fois encore, des infos qui mettront soixante-douze heures à émerger?
Des infos qui n'émergeront jamais?
Du fond de leur sous-culture criminelle, ces impulsives "racailles" ne connaissent-elles plus, d'une génération sur l'autre, les risques encourus à mettre en joue un flic ?
Des propos d'un Président-et-ex-Ministre-des-Émeutes, aux agissements d'une patrouille de la B.A.C., qu'est-ce qui, depuis deux ans, depuis deux nuits, motive certains à prendre ce risque?
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