26/11/2007

REPRENONS LE CONTRÔLE DE NOS VIES : ATTAQUONS LES MEDIAS DOMINANTS !

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Vu sur INDYMEDIA

Partout la représentation de nos luttes est confiée à un traitement publicitaire, policier, spéctaculaire.

Nous devons réafirmer sans ambiguité notre opposition à cette mascarade, car ce dispositif n'a fait que se renforcer avec le temps.

Ces questions ont émmergé un peu partout dans les occupations, dans les assemblées générales, ou encore dans la rue, mais sont restés à l'état de débat mou. Il est bien amère de constater que ces problèmes doivent êtres posés et clairement statuées dans les comités, les assemblées, et ailleurs, et êtres abordée comme un aspect essentiel de la lutte.Medias Partout, Info Nulle part (Appel pour des médias libres)


C'est, pour résumer, la question de la représentation : nous devons en récupérer la maitrise totale. Ce qui est entrain de tuer le mouvement actuel, ce n'est pas juste les exactions policières ou de milices factieuses, ou le nombre réduit de marcheurs dans la rue, c'est encore moins le nombre de personnes en assemblées, ou les inquiétudes sur leurs supposée illégitimitée.

Ce qui tue aujourd'hui le mouvement, c'est le traitement médiatique qui est fait de ce qu'est le mouvement réel.

Ce traitement, il est journalistique, tout simplement : c'est à dire qu'il est "chassé" par évenements spéctaculaires, par "scoop", présentéss de manière à tenir dans un cadre, un format déterminé, dicté, chronométré, correspondant à une " ligne éditoriale ". un traitement qui par nature détruit les perspectives émancipatrices de toute espece de communication. Le journalisme est appelé à mourrir.

Si il y a plus que jamais des communiqués des comités d'occupation, des communiqués des AGs, des communiqués de telle ou telle comission, qu'il y a des "indymedia" ou d'autres sites, c'est bien parcequ'il y a nécessité de rétablir la communication partout là où nous en avons été privé(e)s il y a bien longtemps :

La presse du syndicalisme de lutte est quasi-inéxistante ou ne possède qu'une portée limitée.
les journaux jadis " engagés " ont été racheté par les Rotchild, Lagardère ou nulle ne sais quel autre financement privé, ou se sont simplement acoquinés à la merde ambiante sous couvert de " satyre " : à chaque roi, ses guignols. Et ce qui reste de contre-pouvoir médiatique n'a plus que cette vertue là : Jouer au bouffon du roi. Cette parodie de contre-pouvoir est évidemment trop maigre pour servir de vecteur, de contre-propagande à l'info-divertissement périmé qui contribut activement à désagréger notre lutte et ses perspectives.

Parce que même certains parmis les plus "radicaux" se fient au chiffres, aux statistiques et à une information éminement policière quant à l'évolution du mouvement et la nature même de la lutte : Que celà concerne les universités, les lieux de travail, la ville ou sa banlieue.

L'information réelle éxiste déjà, mais chacun à apris à croire qu'il ne devait pas s'y fier, puisqu'elle n'a pas le crédit de l'état : Ce qui retient donc cette représentation n'est pas tant son éxistance que sa portée et le crédit que chacun y apporte.

Nous devons porter partout le critique de l'information dominante, dans les débats, dans la rue, dans les slogans, les affiches, là où elle n'est pas et ne nous attend pas.

REPRENONS LE CONTRÔLE DE NOS VIES : ATTAQUONS LES MEDIAS DOMINANTS !
le mardi 27 novembre 2007 à 01h15

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