La réaction à l'immigration en Europe "restera vaine si elle ne s'appuie que sur des mesures policières de renvoi dans des conditions plus ou moins acceptables des immigrants dans leurs pays d'origine", a-t-il dit.
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a dénoncé mardi 4 décembre à Alger, devant son homologue français Nicolas Sarkozy, les mesures "policières de renvoi" des immigrés clandestins pratiquées dans les pays européens, dont la France."On peut comprendre la réaction des pays européens à cette immigration qui s'intensifie malgré les risques qu'elle présente", a déclaré Abdelaziz Bouteflika en préambule du déjeuner officiel offert en mi-journée au président français.
"Mesures policières"
"Mais cette réaction restera vaine si elle ne s'appuie que sur des mesures policières de renvoi dans des conditions plus ou moins acceptables des immigrants dans leurs pays d'origine", a-t-il poursuivi."Il est certain qu'il s'agit d'un problème humain dont les dimensions prennent toujours plus d'ampleur et qu'il faudrait traiter en en recherchant les racines réelles", a également estimé le chef de l'Etat algérien.L'expulsion des immigrés en situation irrégulière a constitué l'un des piliers de la politique de Nicolas Sarkozy lorsqu'il était ministre de l'Intérieur. Son ministre de l'Immigration Brice Hortefeux s'est fixé pour objectif d'en renvoyer 25.000 d'entre eux en 2007.
source:http://tempsreel.nouvelobs.com/
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