PARIS - Les syndicats de médecins urgentistes des hôpitaux décideront mercredi s'ils engagent une grève de la permanence des soins à compter du 24 décembre prochain, suite à la rencontre, mardi après-midi, avec le ministère de la Santé, à Paris, qualifiée d'"échec" par le président de l'AMUF, Patrick Pelloux.
Les syndicats de médecins urgentistes réclament le règlement des heures supplémentaires et des astreintes accumulées sur les comptes épargne temps des praticiens. Une délégation était reçue mardi après-midi au ministère de la Santé à Paris.
"C'est un échec. Le gouvernement ne se rend pas compte de l'état dans lequel nous travaillons et nous dit qu'il va payer les jours de RTT sans s'engager formellement et sans tenir aucun compte du fait que les hôpitaux ont un déficit considérable", a déclaré Patrick Pelloux mardi soir à l'Associated Press.
"Je pense qu'on est en chemin pour un conflit social", a-t-il ajouté, précisant que "les syndicats se décideraient sur une éventuelle grève mercredi soir", après avoir consulté leurs bases.
Les syndicats d'urgentistes, parmi lesquels l'Association des médecins urgentistes de France (AMUF), ont brandi lundi la menace d'une grève "durable" de la permanence des soins à compter du 24 décembre si des négociations sur ce dossier n'étaient pas ouvertes. AP
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