Tout ça, pour ça. En banlieue, les jeunes s'ennuient et leurs parents souffrent d'« un manque de logement, d'une offre de transports inadaptée, de discriminations de la part des entreprises ». Un mois avant la présentation du « plan Marshall » pour les banlieues, prévue le 22 janvier à Vaulx-en-Velin (Rhône), voilà ce qui ressort des rencontres territoriales - qui ont mobilisé 33 000 personnes dans 80 départements pendant deux mois - et des 10 000 contributions d'ados laissées sur le blog ouvert en août sur Skyrock par Fadela Amara. Rien de nouveau sous la lune banlieusarde !
Tout ça, pour ça. En banlieue, les jeunes s'ennuient et leurs parents souffrent d'« un manque de logement, d'une offre de transports inadaptée, de discriminations de la part des entreprises ». Un mois avant la présentation du « plan Marshall » pour les banlieues, prévue le 22 janvier à Vaulx-en-Velin (Rhône), voilà ce qui ressort des rencontres territoriales - qui ont mobilisé 33 000 personnes dans 80 départements pendant deux mois - et des 10 000 contributions d'ados laissées sur le blog ouvert en août sur Skyrock par Fadela Amara. Rien de nouveau sous la lune banlieusarde !
« Le but de cette concertation, c'est de rendre les gens des quartiers acteurs de la politique de la ville, répond la secrétaire d'Etat à la Politique de la ville. Pour qu'ils n'aient pas le sentiment que le plan banlieue est imposé en bas par le haut. » Soit. Pour autant, sur le terrain, certains élus locaux fulminent. « Cela fait vingt-cinq ans qu'on fait des diagnostics. Il est temps de passer à l'action », avait lancé Claude Dilain, maire PS de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) en novembre lors d'une réunion des maires de banlieue. Le montant de l'enveloppe dédiée au plan sera dévoilé le 22 janvier. « Je veux une politique de la ville sur mesure », a souligné hier Fadela Amara.
Laure de Charette - ©2007 20 minutes
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