Rama Yade avait toutefois nié sa radiation, invoquant un "simple changement de bureau de vote consécutif à un changement d'adresse".
http://torapamavoa.blogspot.com Clikez "plus d'infos" ci dessous pour lire la suite de l'article...^^
Pour ses détracteurs, la secrétaire d'Etat chargée de la politique de la Ville cherche ainsi à faire oublier l'échec du plan banlieues et ferait mieux d'agir en ministre au lieu de tomber dans le jeu des petites phrases.
"Rappelez-vous le 'kärcher' de Nicolas Sarkozy : on a oublié qu'il a dit cela alors qu'un jeune de 11 ans avait été tué en nettoyant la voiture de son père !", dit Fadela Amara dans Le Progrès de Lyon, publié lundi.
"Oui, il faut 'nettoyer au kärcher', nettoyer cette violence qui tue nos enfants dans les cités", ajoute-t-elle.
Fadela Amara reprend une expression que le chef de l'Etat avait utilisée en 2005 alors qu'il était ministre de l'Intérieur, déclenchant de vives polémiques y compris au sein du gouvernement.
Azouz Begag, alors ministre délégué à l'Egalité des chances, avait publiquement désapprouvé la sortie du futur candidat à l'élection présidentielle.
Plus largement, Fadela Amara nie que le thème de la sécurité "soit un discours de droite" et juge l'ordre républicain "émancipateur" face à l'insécurité qui existe "dans certains quartiers populaires."
"Le droit à la sécurité n'est pas réservé aux bourgeois, il existe d'abord pour les plus pauvres", dit-elle.
Au nom de la mixité sociale, la secrétaire d'Etat à la Politique de la ville défend son maintien dans le logement HLM que lui loue la ville de Paris.
Par lettre recommandée du 10 septembre, la Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP) a demandé à Fadela Amara de résilier le bail de l'appartement de 55 mètres carrés qu'elle loue dans le XIIIe arrondissement. Sa qualité de ministre serait incompatible avec l'occupation d'un logement social. La secrétaire d'Etat à la Politique de la ville réplique dans L'Express.
La Régie immobilière de la Ville de Paris a demandé à Fadela Amara de résilier le bail de l'appartement de 55 mètres carrés qu'elle loue dans le XIIIe arrondissement.
Vous occupez un deux-pièces qui pourrait revenir à une famille modeste, pourquoi restez-vous?
Je n'ai pas honte de mon quartier ni de mes voisins. J'ai grandi dans un quartier populaire. Parce que je suis ministre, je devrais renier mes racines ? Dans l'immeuble, il y a un écrivain, une policière, des retraités, des Asiatiques, la France que j'aime, la République métissée. C'est justement parce que je défends la mixité sociale que je me dois de rester. Sur le principe, on peut en discuter, mais ce que je trouve fou dans cette histoire, c'est qu'on organise, de fait, des quartiers de riches et des quartiers de pauvres.
Vous avez les moyens de déménager...
Il m'a fallu trois ans pour obtenir ce logement HLM à l'époque où j'étais présidente de Ni putes ni soumises. En 2007, dès mon entrée au gouvernement, j'ai tenu à régulariser ma situation. Mes services ont envoyé un courrier à la RIVP dans lequel je proposais de payer un surloyer. Or, l'appartement étant à loyer libre, la loi ne le permet pas.
Que comptez-vous faire ?
J'ai répondu le 23 septembre au président de la RIVP. Cela ne sert à rien de jeter des noms en pâture. Mon exemple doit servir à engager un débat de fond sur la mixité dans le parc social. Il faut que le politique s'en saisisse : doit-on faire de la ségrégation sociale un principe dans l'attribution des logements ? Casser les ghettos, cela signifie les changer, non les fuir.
Ici, je publierai au fur et à mesure les liens vers les articles parus sur mon action ou sur moi, librement accessibles sur internet.
Mercredi 1 avril 2009"
Les redondances ne lui font pas peur!!!