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25/06/2012

Abrogation du Décret Pécresse n° 2009-460

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Abrogation du Décret Pécresse n° 2009-460

Nous enseignants-chercheurs, évalués de manière approfondie à de multiples étapes de notre carrière, déclarons notre opposition à l’évaluation quadriennale instaurée par le décret n° 2009-460 du 23 avril 2009, comme à toute forme d’évaluation individuelle systématique et récurrente.
Profondément distincte d’une évaluation scientifique, telle qu’elle est menée dans le cadre d’une qualification, de l’examen d’articles ou de projets scientifiques, une telle évaluation constitue en réalité un instrument d’encadrement et de contrôle des activités des enseignants-chercheurs, heurtant leur liberté académique et de recherche.
La fonction de l’évaluation systématique ne saurait être appréciée indépendamment des autres dispositifs dans lesquels elle s’insère, tels que la possibilité d’une modulation à la hausse des services des enseignants-chercheurs instituée par le décret du 23 avril 2009. Son établissement est en lui-même de nature à entraîner une pression préjudiciable à la poursuite d’une recherche véritable, sereine et indépendante, à privilégier des recherches conduites dans le souci constant du contrôle opéré, susceptibles d’être aisément et rapidement répertoriées.
Temps et liberté sont les conditions de la recherche universitaire. Ces conditions sont minées par une évaluation systématique et périodique qui conduira à instaurer un esprit de conformisme et de soumission étranger à l’accomplissement de nos missions. Animés par la volonté de remplir pleinement nos missions d’enseignement et de recherche, dans les conditions d’indépendance et de sérénité indispensables à la réflexion et à la création intellectuelle, nous réclamons la suppression de toute évaluation individuelle systématique et récurrente.
Pour signer : http://www.cnu.lautre.net/spip.php?article53un article propulsé par TORAPAMAVOA :
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06/04/2012

Pécresse pète les plombs (Vidéo)

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Témoin BFMTV : Pécresse interpellée par des... par BFMTV
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20/12/2011

Pecresse : les banlieusards viennent polluer le (grand) Paris

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C'est classe...


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26/07/2010

Pecresse : Suite Royale, Massages, Helicoptere aux frais de la princesse !

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Un voyage d'affaires à l'étranger, cela coûte toujours très cher. Celui de Valérie Pécresse en Asie en juin 2008 ne fait pas exception. Mais certaines dépenses de la ministre et de son équipage soulèvent des questions. Nous les avons soumises au ministère, sans obtenir toutes les réponses que nous souhaitions.
Dans certains pays comme la Suède, il est très facile, pour tout citoyen, de vérifier les notes de frais des ministres et autres représentants de la collectivité. En France, la transparence est encore un concept « en devenir ».
C'était en juin 2008. A une autre époque… Juste avant la crise économique, un temps où les membres du gouvernement profitaient sans souci des petits et grands privilèges de la République. Les 13 et 15 juin, la ministre Valérie Pécresse représente la France, qui préside le G8 de la Science et de la Technologie, pour une réunion prévue à Okinawa au Japon.

Crown Suite pour deux nuits : 1 564 euros

  

Les organisateurs japonais ont prévu de transporter et d'héberger les délégations, sur la base de deux personnes, dans deux chambres ordinaires : la ministre et un « accompagnant », son conseiller diplomatique François Decoster.
Problème : le 13 juin, Valérie Pécresse débarque avec deux autres « accompagnants », un officier de sécurité et le conseiller presse, Jean-Marc Zakhia. Ce dernier confirme :
« Oui, nous étions quatre. Mais c'est normal pour un tel déplacement : l'officier de sécurité en fait toujours partie et deux conseillers, ce n'est pas énorme. »
Les dépenses vont bien être plus élevées que prévu.
La délégation a d'abord besoin de deux chambres supplémentaires, pour deux nuits, dans l'hôtel Okinawa Marriott Resort&Spa : 556 euros
Sans oublier le transport aéroport/hôtel pour les « accompagnants » supplémentaires (voitures et péage) : 452 euros
La ministre, elle, prend plus d'espace que prévu en s'installant dans la Crown Suite (la plus belle) : 1 564 euros les deux nuits.
Commentaire du cabinet de Valérie Pécresse :
« C'est l'ambassade qui s'est occupée du logement et du transport. Madame Pécresse n'a jamais demandé une chambre particulière, ni avant le voyage, ni à son arrivée à l'hôtel. Elle ne s'occupe pas de ce genre de chose. »

Deux massages pour la suite 1180

Dans les faux frais (348 euros), la facture de l'hôtel fait état d'un « マッサージ ». Comprenez un « massage » et même deux -un chaque jour- au bénéfice de la chambre 1180 (la chambre occupée par Valérie Pécresse), pour un total de 12 600 yens (75 euros). Ainsi qu'un coiffeur/maquilleur pour 10 500 yens (63 euros).
Explication du cabinet :
« Effectivement, ces extras figurent bien sur la facture. Dans le cas d'une dépense personnelle, soit c'est payé directement par la ministre, soit c'est remboursé a posteriori. C'est ce qui s'est passé, elle a remboursé les deux massages et le coiffeur. »
A la question de savoir si Rue89 peut consulter le bordereau de remboursement, le cabinet répond :
« Il faut nous croire sur parole, mais je vous assure, vous vous trompez de client, ce n'est pas du tout son genre : il y a une séparation claire entre les choses. »
L'histoire ne s'arrête pas là. Comme l'a révélé le Canard Enchaîné, l'hôtel d'Okinawa a dû batailler quelques semaines pour se faire payer -via l'office du tourisme japonais-, car personne ne voulait prendre en charge le reliquat de l'escapade : 2 921 euros. Ni les Japonais, ni l'ambassade de France à Tokyo, ni l'ambassade du Japon à Paris, ni même le ministère…
Après quelques allers-retours, la douloureuse a finalement été réglée à l'automne 2008. Question : pourquoi la délégation n'avait-elle pas de quoi payer l'addition ? Simplement parce qu'elle est arrivée au Japon les poches vides.

 

Un hélicoptère russe pour visiter la baie d'Halong

La veille, Valérie Pécresse était au Vietnam. Une escale de 24 heures, les 11 et 12 juin, juste après une étape à Singapour, les 10 et 11 juin, où elle a inauguré un cargo du groupe Louis Dreyfus.
Arrivée mercredi soir à Hanoï, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche enchaîne jeudi matin trois rendez-vous protocolaires avec ses homologues, ainsi que l'indique son agenda officiel. Puis plus rien pour l'après-midi.
En fait, comme le raconte Franck Renaud dans son livre « Nos amis les diplomates », elle profite de ce temps libre pour faire une virée en hélicoptère en baie d'Halong. Départ : 12h45, pour trois-quarts d'heure de vol. Retour : 17h45.
Officiellement, il s'agit d'effectuer une visite de terrain consacrée à la biodiversité, avec un spécialiste du sujet… en milieu forestier, pas en milieu marin. Or, les arbres sont rares sur les îlots de la baie d'Halong. La délégation, raconte Franck Renaud, compte une quinzaine de personnes. Entre les deux vols en hélico, l'équipage a surtout profité de la douceur locale pour déguster un plat de fruits de mer sur une jonque.
Ce genre de plaisirs est localement facturé 554 dollars (428 euros) par personne, y compris la location de l'hélicoptère russe de type MI17. Qui a payé la facture ? Réponse du cabinet :
« Je ne vous donnerai pas le coût de ce déplacement qui a été pris en charge par le ministère. Pour l'instant, la ligne “déplacement” est annuelle. Le jour où le détail sera demandé, nous le donnerons. »


Chiche, mais « demandé » par qui ? Pas par nous, visiblement.
 http://segoleneroyal2012.over-blog.fr/article-suite-royale-massages-voyage-ordinaire-aux-frais-de-la-valerie-pecresse-ump-54253864.html
 
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06/04/2010

Pecresse sur Twitter : "mon compte a été detourné"

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N'importe quoi...
si on avait detourné le compte de Pecresse....
on aurait pas re twitté une betise pareille...
y'a beaucoup mieux à faire...
^^
L'autre argument massif :
Pecresse, tu n'a aucune espece d'importance...
Qu'on pirate Obama ..passe encore...
mais toi...
Ce serait te donner bcp d'importance !


Dimanche 4 avril, l'ex-tête de liste UMP pour les régionales en Île-de-France, a envoyé un tweet indigné: "Mon compte a été détourné. Le RT de cet après-midi n'était pas le mien!"
Capture d'écran Le Post.
Un RT, sur Twitter, est un "retweet", soit la reprise d'un tweet d'un autre utilisateur un peu comme le bouton "transmettre" pour les e-mails.
Donc, selon les dires de l'ex-candidate, un "pirate" lui aurait fait RT un lien ou un message qu'elle ne cautionnerait pas. Un RT effacé depuis.


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01/03/2010

Des interviewers de 12 ans mettent Pécresse dans l'embarras(vidéo)

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Valérie Pécresse au micro des enfants
par LFMRADIO

Combien coûte un aller-retour Paris-Mantes-la-Jolie ? Combien de trains y a-t-il par jour ? Combien de temps mettent-ils, quand ils sont indirects ?


La candidate UMP ne pouvant répondre à ces trois questions, les enfants tranchent : « Vous ne serez jamais présidente de la région ! »
A regarder à partir de 6 minutes.

►Repéré par Birenbaum.
http://www.rue89.com/







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24/02/2010

Pecresse lachée par Yade et Jouanno

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Jouanno et Yade lâchent Pécresse

La scène est rapportée sur Profession Politique. Dans l'avion présidentiel au retour des Antilles, Nicolas Sarkozy demande à Chantal Jouanno et Rama Yade ce qu’elles pensent de la campagne de la majorité pour les régionales en Île-de-France, conduite par Valérie Pécresse.

"Les deux membres du gouvernement, respectivement candidates à Paris et dans les Hauts-de-Seine, hésitent à répondre devant trois journalistes présents. Sarkozy leur lance alors : 'OK, vous êtes comme moi, vous avez tout compris mais vous ne dites rien ! Vous avez raison : ça vous retomberait dessus !'", rapporte aujourd'hui Profession Politique.

lefigaro

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28/01/2010

Pécresse boycottée par les siens

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Valérie Pécresse, tête de liste UMP pour les régionales en Ile de France est dans une mauvaise passe. Mardi matin lors d'une réunion, quelques chaises sont restées vides. Il s'agit des chaises de Philippe Goujon, président de la fédération UMP d'Ile de France, Jean-Jacques Giannesini, le secrétaire départemental, et l’ancien ministre Jean-François Lamour,qui est le président du groupe UMP au Conseil de Paris. Les raisons invoquées de ces absences volontaires? La liste UMP pour les régionales mais aussi la stratégie de campagne.


21/12/2009

Un premier tweetclash politique en France

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La campagne des élections régionales en Ile-de-France s'anime sur Twitter où Anne Hidalgo a posté une photo de Valérie Pécresse visiblement assoupie.

Anne Hidalgo et Valérie Pécresse continuent lundi 21 décembre de se répondre par "tweet" interposé depuis que la première a diffusé vendredi sur son compte Twitter une photo de la seconde visiblement en train de somnoler lors d'une séance du conseil régional d'Ile-de-France.
Anne Hidalgo, chef de file socialiste aux prochaines régionales à Paris, a commenté la photo de sa rivale, la tête de liste UMP en Ile-de-France, en écrivant : "V Pecresse tres tres fatiguee pdt le vote du budget a la region... Je lui souhaite de bonnes vacances a l'Ile Mau(rice)".

"Images truquées"

Moins d'une heure plus tard, à 11h14, l'intéressée réagissait sur son compte en niant s'être assoupie. Elle accusait même la démarche de sa concurrente en écrivant : "Madame Hidalgo ne recule devant rien, même pas devant les images truquées !"

A 11h54, Anne Hidalgo persiste et signe. "La photo n'est pas truquee, c meme R Karoutchi qui l'a reveillee. Mais il n'y a pas de mal a etre fatiguee de tps en tps."
Le week-end est passé mais Valérie Pécresse n'en démord pas. Elle poursuit la discussion ce lundi avec un "tweet" envoyé aux environs de 17h : "Le problème, c'est que Madame Anne Hidalgo s'est endormie sur ses idées..."
Le débat d'idée, lui, ne vole pas très haut.
(Nouvelobs.com)



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08/12/2009

PPDA a dit non à Sarkozy

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L’ancien présentateur vedette du «20 Heures» de TF1 a failli figurer à la deuxième place de la liste UMP à Paris, conduite par Chantal Jouanno. C’est Valérie Pécresse, chef de file aux régionales en Ile-de-France, qui a fait la proposition à Patrick Poivre d’Arvor, avec l’aval de l’Élysée. L’intéressé, qui a milité dans les années 1970 au sein des jeunes giscardiens, n’a finalement pas voulu replonger dans le bain de la politique.

L’ancien présentateur vedette du «20 Heures» de TF1 a failli figurer à la deuxième place de la liste UMP à Paris, conduite par Chantal Jouanno. C’est Valérie Pécresse, chef de file aux régionales en Ile-de-France, qui a fait la proposition à Patrick Poivre d’Arvor, avec l’aval de l’Élysée. L’intéressé, qui a milité dans les années 1970 au sein des jeunes giscardiens, n’a finalement pas voulu replonger dans le bain de la politique.

http://www.lefigaro.fr/


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01/07/2009

Video : Pecresse n'appelle PAS au vote anti Fn à Henin Beaumont

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*Valerie Pecresse n'arrive pas à choisir entre une nouvelle équipe de la gauche et le Front National à Henin Beaumont...

Pecresse n'appelle PAS au vote anti Fn à Henin Beaumont...est ce clair ?


*





Valérie Pécresse n'appelle pas à voter contre le FN -Bourdin




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27/06/2009

Sarkozy 2 : Ministres et déformations professionnelles... ( images ;-) ) / le gouvernement remanié Episode 1

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La Republik torapamavoayenne à l'horreur de presenter, sans delai, à vos yeux noués SON gouvernement remanié...
Loin s'en faut, nous ne faisons pas QUE nous rejouir du depart de certains
(mais qd meme !!! allez ouste ! ),
nous nous inquietons encore et toujours du fait que d'autres restent...
et soient meme promus...
C'est louche...et ne promet rien de bon...
Pour faire passer la pillule en douceur voici qq images que vous seriez bien inspiré de partager avec le plus grand nombre ;-)
Clikez sur les images pour les voir/avoir en grand format...
Ils sont parmi nous...
Le gourvernement remanié par Torapamavoa
Episode 1 : Revisons


Bruno Le Maire...
bienvenue chez nous ...^^



Dossier Fillon


Dossier Rachida Dati



Dossier Boutin



"Le chef de l'Etat appelle parfois Brice Hortefeux pour ne rien lui dire. C'est la preuve de la qualité de leurs relations".





Dossier MAM



Dossier Albanel

Christine Albanel, EX ministre de la Culture :
("Mes cheveux raccourcissent au fur et à mesure que mon expérience croît")
Gouvernement remanié par

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02/06/2009

Mme Pécresse assure qu'"un rattrapage des cours en cinq semaines est possible"

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Dans un entretien au Monde, la ministre de l'enseignement supérieur revient sur la crise qui a secoué pendant près de quatre mois le monde universitaire. Elle concède des maladresses, mais estime avoir pris comme "un boomerang un malaise qui couve depuis vingt-cinq ans". Elle se dit prête au dialogue mais prévient : la réforme continue.

lire l'article complet:http://www.lemonde.fr/

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14/05/2009

Manifestation des universités

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Manifestation des universités*

Attention: le départ était initialement annoncé à 12h, il a été repoussé à 14h
Manifestation des universités
Trajet / parcours: départ 14h de Jussieu pour aller vers l'Hotel Matignon (arrêt Sèvres-Babylone), par les rues du Quartier Latin.

éventuelle convergence avec la manifestation santé / hopitaux à Sèvres Babylone

Avant la manifestation, une "ronde des obstinés intempestive" est prévue à 12h à la BNF

Source : message reçu le 12 mai 21h
Source : liste de diffusion Prep.Coord.Nat., reçu le 12 mai 11h
1 2
Communiqué, déclaration et motions de la 9e Coordination Nationale des Universités (29 avril 2009)
Communiqué de la 9e CNU

Hier, mardi 28 avril 2009, trois mois après les premières manifestations, 20.000 personnes ont encore exprimé dans la rue leur opposition aux réformes du gouvernement qui découlent de la loi LRU et du Pacte pour la Recherche. Face au mépris, aux déclarations mensongères, aux manœuvres en trompe-l’œil et aux choix délibérés de passage en force, les délégués représentant 64 établissements réunis en Coordination Nationale des Universités le 29 avril 2009 en Sorbonne ont voté la poursuite de la grève dans les universités et les laboratoires.

Le mouvement du monde de l’enseignement supérieur et de la recherche n’est ni minoritaire, ni près de s’arrêter. A ce jour, 49 universités retiennent les notes du premier semestre ; 51 universités sont en grève totale ou partielle ; 44 universités sont bloquées ; 14 universités ont appelé au boycott des jurys de baccalauréat.

La CNU se félicite de la convergence des luttes en cours pour la défense des services publics notamment les services de santé.

La communauté universitaire continue avec force et détermination à s’opposer aux réformes du gouvernement.
Déclaration de la 9e CNU

Les délégués de la communauté universitaire et de la recherche représentant 64 établissements, réunis le 29 avril 2009 à la Sorbonne pour la neuvième réunion de la Coordination des Universités née le 22 janvier 2009 réaffirment leur solidarité et leur opposition déterminée aux projets du gouvernement.

Persistant dans son refus de réelles négociations, le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a fait passer en force, pendant les vacances de printemps, les décrets sur le statut des enseignants-chercheurs, le CNU et le contrat doctoral unique. Il a d’ores et déjà annoncé qu’il ferait de même pour la réforme de la formation et du recrutement des enseignants des premier et second degrés. Le ministère s’est même opposé à la demande clairement formulée par la CPU concernant ce dernier point, au mépris des règles qu’il avait lui-même fixées concernant l’évaluation des maquettes par l’AERES. Ce déni des principes démocratiques nous renforce dans notre détermination.

Partout en Europe où ont été mises en place des réformes similaires dans le cadre du processus de Bologne (Italie, Grèce, Royaume-Uni, Allemagne, Autriche, Espagne...), ces dernières ont eu pour conséquence, à très court terme, des hausses massives de frais d’inscription, la précarisation des acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche, la disparition d’emplois techniques et administratifs, ainsi qu’une concurrence délétère entre les individus, les équipes et les établissements.

Nous réaffirmons que la crise actuelle que traversent l’université et la recherche tire son origine du Pacte pour la Recherche, de la loi LRU et de la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP). Pour cette raison, nous restons attachés à la plateforme de revendications dont tous les points sont liés et que nous avons maintes fois rappelée :

* Abrogation de la loi LRU et du Pacte pour la Recherche.
* Retrait du projet de réforme de la formation et du recrutement des enseignants des premier et second degrés, qui menace à très court terme le système public d’éducation
* Retrait du décret sur le statut des enseignants-chercheurs et le CNU
* Retrait du contrat doctoral unique
* Rétablissement des postes supprimés en 2009, mise en place d’un plan pluriannuel de création d’emplois statutaires concernant l’ensemble de la communauté universitaire et résorption de la précarité.
* Opposition aux principes de dotation budgétaires (système SYMPA), qui mettent dès à présent en danger les filières technologiques universitaires (IUT, IUP, IUFM, etc...).
* Arrêt du démantèlement des organismes publics de recherche et réaffirmation de leur rôle d’opérateur de recherche
* Opposition aux mesures qui conduisent à la précarisation des étudiants (démantèlement du CROUS, augmentation prévisible des frais d’inscription, etc...)

Nous appelons à continuer la grève, à intensifier le mouvement et à :

* ne faire remonter aucune maquette de master de formation des enseignants actant la réforme actuelle et refuser de les appliquer si elles sont imposées par le ministère
* appeler au refus du vote des compétences élargies par les conseils d’administration des universités
* faire voter par les conseils centraux des motions contre l’application de la modulation de service et refuser, le cas échéant, les évaluations personnelles prévues dans ce cadre.
* refuser la mise en place des entretiens professionnels d’évaluation des personnels BIATOSS.
* mettre un terme aux processus d’externalisation et de précarisation des personnels, notamment BIATOSS.
* refuser les chaires d’excellence

En défendant les universités et les organismes de recherche, nous ne défendons pas seulement les universitaires mais un idéal démocratique, républicain et laïc opposé à celui du gouvernement (droit à la connaissance pour tous, droit de choisir sa filière sans discrimination financière ni territoriale, droit de s’engager dans des études qui n’ont aucune rentabilité immédiate mais qui sont d’une valeur essentielle pour la société, liberté de la recherche et de l’enseignement). Nous refusons la logique de mise en concurrence des universités et des membres de la communauté universitaire, scientifique et éducative, implicite dans ces décrets, et nous réaffirmons les valeurs de coopération et de solidarité dont la recherche et l’enseignement se nourrissent.

Face à la menace que ce gouvernement fait peser sur ces principes fondateurs, nous appelons l’ensemble de la communauté universitaire, scientifique et éducative, ainsi que tous les citoyens, à défendre ces valeurs sans concession et à les promouvoir. L’université française doit continuer à être le cadre de la démocratisation du savoir pour la formation de citoyens libres et responsables.

La CNU se félicite de l’unité réalisée dans la rue le 28 avec les collègues de la santé et des convergences à venir le 1er mai avec l’ensemble des secteurs

L’université et la recherche sont en lutte depuis trois mois ; aujourd’hui elles sont plus que jamais en résistance.
Motion de la 9e CNU sur les examens

Nous ne tiendrons pas les examens !

Face à la situation de blocage actuelle dont le gouvernement porte l’entière responsabilité, et qui a entraîné une suspension des cours depuis trois mois dans la plupart des universités :

1. Nous refusons d’évaluer les enseignements qui soit n’ont pas été dispensés (dans 30 universités en piquet de grève aucun cours ne s’est tenu au second semestre), ou bien qui ont été dispensés dans des conditions de grève ne permettant pas un accès équitable des étudiants à ces contenus.

2. Nous appelons les enseignants-chercheurs et le personnel BIATOSS à ne pas organiser les examens et ce jusqu’à satisfaction de nos revendications.
Motion de la 9e CNU contre les répressions

La Coordination Nationale des Universités condamne toute répression à l’encontre de la communauté universitaire et scientifique dans son ensemble.

Elle appelle à soutenir tous les membres de la communauté universitaire et scientifique qui sont poursuivis dans le cadre du mouvement.

Elle rappelle que la grève est un droit constitutionnel et que les intimidations, les menaces, les insultes et les provocations sont une atteinte grave à ce droit et à la liberté individuelle.

Elle condamne par ailleurs les initiatives des administrations universitaires visant à mettre fin au mouvement : consultation électronique, référendum et vote sans débat.
Motion : « Il n’y a qu’une Université, c’est l’Université Publique »

La Coordination Nationale des Universités réunie le 29 avril 2009 en Sorbonne s’insurge de la publication au Journal officiel du 19 avril du décret n°2009-427 du 16 avril 2009 « portant publication de l’accord entre la République française et le Saint-Siège sur la reconnaissance des grades et diplômes dans l’enseignement supérieur »

Ce décret est une nouvelle attaque contre le principe de laïcité. Il est écrit dans ce décret : « Pour les Universités catholiques, les Facultés ecclésiastiques et les établissements d’enseignement supérieur dûment habilités par le Saint-Siège : aux grades et diplômes qu’ils délivrent dans les disciplines énumérées dans le protocole additionnel. Une liste des institutions ainsi que des grades et diplômes concernés sera élaborée par la Congrégation pour l’Education catholique, régulièrement tenue à jour et communiquée aux Autorités françaises ».

Cette phrase est purement scandaleuse pour deux raisons de fond :

* Alors que la DGES, dans une note « informative » impose les noms de domaines et de diplômes aux universités publiques, ce décret laisse les instituts catholiques dicter leur loi au Ministère. Alors que le pilotage bureaucratique n’a jamais été aussi explicite pour le service public, on laisse les mains totalement libres au secteur privé.
* Depuis 1885, les instituts catholiques ne sont plus des universités. Il n’y a qu’une Université en France et c’est l’Université publique.

CALENDRIER

Vendredi 1er mai : participation à la manifestation interprofessionnelle avec point de rendez-vous pour le cortège unitaire « enseignement supérieur et recherche ». Pour l’Ile-de-France : Pique-nique (avenue René Coty à partir de 12h30) pour fédérer les universités avant la manifestation.

Dimanche 3 midi – lundi 4 midi mai : 1001e heure de la ronde des obstinés, Paris, Parvis de l’Hôtel de Ville

Semaine du 4 mai : meeting unitaire des 8 confédérations syndicales pour qu’elles prennent une position ferme sur la question de l’enseignement primaire, secondaire et supérieur, et plus généralement sur le service public et la loi « mobilité des fonctionnaires ».

Jeudi 7 mai : manifestations locales

Mercredi 13 mai : 10ème Coordination Nationale des Universités à l’université de Marne- la-Vallée (co-organisée avec l’université de Paris 12)

Mardi 12 mai ou vendredi 15 mai (mandat donné aux porte-parole pour déterminer une date, avec une préférence pour le 12 mai) : journée nationale de manifestation à Paris et dans 5/6 grandes villes en convergence avec les autres secteurs

Jeudi 14 mai - vendredi 15 mai : journées d’action : lutter contre la précarité ; aller à la rencontre des écoles, des collèges et des actions ; soutenir les « laboratoires morts »

Jeudi 21- dimanche 24 mai : Marche obstinée de Chartres à Paris. Commission d’organisation : Delphine Helle (helle_delphine@gmail.com), Jérôme Chandesris (jerome.chandesris@etu.univ-rouen.fr), Théophile Gaudin (theophile_gaudin@live.fr), Wahby Mtir (06 59 02 87 58)

Jeudi 4 juin : The Academic Pride
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07/04/2009

Universités: la séquestration c'est tendance

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LIBERATION.FR
Société 07/04/2009 à 17h32
Les facs débordées par leurs étudiants

Les présidences de Rennes 2 et de la fac de Strasbourg envahies, le président de l'Université d'Orléans séquestré, tout comme celui du Crous de Paris, les jurys du bac menacés... Climat tendu dans les universités.



Ces jours-ci, mieux vaut avoir des compétences en gestion de crise si l'on est président d'université. Après Rennes 2 hier, c'est au tour des facs de Strasbourg et d'Orélans d'être investies aujourd'hui par les étudiants opposés à la loi LRU sur l’autonomie des universités.

A l'Université de Strasbourg (UDS), un groupe de 100 à 150 étudiants a investi lvers 16 heures la salle du conseil, perturbant une réunion de la présidence au cours de laquelle les 31 directeurs d'Unités de formation et de recherche (UFR) présents venaient de voter la fin du blocage des trois bâtiments de l'université réoccupés depuis la reprise des cours lundi.

Plusieurs isssues ont été barricadées mais il était encore possible de quitter la salle du conseil. Les étudiants ont lu un appel à la présidence dans lequel ils dénoncent entre autres le fait que le grand amphithéâtre d'un des bâtiments occupés ait été scellé par des vis et des barres de fer.

Lundi, l'assemblée générale des étudiants avait voté à une large majorité le blocage des locaux de la présidence de l'Université de Strasbourg (UDS) et de plusieurs facultés, tandis que la présidence avait menacé de faire appel à la police «en cas de débordements».

A Orléans, Depuis 14 heures, une grosse soixantaine d’étudiants, essentiellement issus de la coordination nationale étudiante, retiennent Gérald Guillaumet, le président de l’université, dans son bureau du Château d’Orléans La Source. Les étudiants demandent au président de prendre des positions plus tranchées face à sa ministre Valérie Pécresse.

Même méthode mais atmosphère plus tendue au Crous de Paris, où des étudiants ont retenu pendant presque deux heures le directeur de l'établissement. La police est intervenue avec violence pour évacuer les lieux. Les revendications sont cette fois sur la baisse des tarifs de tous les services du Crous, et l'augmentation du nombre et du montant des bourse, la création de postes supplémentaires Biatoss (Bibliothécaires, ingénieurs, administratifs, techniciens, ouvriers, de service et de santé).

Autre signe de tension ces jours-ci, le conflit pourrait maintenant affecter le lycée et le passage du bac: des universitaires commencent en effet à envoyer dans leurs rectorats des lettres refusant de siéger dans les jurys de baccalauréat (jurys présidés par des universitaires).












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04/04/2009

Guerre totale contre LE MONDE

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http://www.bakchich.info/Les-enseignants-chercheurs-se,07284.html
Les enseignants-chercheurs se foutent du « Monde »
Référence | samedi, 4 avril 2009 | par Lucie Delaporte
Lassé de voir leur mouvement caricaturé par le quotidien du soir, le mouvement des enseignants-chercheurs a décidé de passer à l’attaque et de taper là où ça fait mal.

Après en avoir longuement débattu en interne, Le Monde, qui devait publier aujourd’hui un article sur le divorce entre « le grand-quotidien-de-référence » et le mouvement des enseignants chercheurs, a fait machine arrière. Histoire, sans doute, de ne pas donner une tribune à ceux qui l’attaquent. En marge de leur mobilisation contre les réformes Pécresse, le mouvement des enseignants chercheurs mène en effet un autre combat. Celui contre la désinformation menée, selon eux, par Le Monde au sujet de la réforme de l’université.





Depuis quelques semaines, les listes de discussion des opposants à Pécresse bruissaient de propositions de mesures de rétorsion contre le journal. Finalement écartée, une occupation du journal avait même été envisagée jeudi soir, en fin de manifestation. Par crainte que cette action ne desserve leur mouvement, certains – ces listes diffuseraient à environ 7000 personnes – ont décidé de s’en tenir à une action moins spectaculaire mais potentiellement redoutable. « Ce n’est pas les bâtiments du journal Le Monde qu’il faut viser, ce sont ses sources de revenus… une vaste campagne dirigée contre lui sera beaucoup plus efficace », prône par exemple Jérôme Valluy, enseignant en sociologie à Paris I. Comme d’autres, ils propose de s’en tenir à ce qu’ils ont solennellement nommé « Charte de bonne de conduite vis-à-vis du journal Le Monde ».

La « Charte de bonne de conduite vis-à-vis du journal Le Monde »

Un texte qui décrit avec minutie les réflexes à adopter pour plomber le quotidien :

« 1) Ne jamais acheter d’exemplaire papier d’une production provenant du quotidien Le Monde ;

2) Se désabonner de tout service payant, papier ou numérique, du quotidien ;

3) En cas de passage sur le site web ne jamais cliquer sur les liens commerciaux ;

4) Se désabonner de sa lettre de diffusion gratuite pour réduire l’argument commercial du nombre d’abonnés à cette lettre ;

5) Eviter de visiter le site web, afin de faire chuter les statistiques de visites dont dépend en partie la valeur des encarts publicitaires sur le site. »

Une vraie déclaration de guerre.

Au centre du ressentiment de la communauté universitaire, la couverture jugée caricaturale de leur mobilisation, une présentation tronquée des enjeux de la réforme, et, pour être clair, une ligne proche, très proche, de celle du gouvernement. Les articles de Catherine Rollot, en charge de ces questions au Monde, et qui ne semble en effet pas toujours bien comprendre les motivations des enseignants-chercheurs, sont ainsi disséqués sur la Toile avec ironie.

Le Monde s’agace

Le Monde, qui a eu connaissance de cette Charte, avait commencé à amorcer un dialogue avec certaines figures de proue du mouvement. Et devait donc faire paraître un article qui relatait le désamour dont il est l’objet dans la communauté universitaire. Finalement, l’agacement suscité par ce texte en interne a pris le dessus et les détracteurs du journal ne devraient pas s’exprimer dans les colonnes du quotidien du soir. Contacté hier, le directeur adjoint du journal, Laurent Greilsamer, s’est dit « surpris par cette mise en cause véhémente, ce harcèlement par internet ». Sur le fond, il affirme ne pas être ébranlé par ces attaques et défend un traitement équilibré du mouvement des enseignants-chercheurs. « Nous n’avons pas l’habitude de donner des coups de règle sur les doigts de nos journalistes », prévient-il.
« Evidemment qu’il y a eu des débats et qu’on peut commettre des erreurs, mais il y a quelque chose de comique à nous présenter comme le pire ennemi des libertés », affirme-t-il. Avant de poursuivre, acerbe : « En tout cas, ce sont des gens qui ont visiblement beaucoup de temps … », persifle-t-il. La réconciliation, c’est sûr, n’est pas pour demain.







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31/03/2009

Quand les manifestants réussissent leur coup (2 dépèches)

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Les lycées d'Albi et de Toulouse renvoient chez lui l'envoyé de Sarkozy
Libération.fr

La police inaugure la Cité de l’immigration

Mémoire . Le ministre Eric Besson a été conspué, hier, malgré la présence massive des forces de l’ordre.

LIBERATION.FR

CATHERINE COROLLER


Eric Besson savait qu’il allait être chahuté. La preuve, le nombre inhabituel de policiers, non seulement à l’extérieur de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration (CNHI), dans le XIIe arrondissement de Paris, mais, plus étonnant, à l’intérieur, alors que les invités avaient été strictement filtrés à l’entrée. Hier matin, le ministre de l’Immigration était censé inaugurer la médiathèque flambant neuve de la CNHI. Egalement annoncés, trois de ses collègues : Xavier Darcos, ministre de l’Education nationale, Christine Albanel, ministre de la Culture, et Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur. Les deux dernières s’étant décommandées, restaient Besson et Darcos.






Les lycées d'Albi et de Toulouse renvoient chez lui l'envoyé de Sarkozy

Hier, 21h51
Libération.fr

RÉFORME DES LYCÉES. Tout directeur de Sciences-Po Paris qu'il est, il y aura des trous dans la copie que Richard Descoings doit remettre au

président Sarkozy au mois d'octobre prochain. Ce lundi matin déjà, les professeurs du lycée Bellevue à Albi ont boycotté sa réunion. Cette après-midi, c'est une trentaine de lycéens et étudiants qui ont empêché la rencontre qu'il devait avoir avec 120 chefs d'établissement de l'Académie au lycée Rive Gauche à Toulouse Si Sarkozy n'est pas tout à fait Charlemagne inventeur de l'école, Richard Descoings est en tout cas son missi dominici. Il parcourt le pays de France pour y préparer la réforme du lycée concoctée par le gouvernement. La tâche peut s'avérer ingrate. La banderole barrant l'entrée du lieu de réunion laissait peu de place à la négociation : Vous n'êtes pas le bienvenu. De bonne composition, l'homme est tout de même venu à la rencontre des manifestants pour tenter d'engager le dialogue. Sauf que personne, dans la chaîne humaine interdisant l'entrée du lycée Rive gauche, ne semblait disposé à faire causette. «On est là pour montrer à M. Descoings que sa réforme, on n'en veut pas», déclare Florian Gély, porte-parole de la coordination des lycéens de Toulouse. «Cela fait un an et demi que le gouvernement ne veut pas entendre nos revendications. Ce qu'on veut, c'est plus de moyens pour le lycée, 25 élèves par classe, pas de concurrence entre les lycées et pas de suppression de postes», ajoute-t-il. Il y a les Sciences politiques et la pratique politique. Le rapport de forces n'était peut-être pas du côté de Richard Descoings, ce lundi. En sciences politiques appliquées, cela s'appelle ne pas insister. La réunion a été tout bonnement annulée. LAb. et GLv.
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L’inauguration était fixée à 11 h 30. Le quartier bouclé, les collectifs de sans-papiers et leurs soutiens cantonnés de l’autre côté de la place derrière des barrières. Arrivée avant tout le monde, Marisa Bruni-Tedeschi, la mère de Carla. «Je suis aussi une immigrée», susurre-t-elle . L’occasion, il est vrai, est solennelle. Alors que la cité a ouvert ses portes en octobre 2007, elle n’a toujours pas été officiellement inaugurée. Nicolas Sarkozy et le Premier ministre François Fillon n’y ont jamais mis les pieds, même pas à titre privé. Brice Hortefeux, le prédécesseur d’Eric Besson, y est venu deux fois en catimini. Ce manque ostensible d’intérêt est étonnant car la cité a le statut de musée national.

L’ouverture de la médiathèque faisait donc figure d’inauguration officielle. Premier temps, Besson et Darcos visitent la médiathèque qui porte le nom d’Abdelmalek Sayad, sociologue franco-algérien. Second temps, ils reviennent dans le forum, situé au cœur du musée, et grimpent sur une estrade pour prononcer un discours. Des voix s’élèvent alors. «Arrêts des rafles, arrêt des expulsions !» «Solidarité avec les sans-papiers». Les policiers bondissent. On comprend le pourquoi de leur présence en nombre. Les cris reprennent. La plupart des slogans visent Eric Besson : «ministre de la honte», «ministre des rafles»,«fasciste». Xavier Darcos, aussi, est interpellé : «Est-il indispensable de salir l’Education nationale en l’associant au ministère des expulsions ?» Parmi les manifestants, des intermittents du spectacle et des étudiants.

Sur la scène, Jacques Toubon, le président de la CNHI, tente en vain de ramener le calme. Eric Besson affiche un petit sourire. Xavier Darcos a fait un pas en arrière comme s’il se désolidarisait de ce qui se passe. Un manifestant tente de monter sur l’estrade. Il est plaqué au sol et emmené dehors. Les deux ministres sont prudemment exfiltrés. Certains invités sont furieux contre les manifestants. «La veuve d’Abdelmalek Ayad était là, et cela m’a fait de la peine qu’ils empêchent qu’hommage lui soit rendu», explique Fatima Besnaci-Lancou, présidente de l’association Harkis et droits de l’homme.

Xavier Darcos monte dans sa voiture et disparaît. Réfugié dans la médiathèque dont la porte est gardée par la police, Eric Besson fait venir quelques journalistes. S’attendait-il à un tel accueil ? «On avait compris que les invitations avaient été distribuées généreusement et largement, et étaient passées de main en main», affirme-t-il. A-t-il hésité à venir ? «Fallait-il annuler ou pas ? Je me suis dit : "J’y vais."» Son prédécesseur n’a pas mis publiquement les pieds à la cité, par peur sans doute des manifestations hostiles. Eric Besson adopte la posture inverse. «Le peuple français dans sa très grande majorité adhère à ma politique. Il pense qu’il faut maîtriser les flux migratoires», assure-t-il. Quant aux associations, «elles n’ont aucune légitimité». Droit dans ses bottes, le ministre de l’Immigration. D’ailleurs, si Jacques Toubon le réinvite, il reviendra, assure-t-il. Petit sourire aux lèvres, il persiste et signe : «Personnellement je suis partisan de recommencer cette inauguration.»





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13/03/2009

Procès public place de la Sorbonne

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Sarkozy, Darcos et Pécresse en procès à la Sorbonne
RUE89
Par Marie Conquy | Etudiante en journalisme | 13/03/2009 | 20H59

Ils étaient plusieurs centaines réunis place de la Sorbonne pour assister ce vendredi après-midi au « procès de la bande des trois » : Nicolas Sarkozy, Xavier Darcos et Valérie Pécresse. Une mobilisation originale et festive organisée par les enseignants en histoire de Paris-I pour montrer au gouvernement que le mouvement de protestation ne faiblit pas. Depuis plusieurs jours, une information pour le moins surprenante circule sur Internet :







« Procès devant les très doctes pères de la Sorbonne de Sarkozy et de ses complices, les très atroces, très horrifiques et très horribles Xavier Darcos et Valérie Pécresse, accusés d'hérésie, de parjure et de blasphème envers l'illustre Université et le Bien Public. Le tribunal prononcera son jugement sur le parvis de la Sorbonne. » (Voir la vidéo)

Après les manifestations, occupations et autres blocages, le comité de mobilisation de l'université Paris-I Panthéon-Sorbonne a souhaité mettre en place de nouvelles formes d'action.

Une dizaine d'enseignants en histoire de la Sorbonne, déguisés, sont entrés en scène pour cette parodie de procès. Nicolas Offenstadt, maître de conférences à Paris-I, explique la cause de ce rassemblement :

« C'est l'ensemble du système éducatif français que l'on souhaite abattre et toute forme de pensée critique. » (Voir la vidéo)


Le procès s'ouvre avec le fou-rire du public :

« Vous avez devant vous trois accusés, la liste des crimes qui leur est reproché est longue : tentative d'assassinat, complot et conspiration, vol et extorsion, outrage blasphème, parjure et hérésie contre l'université, le savoir et le bien public. »

Le parquet de la Sorbonne entame son réquisitoire à l'encontre de Nicolas Sarkozy :

« La cour cherche à comprendre ce qui peut vous pousser à démanteler avec une telle rage les établissements d'enseignement supérieur et tout le système public de l'Education nationale. Quel traumatisme explique que vous agissiez ainsi ? »

Pour simple réponse, le faux Nicolas Sarkozy soulève son téléphone et appelle « Carlita ». Les arguments de défense des deux autres accusés ne sont pas plus convaincants.

A l'énoncé du verdict, pas de surprise : coupables. Plus étonnantes, leurs condamnations. Hormis leur destitution, Xavier Darcos est contraint « au port de couche à vie » et Nicolas Sarkozy à « l'écartèlement de toutes ses Rolex ».

Nicolas Offenstadt se réjouit du succès de cette nouvelle forme de mobilisation et explique que les enseignants ne comptent pas en rester là :

« Le mouvement va continuer et se durcira s'il n'y a pas d'avancées significatives car les enjeux sont trop lourds. La semaine prochaine, la Sorbonne va organiser des cours libres, ouverts à tous et beaucoup d'enseignants seront mobilisés pour la journée d'action nationale du 19 mars. »







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10/03/2009

Traîtrises à la CPU

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BLOG sciences2
LIBERATION
(Recherche et Université)
Scandale à la Conférence des présidents d'Université ?
10 mars 2009
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2009/03/scandale-la-con.html


Le bureau de la Conférence des présidents d’université perdrait-il son sang froid ? C’est la question que l’on se pose à la lecture d'un communiqué virulent que viennent de signer trois présidents d’université, Bernadette Madeuf (PARIS X - Nanterre), Pascal Binczak (PARIS VIII - Vincennes) et Georges Molinié (PARIS IV - Sorbonne).

Se terminant par la sentence : «Ces procédés sont inacceptables», il s’élève contre une incroyable opération, menée jeudi dernier par le bureau de la CPU, sous la houlette de Simone Bonnafous (présidente de Paris-12 Créteil), affirme l’un des signataires. En effet, alors que la réunion pleinière de la CPU avait voté un texte, après de rudes discussions, le bureau, au lieu de le publier sur son site et de l’envoyer aux journalistes, en a écrit un autre, sous la forme d’un communiqué intitulé «Vers une sortie de crise», titre inventé par le bureau.




De même longueur, à première vue pas très différent... sauf sur des termes très précis (les présidents d’université continuent de condamner la précipitation dans laquelle a été engagée cette réforme. Cette précipitation apparaît irresponsable à l’égard des étudiants et des futurs enseignants) qui ont disparu dans l’opération. En gommant la formulation claire «retravailler cette réforme en profondeur pour obtenir en 2011 un concours et des masters de qualité». Et en introduisant des considérations sur les »débat longs et complexes» absents du texte original voté par les présidents à l’unanimité sauf une abstention. Pour finalement déboucher sur l’idée que le report d’un an de la réforme de la formation des enseignants et des concours de recrutement - report clairement exigé par le texte voté - devenait un simple voeu. Un voeu susceptible de ne pas être exaucé par le gouvernement au bénéfice de «concours de transition»... dont le communiqué efface les exigences en terme d'articulation entre concours et formations, de bourses, de stages... du texte voté.

Voici le communiqué signé des trois présidents :

Paris, le 10 mars 2009
A quoi servent les votes de l'assemblée plénière de la CPU ?

L'assemblée plénière de la CPU (Conférence des Présidents d’Université) réunie le 5 mars 2009 a voté, à l'unanimité moins une abstention, un texte dont les deux éléments fortement nouveaux relativement à la réforme de la formation des maîtres sont :
► d'une part qu'"il convient de retravailler cette réforme en profondeur pour obtenir en 2011 un concours et des masters de qualité"
► d'autre part que "la CPU considère que le mieux serait de reporter d'un an l'organisation du nouveau concours".

Quelle n'a pas été notre surprise, en discutant avec des journalistes l'après-midi de ce même jour, et en lisant les dépêches sur le sujet, de constater que le communiqué de presse NE DIT PAS CE QUE NOUS AVONS VOTE.

Les agences ne s'y sont pas trompées : dès que, par l'action de quelques présidents scandalisés, leur attention a été attirée sur la substitution, les dépêches n'ont plus du tout présenté la situation sous le même jour. On ne peut même pas nous répondre qu'il s'agit là d'un point technique : le texte voté par les présidents a tout à fait la longueur acceptable d'un communiqué de presse, alors que celui qui a été diffusé était en outre, de l'avis des journalistes, complètement insipide et peu informatif. Ces procédés sont inacceptables.
Présidente Bernadette MADEUF (PARIS X - Nanterre), Président Pascal BINCZAK (PARIS VIII - Vincennes), Président Georges MOLINIE (PARIS IV - Sorbonne).

Le texte voté est ici en pdf
Le communiqué écrit par le bureau de la CPU est ici.






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