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10/12/2009

Quand Xavier Darcos faisait régulariser son cuisinier...

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Les syndicats du ministère de l'éducation nationale ont été pour le moins étonnés par les récentes déclarations de Xavier Darcos annonçant, le 22 novembre, que les préfets seraient bientôt autorisés à procéder à la fermeture administrative des entreprises employant des étrangers en situation irrégulière. "L'actuel ministre du travail se souvient-il que, lorsqu'il était ministre de l'éducation nationale, il employait rue de Grenelle, dans ses services, un sans-papiers ?", interpellent-ils dans un communiqué du 4 décembre.

lire l'article complet sur:http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/12/08/quand-xavier-darcos-faisait-regulariser-son-cuisinier_1277633_3224.html

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14/05/2009

Manifestation des universités

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Manifestation des universités*

Attention: le départ était initialement annoncé à 12h, il a été repoussé à 14h
Manifestation des universités
Trajet / parcours: départ 14h de Jussieu pour aller vers l'Hotel Matignon (arrêt Sèvres-Babylone), par les rues du Quartier Latin.

éventuelle convergence avec la manifestation santé / hopitaux à Sèvres Babylone

Avant la manifestation, une "ronde des obstinés intempestive" est prévue à 12h à la BNF

Source : message reçu le 12 mai 21h
Source : liste de diffusion Prep.Coord.Nat., reçu le 12 mai 11h
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Communiqué, déclaration et motions de la 9e Coordination Nationale des Universités (29 avril 2009)
Communiqué de la 9e CNU

Hier, mardi 28 avril 2009, trois mois après les premières manifestations, 20.000 personnes ont encore exprimé dans la rue leur opposition aux réformes du gouvernement qui découlent de la loi LRU et du Pacte pour la Recherche. Face au mépris, aux déclarations mensongères, aux manœuvres en trompe-l’œil et aux choix délibérés de passage en force, les délégués représentant 64 établissements réunis en Coordination Nationale des Universités le 29 avril 2009 en Sorbonne ont voté la poursuite de la grève dans les universités et les laboratoires.

Le mouvement du monde de l’enseignement supérieur et de la recherche n’est ni minoritaire, ni près de s’arrêter. A ce jour, 49 universités retiennent les notes du premier semestre ; 51 universités sont en grève totale ou partielle ; 44 universités sont bloquées ; 14 universités ont appelé au boycott des jurys de baccalauréat.

La CNU se félicite de la convergence des luttes en cours pour la défense des services publics notamment les services de santé.

La communauté universitaire continue avec force et détermination à s’opposer aux réformes du gouvernement.
Déclaration de la 9e CNU

Les délégués de la communauté universitaire et de la recherche représentant 64 établissements, réunis le 29 avril 2009 à la Sorbonne pour la neuvième réunion de la Coordination des Universités née le 22 janvier 2009 réaffirment leur solidarité et leur opposition déterminée aux projets du gouvernement.

Persistant dans son refus de réelles négociations, le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a fait passer en force, pendant les vacances de printemps, les décrets sur le statut des enseignants-chercheurs, le CNU et le contrat doctoral unique. Il a d’ores et déjà annoncé qu’il ferait de même pour la réforme de la formation et du recrutement des enseignants des premier et second degrés. Le ministère s’est même opposé à la demande clairement formulée par la CPU concernant ce dernier point, au mépris des règles qu’il avait lui-même fixées concernant l’évaluation des maquettes par l’AERES. Ce déni des principes démocratiques nous renforce dans notre détermination.

Partout en Europe où ont été mises en place des réformes similaires dans le cadre du processus de Bologne (Italie, Grèce, Royaume-Uni, Allemagne, Autriche, Espagne...), ces dernières ont eu pour conséquence, à très court terme, des hausses massives de frais d’inscription, la précarisation des acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche, la disparition d’emplois techniques et administratifs, ainsi qu’une concurrence délétère entre les individus, les équipes et les établissements.

Nous réaffirmons que la crise actuelle que traversent l’université et la recherche tire son origine du Pacte pour la Recherche, de la loi LRU et de la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP). Pour cette raison, nous restons attachés à la plateforme de revendications dont tous les points sont liés et que nous avons maintes fois rappelée :

* Abrogation de la loi LRU et du Pacte pour la Recherche.
* Retrait du projet de réforme de la formation et du recrutement des enseignants des premier et second degrés, qui menace à très court terme le système public d’éducation
* Retrait du décret sur le statut des enseignants-chercheurs et le CNU
* Retrait du contrat doctoral unique
* Rétablissement des postes supprimés en 2009, mise en place d’un plan pluriannuel de création d’emplois statutaires concernant l’ensemble de la communauté universitaire et résorption de la précarité.
* Opposition aux principes de dotation budgétaires (système SYMPA), qui mettent dès à présent en danger les filières technologiques universitaires (IUT, IUP, IUFM, etc...).
* Arrêt du démantèlement des organismes publics de recherche et réaffirmation de leur rôle d’opérateur de recherche
* Opposition aux mesures qui conduisent à la précarisation des étudiants (démantèlement du CROUS, augmentation prévisible des frais d’inscription, etc...)

Nous appelons à continuer la grève, à intensifier le mouvement et à :

* ne faire remonter aucune maquette de master de formation des enseignants actant la réforme actuelle et refuser de les appliquer si elles sont imposées par le ministère
* appeler au refus du vote des compétences élargies par les conseils d’administration des universités
* faire voter par les conseils centraux des motions contre l’application de la modulation de service et refuser, le cas échéant, les évaluations personnelles prévues dans ce cadre.
* refuser la mise en place des entretiens professionnels d’évaluation des personnels BIATOSS.
* mettre un terme aux processus d’externalisation et de précarisation des personnels, notamment BIATOSS.
* refuser les chaires d’excellence

En défendant les universités et les organismes de recherche, nous ne défendons pas seulement les universitaires mais un idéal démocratique, républicain et laïc opposé à celui du gouvernement (droit à la connaissance pour tous, droit de choisir sa filière sans discrimination financière ni territoriale, droit de s’engager dans des études qui n’ont aucune rentabilité immédiate mais qui sont d’une valeur essentielle pour la société, liberté de la recherche et de l’enseignement). Nous refusons la logique de mise en concurrence des universités et des membres de la communauté universitaire, scientifique et éducative, implicite dans ces décrets, et nous réaffirmons les valeurs de coopération et de solidarité dont la recherche et l’enseignement se nourrissent.

Face à la menace que ce gouvernement fait peser sur ces principes fondateurs, nous appelons l’ensemble de la communauté universitaire, scientifique et éducative, ainsi que tous les citoyens, à défendre ces valeurs sans concession et à les promouvoir. L’université française doit continuer à être le cadre de la démocratisation du savoir pour la formation de citoyens libres et responsables.

La CNU se félicite de l’unité réalisée dans la rue le 28 avec les collègues de la santé et des convergences à venir le 1er mai avec l’ensemble des secteurs

L’université et la recherche sont en lutte depuis trois mois ; aujourd’hui elles sont plus que jamais en résistance.
Motion de la 9e CNU sur les examens

Nous ne tiendrons pas les examens !

Face à la situation de blocage actuelle dont le gouvernement porte l’entière responsabilité, et qui a entraîné une suspension des cours depuis trois mois dans la plupart des universités :

1. Nous refusons d’évaluer les enseignements qui soit n’ont pas été dispensés (dans 30 universités en piquet de grève aucun cours ne s’est tenu au second semestre), ou bien qui ont été dispensés dans des conditions de grève ne permettant pas un accès équitable des étudiants à ces contenus.

2. Nous appelons les enseignants-chercheurs et le personnel BIATOSS à ne pas organiser les examens et ce jusqu’à satisfaction de nos revendications.
Motion de la 9e CNU contre les répressions

La Coordination Nationale des Universités condamne toute répression à l’encontre de la communauté universitaire et scientifique dans son ensemble.

Elle appelle à soutenir tous les membres de la communauté universitaire et scientifique qui sont poursuivis dans le cadre du mouvement.

Elle rappelle que la grève est un droit constitutionnel et que les intimidations, les menaces, les insultes et les provocations sont une atteinte grave à ce droit et à la liberté individuelle.

Elle condamne par ailleurs les initiatives des administrations universitaires visant à mettre fin au mouvement : consultation électronique, référendum et vote sans débat.
Motion : « Il n’y a qu’une Université, c’est l’Université Publique »

La Coordination Nationale des Universités réunie le 29 avril 2009 en Sorbonne s’insurge de la publication au Journal officiel du 19 avril du décret n°2009-427 du 16 avril 2009 « portant publication de l’accord entre la République française et le Saint-Siège sur la reconnaissance des grades et diplômes dans l’enseignement supérieur »

Ce décret est une nouvelle attaque contre le principe de laïcité. Il est écrit dans ce décret : « Pour les Universités catholiques, les Facultés ecclésiastiques et les établissements d’enseignement supérieur dûment habilités par le Saint-Siège : aux grades et diplômes qu’ils délivrent dans les disciplines énumérées dans le protocole additionnel. Une liste des institutions ainsi que des grades et diplômes concernés sera élaborée par la Congrégation pour l’Education catholique, régulièrement tenue à jour et communiquée aux Autorités françaises ».

Cette phrase est purement scandaleuse pour deux raisons de fond :

* Alors que la DGES, dans une note « informative » impose les noms de domaines et de diplômes aux universités publiques, ce décret laisse les instituts catholiques dicter leur loi au Ministère. Alors que le pilotage bureaucratique n’a jamais été aussi explicite pour le service public, on laisse les mains totalement libres au secteur privé.
* Depuis 1885, les instituts catholiques ne sont plus des universités. Il n’y a qu’une Université en France et c’est l’Université publique.

CALENDRIER

Vendredi 1er mai : participation à la manifestation interprofessionnelle avec point de rendez-vous pour le cortège unitaire « enseignement supérieur et recherche ». Pour l’Ile-de-France : Pique-nique (avenue René Coty à partir de 12h30) pour fédérer les universités avant la manifestation.

Dimanche 3 midi – lundi 4 midi mai : 1001e heure de la ronde des obstinés, Paris, Parvis de l’Hôtel de Ville

Semaine du 4 mai : meeting unitaire des 8 confédérations syndicales pour qu’elles prennent une position ferme sur la question de l’enseignement primaire, secondaire et supérieur, et plus généralement sur le service public et la loi « mobilité des fonctionnaires ».

Jeudi 7 mai : manifestations locales

Mercredi 13 mai : 10ème Coordination Nationale des Universités à l’université de Marne- la-Vallée (co-organisée avec l’université de Paris 12)

Mardi 12 mai ou vendredi 15 mai (mandat donné aux porte-parole pour déterminer une date, avec une préférence pour le 12 mai) : journée nationale de manifestation à Paris et dans 5/6 grandes villes en convergence avec les autres secteurs

Jeudi 14 mai - vendredi 15 mai : journées d’action : lutter contre la précarité ; aller à la rencontre des écoles, des collèges et des actions ; soutenir les « laboratoires morts »

Jeudi 21- dimanche 24 mai : Marche obstinée de Chartres à Paris. Commission d’organisation : Delphine Helle (helle_delphine@gmail.com), Jérôme Chandesris (jerome.chandesris@etu.univ-rouen.fr), Théophile Gaudin (theophile_gaudin@live.fr), Wahby Mtir (06 59 02 87 58)

Jeudi 4 juin : The Academic Pride
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12/04/2009

Tour de passe-passe....

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La bataille contre l’école maternelle serait-elle de nouveau à l’ordre du jour ? En tout cas, Nadine Morano secrétaire d’Etat à la famille et Xavier Darcos, ministre de l’Education Nationale semblent s’y employer. C’est dans le journal du Dimanche, que la secrétaire d’Etat a dégainé la première en annonçant contre toute attente « un autre mode de garde venant compléter la palette déjà proposée, les jardins d’éveil pour les 2-3 ans". Dans cet entretien, elle affirme que ces jardins "seront intégrés dans les écoles lorsque cela est possible. Le coût de fonctionnement d’une place de crèche est de 13 000 euros par an, celui d’un jardin d’éveil de 7500 euros. Le financement de 8000 places est prévu dans la nouvelle convention que nous signerons avec la CNAF. Il sera croisé, CAF, collectivités locales, parents en fonction de leurs revenus comme pour une place de crèche, mais aussi les entreprises qui, dans le cadre de leur politique familiale, pourront financer les places de jardins d’éveil tout comme elles financent des places de berceaux".









La surprise de cette nouvelle annonce, est d’autant plus grande que le ministre Xavier Darcos, avait dernièrement lui-même changé de ton à propos de la maternelle. Et de donner d’autres gages en affirmant que les conditions d’inscriptions à l’école maternelle n’étaient pas modifiées à la rentrée 2009 et en mettant en sourdine les rapports Papon et Tabarot qui préconisaient la suppression de l’école maternelle avant 3 ans et son remplacement par un service payé par les familles, les fameux jardins d’éveil.


On se souvient aussi qu’il s’était lui-même confondu en excuse suite à ses propos sur la sieste et les couches et avait même signé dernièrement avec l’Ageem (association d’enseignants en maternelle) un accord rappelant l’importance de la maternelle. Ce dernier a aussi donné lieu à une distribution d’un guide aux parents sur les missions et le rôle de la maternelle .


Aujourd’hui, tout est-il oublié ? En tout cas, le ministre semble revenir sur sa parole donnée. Il soutient même Nadine Morano dans son projet. Jeudi 9 avril, il a déclaré que« cette expérimentation répond aux questions posées par les parents, dans certains territoires, sur l’accueil des enfants de un an à deux ans et demi et qu’elle ne remet pas en cause l’école maternelle ».


De son côté, le SNUipp porte une toute autre) analyse (
 Jardins d’éveil : subterfuge et tour de passe passe ! 8000 places partiellement financées et … 14 000 supprimées ). Pour ce dernier, « il s’agit bien avec cette annonce, de substituer à l’école maternelle, lieu d’éducation et d’apprentissage, une garderie beaucoup plus coûteuse pour les familles ». Un subterfuge, véritable tour de passe-passe qui remet en cause le principe de gratuité et aboutit à une réduction des ambitions du service public d’Education. Et le syndicat de conclure : « cette mesure revient sur la loi actuelle qui prévoit la scolarisation des enfants de moins de trois ans, en priorité, dans les écoles situées dans un environnement social défavorisé. 



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07/04/2009

Universités: la séquestration c'est tendance

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LIBERATION.FR
Société 07/04/2009 à 17h32
Les facs débordées par leurs étudiants

Les présidences de Rennes 2 et de la fac de Strasbourg envahies, le président de l'Université d'Orléans séquestré, tout comme celui du Crous de Paris, les jurys du bac menacés... Climat tendu dans les universités.



Ces jours-ci, mieux vaut avoir des compétences en gestion de crise si l'on est président d'université. Après Rennes 2 hier, c'est au tour des facs de Strasbourg et d'Orélans d'être investies aujourd'hui par les étudiants opposés à la loi LRU sur l’autonomie des universités.

A l'Université de Strasbourg (UDS), un groupe de 100 à 150 étudiants a investi lvers 16 heures la salle du conseil, perturbant une réunion de la présidence au cours de laquelle les 31 directeurs d'Unités de formation et de recherche (UFR) présents venaient de voter la fin du blocage des trois bâtiments de l'université réoccupés depuis la reprise des cours lundi.

Plusieurs isssues ont été barricadées mais il était encore possible de quitter la salle du conseil. Les étudiants ont lu un appel à la présidence dans lequel ils dénoncent entre autres le fait que le grand amphithéâtre d'un des bâtiments occupés ait été scellé par des vis et des barres de fer.

Lundi, l'assemblée générale des étudiants avait voté à une large majorité le blocage des locaux de la présidence de l'Université de Strasbourg (UDS) et de plusieurs facultés, tandis que la présidence avait menacé de faire appel à la police «en cas de débordements».

A Orléans, Depuis 14 heures, une grosse soixantaine d’étudiants, essentiellement issus de la coordination nationale étudiante, retiennent Gérald Guillaumet, le président de l’université, dans son bureau du Château d’Orléans La Source. Les étudiants demandent au président de prendre des positions plus tranchées face à sa ministre Valérie Pécresse.

Même méthode mais atmosphère plus tendue au Crous de Paris, où des étudiants ont retenu pendant presque deux heures le directeur de l'établissement. La police est intervenue avec violence pour évacuer les lieux. Les revendications sont cette fois sur la baisse des tarifs de tous les services du Crous, et l'augmentation du nombre et du montant des bourse, la création de postes supplémentaires Biatoss (Bibliothécaires, ingénieurs, administratifs, techniciens, ouvriers, de service et de santé).

Autre signe de tension ces jours-ci, le conflit pourrait maintenant affecter le lycée et le passage du bac: des universitaires commencent en effet à envoyer dans leurs rectorats des lettres refusant de siéger dans les jurys de baccalauréat (jurys présidés par des universitaires).












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31/03/2009

Quand les manifestants réussissent leur coup (2 dépèches)

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Les lycées d'Albi et de Toulouse renvoient chez lui l'envoyé de Sarkozy
Libération.fr

La police inaugure la Cité de l’immigration

Mémoire . Le ministre Eric Besson a été conspué, hier, malgré la présence massive des forces de l’ordre.

LIBERATION.FR

CATHERINE COROLLER


Eric Besson savait qu’il allait être chahuté. La preuve, le nombre inhabituel de policiers, non seulement à l’extérieur de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration (CNHI), dans le XIIe arrondissement de Paris, mais, plus étonnant, à l’intérieur, alors que les invités avaient été strictement filtrés à l’entrée. Hier matin, le ministre de l’Immigration était censé inaugurer la médiathèque flambant neuve de la CNHI. Egalement annoncés, trois de ses collègues : Xavier Darcos, ministre de l’Education nationale, Christine Albanel, ministre de la Culture, et Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur. Les deux dernières s’étant décommandées, restaient Besson et Darcos.






Les lycées d'Albi et de Toulouse renvoient chez lui l'envoyé de Sarkozy

Hier, 21h51
Libération.fr

RÉFORME DES LYCÉES. Tout directeur de Sciences-Po Paris qu'il est, il y aura des trous dans la copie que Richard Descoings doit remettre au

président Sarkozy au mois d'octobre prochain. Ce lundi matin déjà, les professeurs du lycée Bellevue à Albi ont boycotté sa réunion. Cette après-midi, c'est une trentaine de lycéens et étudiants qui ont empêché la rencontre qu'il devait avoir avec 120 chefs d'établissement de l'Académie au lycée Rive Gauche à Toulouse Si Sarkozy n'est pas tout à fait Charlemagne inventeur de l'école, Richard Descoings est en tout cas son missi dominici. Il parcourt le pays de France pour y préparer la réforme du lycée concoctée par le gouvernement. La tâche peut s'avérer ingrate. La banderole barrant l'entrée du lieu de réunion laissait peu de place à la négociation : Vous n'êtes pas le bienvenu. De bonne composition, l'homme est tout de même venu à la rencontre des manifestants pour tenter d'engager le dialogue. Sauf que personne, dans la chaîne humaine interdisant l'entrée du lycée Rive gauche, ne semblait disposé à faire causette. «On est là pour montrer à M. Descoings que sa réforme, on n'en veut pas», déclare Florian Gély, porte-parole de la coordination des lycéens de Toulouse. «Cela fait un an et demi que le gouvernement ne veut pas entendre nos revendications. Ce qu'on veut, c'est plus de moyens pour le lycée, 25 élèves par classe, pas de concurrence entre les lycées et pas de suppression de postes», ajoute-t-il. Il y a les Sciences politiques et la pratique politique. Le rapport de forces n'était peut-être pas du côté de Richard Descoings, ce lundi. En sciences politiques appliquées, cela s'appelle ne pas insister. La réunion a été tout bonnement annulée. LAb. et GLv.
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L’inauguration était fixée à 11 h 30. Le quartier bouclé, les collectifs de sans-papiers et leurs soutiens cantonnés de l’autre côté de la place derrière des barrières. Arrivée avant tout le monde, Marisa Bruni-Tedeschi, la mère de Carla. «Je suis aussi une immigrée», susurre-t-elle . L’occasion, il est vrai, est solennelle. Alors que la cité a ouvert ses portes en octobre 2007, elle n’a toujours pas été officiellement inaugurée. Nicolas Sarkozy et le Premier ministre François Fillon n’y ont jamais mis les pieds, même pas à titre privé. Brice Hortefeux, le prédécesseur d’Eric Besson, y est venu deux fois en catimini. Ce manque ostensible d’intérêt est étonnant car la cité a le statut de musée national.

L’ouverture de la médiathèque faisait donc figure d’inauguration officielle. Premier temps, Besson et Darcos visitent la médiathèque qui porte le nom d’Abdelmalek Sayad, sociologue franco-algérien. Second temps, ils reviennent dans le forum, situé au cœur du musée, et grimpent sur une estrade pour prononcer un discours. Des voix s’élèvent alors. «Arrêts des rafles, arrêt des expulsions !» «Solidarité avec les sans-papiers». Les policiers bondissent. On comprend le pourquoi de leur présence en nombre. Les cris reprennent. La plupart des slogans visent Eric Besson : «ministre de la honte», «ministre des rafles»,«fasciste». Xavier Darcos, aussi, est interpellé : «Est-il indispensable de salir l’Education nationale en l’associant au ministère des expulsions ?» Parmi les manifestants, des intermittents du spectacle et des étudiants.

Sur la scène, Jacques Toubon, le président de la CNHI, tente en vain de ramener le calme. Eric Besson affiche un petit sourire. Xavier Darcos a fait un pas en arrière comme s’il se désolidarisait de ce qui se passe. Un manifestant tente de monter sur l’estrade. Il est plaqué au sol et emmené dehors. Les deux ministres sont prudemment exfiltrés. Certains invités sont furieux contre les manifestants. «La veuve d’Abdelmalek Ayad était là, et cela m’a fait de la peine qu’ils empêchent qu’hommage lui soit rendu», explique Fatima Besnaci-Lancou, présidente de l’association Harkis et droits de l’homme.

Xavier Darcos monte dans sa voiture et disparaît. Réfugié dans la médiathèque dont la porte est gardée par la police, Eric Besson fait venir quelques journalistes. S’attendait-il à un tel accueil ? «On avait compris que les invitations avaient été distribuées généreusement et largement, et étaient passées de main en main», affirme-t-il. A-t-il hésité à venir ? «Fallait-il annuler ou pas ? Je me suis dit : "J’y vais."» Son prédécesseur n’a pas mis publiquement les pieds à la cité, par peur sans doute des manifestations hostiles. Eric Besson adopte la posture inverse. «Le peuple français dans sa très grande majorité adhère à ma politique. Il pense qu’il faut maîtriser les flux migratoires», assure-t-il. Quant aux associations, «elles n’ont aucune légitimité». Droit dans ses bottes, le ministre de l’Immigration. D’ailleurs, si Jacques Toubon le réinvite, il reviendra, assure-t-il. Petit sourire aux lèvres, il persiste et signe : «Personnellement je suis partisan de recommencer cette inauguration.»





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20/03/2009

darcos et les chiffres "oubliés"

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Le ministère de l'Education nationale retarderait-il volontairement la publication des études statistiques sur le système éducatif pour l'année 2008 ? C'est ce que laisse entendre un article de Bakchich.info.

Des enquêtes statistiques sur l'état de l'école publique sont régulièrement publiées, chaque année. "Mais cette année, bon nombre de ces données pour 2008, n’ont toujours pas été publiées."







Le ministère de l'Education nationale retarderait-il volontairement la publication des études statistiques sur le système éducatif pour l'année 2008 ? C'est ce que laisse entendre un article de Bakchich.info.

Des enquêtes statistiques sur l'état de l'école publique sont régulièrement publiées, chaque année. "Mais cette année, bon nombre de ces données pour 2008, n’ont toujours pas été publiées."

"Ce n’est pourtant pas faute d’avoir mené les enquêtes, prêtes depuis le printemps 2007. Elles ont été réalisées, en temps et en heure, par la très sérieuse Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP)" précise l'enquête.
Ainsi, selon Bakchich, une vingtaine de notes - fin prêtes - de ce centre d'étude n'ont pas été publiés pour l'année 2008. "Tandis que les années passées, 15 études en moyenne avaient été publiées, aujourd’hui, seules deux sont mises à l’honneur."
Parmi les études qui attendent d'être publiées "se trouvent celles qui concernent la démographie. Soit les projections d’effectifs, c’est-à-dire l’évolution du nombre d’élèves inscrits dans le public d’une année sur l’autre."

"Xavier Darcos s’est appuyé sur une baisse des effectifs prévue pour expliquer la suppression (ou «non remplacement») des 13 500 postes d’enseignants à la rentrée prochaine", rappelle Bakchich. "De là à soupçonner le ministre de planquer volontairement les données, il y a un pas. Qu’on aimerait ne pas avoir à franchir."
Le ministère concède lui-même que la publication des données de 2008 est retardée à cause d'"incidents incontrôlables".

"Contacté par Bakchich, le ministère de l’Education nationale a expliqué qu’il était de bonne foi, les quelques retards n’étant dus qu’à des problèmes techniques au moment de la reproduction. « Ces problèmes arrivent de temps en temps, il y a parfois des incidents incontrôlables ». « Par ailleurs, ajoute l’interlocutrice du ministère, Mireille Sybille, ce ne sont pas des diffusions en temps réel. Il n’y a pas d’exacte adéquation entre la parution et la diffusion des textes.»"

(par Ken Tan)


source:http://www.arretsurimages.net/index.php






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13/03/2009

Procès public place de la Sorbonne

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Sarkozy, Darcos et Pécresse en procès à la Sorbonne
RUE89
Par Marie Conquy | Etudiante en journalisme | 13/03/2009 | 20H59

Ils étaient plusieurs centaines réunis place de la Sorbonne pour assister ce vendredi après-midi au « procès de la bande des trois » : Nicolas Sarkozy, Xavier Darcos et Valérie Pécresse. Une mobilisation originale et festive organisée par les enseignants en histoire de Paris-I pour montrer au gouvernement que le mouvement de protestation ne faiblit pas. Depuis plusieurs jours, une information pour le moins surprenante circule sur Internet :







« Procès devant les très doctes pères de la Sorbonne de Sarkozy et de ses complices, les très atroces, très horrifiques et très horribles Xavier Darcos et Valérie Pécresse, accusés d'hérésie, de parjure et de blasphème envers l'illustre Université et le Bien Public. Le tribunal prononcera son jugement sur le parvis de la Sorbonne. » (Voir la vidéo)

Après les manifestations, occupations et autres blocages, le comité de mobilisation de l'université Paris-I Panthéon-Sorbonne a souhaité mettre en place de nouvelles formes d'action.

Une dizaine d'enseignants en histoire de la Sorbonne, déguisés, sont entrés en scène pour cette parodie de procès. Nicolas Offenstadt, maître de conférences à Paris-I, explique la cause de ce rassemblement :

« C'est l'ensemble du système éducatif français que l'on souhaite abattre et toute forme de pensée critique. » (Voir la vidéo)


Le procès s'ouvre avec le fou-rire du public :

« Vous avez devant vous trois accusés, la liste des crimes qui leur est reproché est longue : tentative d'assassinat, complot et conspiration, vol et extorsion, outrage blasphème, parjure et hérésie contre l'université, le savoir et le bien public. »

Le parquet de la Sorbonne entame son réquisitoire à l'encontre de Nicolas Sarkozy :

« La cour cherche à comprendre ce qui peut vous pousser à démanteler avec une telle rage les établissements d'enseignement supérieur et tout le système public de l'Education nationale. Quel traumatisme explique que vous agissiez ainsi ? »

Pour simple réponse, le faux Nicolas Sarkozy soulève son téléphone et appelle « Carlita ». Les arguments de défense des deux autres accusés ne sont pas plus convaincants.

A l'énoncé du verdict, pas de surprise : coupables. Plus étonnantes, leurs condamnations. Hormis leur destitution, Xavier Darcos est contraint « au port de couche à vie » et Nicolas Sarkozy à « l'écartèlement de toutes ses Rolex ».

Nicolas Offenstadt se réjouit du succès de cette nouvelle forme de mobilisation et explique que les enseignants ne comptent pas en rester là :

« Le mouvement va continuer et se durcira s'il n'y a pas d'avancées significatives car les enjeux sont trop lourds. La semaine prochaine, la Sorbonne va organiser des cours libres, ouverts à tous et beaucoup d'enseignants seront mobilisés pour la journée d'action nationale du 19 mars. »







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10/03/2009

11 MARS JOURNEE D ACTION EDUCATION

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Appel des enseignants et enseignants-chercheurs de l’Université Marne-la-Vallée

Menaces sur l’éducation,
de la maternelle à l’université


Les enseignants et enseignants-chercheurs de l’Université Marne-la-Vallée entament leur cinquième semaine de grève, dans le cadre d’un mouvement national totalement inédit par son ampleur et son caractère unitaire.
Ils refusent notamment avec force le projet de réforme de la formation et du recrutement des enseignants du primaire et du secondaire.

Vous savez, moi je recrute 14 000 personnes ; on va les trouver les gens pour passer nos concours. Xavier Darcos sur RMC, le 12 février 2009.

Ce projet Darcos-Pécresse a deux dimensions essentielles :
• la « mastérisation » de la formation des enseignants. Durant deux années, les étudiants prépareront un diplôme de master enseignement ; et, dans ce cadre, ils seront aussi formés pour passer le concours de recrutement, au cours de la deuxième année ; par conséquent, les étudiants qui échoueront au concours disposeront d’un diplôme qui les qualifiera malgré tout au métier d’enseignant : ce sont les « reçus-collés » ;
• la disparition de l’ancienne année de stage. Elle est remplacée par de petits stages dispersés durant les années de master ; sitôt après la réussite au concours, l’enseignant se trouvera en pleine responsabilité face à ses classes.

Pourquoi refuser ce décret ?
• Il précipite les enseignants dans la précarité, en permettant le recrutement d’enseignants précaires titulaires d’un master enseignement mais ayant échoué au concours (les « reçus-collés »). À terme, cela remet en cause le statut même de fonctionnaires et l’existence des concours nationaux, d’autant que les postes mis au concours sont toujours moins nombreux. Il ne s’agit pas d’une menace vague, comme le montre l’évolution des statuts à la Poste et à France-Telecom.
• L’allongement de la durée des études et la disparition du stage rémunéré sont socialement injustes.
• Avec la disparition de l’année de stage, les nouveaux enseignants se trouveront à temps plein devant les élèves sans avoir quasiment aucune expérience professionnelle.

La réforme n’enterre pas les IUFM, mais toute formation professionnelle, et cela uniquement pour des raisons budgétaires.

Les enseignants du primaire et du secondaire, ainsi que les lycéens, se sont maintes fois mobilisés ces dernières années, et cette réforme-ci pourrait sembler n’être qu’une mesure parmi d’autres qui fragilisent le service public d’éducation. Mais en réalité, elle est le levier essentiel pour faire disparaître les fonctionnaires de l’Éducation nationale.

On peut gagner : le gouvernement a déjà dû reconnaître notre mécontentement. Unis, nous pouvons cette fois le faire reculer.

Venez nombreux à la manifestation nationale du 11 mars 2009 !

Journée nationale de manifestations

En convergence avec le premier et le second degré. Les rendez-vous ...

* Angers place de la préfecture 17 heures
* Annecy Mairie d'Annecy le Vieux 12h30
* Besançon Place de la Révolution 14 h
* Bordeaux Place de la Victoire 14 h
* Brest Place de la Liberté 18 h
* Caen Place du Théâtre 14h30
* Calais Devant l'université 13h30
* Chambéry Place de la Sasson 14h30
* Clermont-Ferrand Boulevard Gergovia (fac de lettres) 14 h
* Le Havre Parvis de l’Université 14h30
* Le Mans Maison des Associations 14 h30
* Lille Porte de Paris 14h30
* Lyon Place des Terreaux 14 h
* Grenoble 12h30 sur le Parvis de la BU
* Marseille (avec Toulon) de Saint Charles ou Castellane à 14 h pour aller au Vieux Port
* Montpellier Opération Résistance Universitaire – Place de la Comédie de 10h à 18 h & Manifestation Place du Peyrou l’après midi
* Nancy 15h Place Maginot
* Nantes Place du Commerce 16h30
* Nice Campus Valrose 14 h
* Orléans Cathédrale 14 h
* Paris (avec Amiens) République vers Nation 14h30
* Pau Complexe de la République 11h30
* Reims Maison des syndicats 14h30
* Rennes Place de la Mairie 14 h
* Rouen Place de la Cathédrale 14h30
* Saint-Etienne 14h30 devant l'Hotel de Ville
* Strasbourg Parvis de la fac de droit (Place d’Athènes) 13 h
* Toulon : 10h00 Lycée D'Urmont Durville
* Toulouse Place du Capitole 14h30
* Tour Place de la Liberté 14h
* Et dans d’autres villes : Morlaix (Mairie), Quimper (Place de la Résistance), etc.

Source liste manifs : SNESUP







**********ecrire ton article ici (supprime cette ligne)**********







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13/02/2009

Darcos boycotté

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La réforme de la formation des enseignants à son tour contestée

il y a 47 min
AFP Emmanuel DEFOULOY


La réforme de la formation des enseignants est devenue à son tour la cible des mécontentements: les universités ont boycotté vendredi la remise des projets de masters nécessaire à cette réforme, alors que le ministre de l'Education Xavier Darcos a été jugé "insultant" à ce sujet.



Jusqu'alors, la mobilisation universitaire contre la réforme du statut des enseignants-chercheurs avait un peu masqué la grogne grandissante contre la réforme de la formation des professeurs des écoles, collèges et lycées.

Mais des désaccords de fond entre les opposants à cette réforme et les deux ministères qui en sont chargés, Education nationale et Enseignement supérieur, ont éclaté vendredi au grand jour: sur l'aspect pratique de la formation et sur le calendrier de la réforme.

Celle-ci prévoit que les enseignants, des écoles aux lycées, soient recrutés à partir de 2010 au niveau "master 2" (bac+5) et que les néo-titulaires soient revalorisés. Elle supprime l'année de stages en alternance rémunérée en IUFM et instaure des stages en master.

Enfin, les formations incomberont aux universités et non plus aux Instituts de formation des maîtres (IUFM), à charge pour les universités de confectionner des projets de masters "enseignement".

La prise de position jeudi de la Conférence des présidents d'université a changé la donne: consciente de l'impopularité de cette réforme dans la communauté universitaire, la CPU en a demandé le report à 2011.

Aussitôt M. Darcos a repoussé cette demande. Mais, il a ajouté qu'il n'aurait pas besoin des universités et de "discussions sibyllines" pour organiser ses concours de recrutement en 2010, et que la formation actuelle était peu pratique, la comparant à un "simulateur de vol".

Les réactions vendredi ne se sont pas fait attendre: "contrevérités" et propos "méprisants" pour les présidents d'université et directeurs d'IUFM, "supéfiants", "insultants" et "scandaleux" pour le Sgen-CFDT, "indignes d'un ministre de la République" pour le Snesup-FSU.

Actuellement, un futur maître d'école effectue pendant l'année un stage devant classe d'un jour par semaine, ainsi que six semaines entières (soit 216 heures). Un futur professeur de collège ou lycée passe, lui, 6 à 8 heures en classe par semaine toute l'année (au moins 216 heures).

"Il est donc totalement mensonger de prétendre que 'de temps à autre, ils vont remplacer un professeur absent' et de comparer cette formation à une simple 'simulation de vol'", ont dénoncé les présidents d'universités et d'IUFM.

Au contraire, de nombreux opposants jugent que la réforme va réduire dangereusement la formation devant une classe.

Elle prévoit des stages d'observation et de pratique accompagnée en master, des stages en responsabilité de "108 heures maximum" en master 2 pour 40.000 étudiants (120.000 ont passé les concours en 2007 pour quelque 15.000 reçus) et un "tutorat" de 3 heures par semaine la première année d'enseignement.

Mais le désaccord porte aussi sur le calendrier: la CPU demande le report à 2011, ce que M. Darcos refuse, le PS jugeant que par ce "mépris" le ministre "prend le risque d'un affrontement durable".

En effet, les universités, dans leur grande majorité, s'apprêtaient vendredi à refuser de transmettre d'ici la date limite de lundi les "maquettes" de masters nécessaires à la réforme. Des cérémonies de "non remise" de ces maquettes ont été organisées vendredi à Bordeaux et à Paris.

Vendredi soir, le délai a été repoussé au 31 mars.







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12/02/2009

Ces ministres en perdition, assistés par médiateur

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Jégo incapable de résoudre la crise en Guadeloupe, Pécresse débordée par les enseignants-chercheurs, Darcos face aux lycéens…
Tous ces membres du gouvernement ont un point commun: un médiateur, qui joue leur rôle.

(Source : http://www.liberation.fr/politiques/0101318998-ces-ministres-en-perdition-assistes-par-mediateur)

***

Le gouvernement va mal. Brinquebalant, le vernis est craqué de partout. Ses membres sont sous assistance. Très en vogue, la béquille ministérielle, plus communément appelée «médiateur». Doux euphémisme pour «ministre désavoué et/ou incompétent».

Prenez Jégo. En mars 2008, ce sarkozyste pur jus est récompensé de sa fidélité par le poste de secrétaire d’Etat à l’Outre-mer. Pas de chance, le 20 janvier, une grève générale débute en Guadeloupe. Le sous-ministre attend 12 jours pour se rendre dans l’île. Incapable de trouver une sortie de crise, il revient en catimini à Paris, dans la nuit de dimanche à lundi. Avant de repartir mardi soir, mais flanqué de deux médiateurs, chargés de négocier à sa place. Deux béquilles valant mieux qu’une dans son cas.

Désignés par Matignon, les deux désamorceurs de crise se nomment Jean Bessière, directeur général adjoint du travail, et Serge Lopez, directeur général du travail d’Aquitaine. Yves Jégo, lui, assure tranquillement n’avoir «pas le sentiment» d’être désavoué. «Le rôle des médiateurs va être celui, difficile, d’accoucher d’un accord», dit-il. Et lui d’avaler des couleuvres.

Grillée pour la négociation

Autre portefeuille, même punition. La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse, en proie à la fronde des enseignants-chercheurs et grillée pour la négociation, a aussi droit à sa médiatrice. Entre deux journées de mobilisation, Claire Bazy-Malaurie est désignée – officiellement par Valérie Pécresse – pour «retravailler» le décret controversé qui modifie le statut des enseignants-chercheurs.

Sa mission ? «Recevoir tous les membres de la communauté universitaire, les organisations représentatives, les conférences, etc., pour écouter, connaître leurs observations (…) et éventuellement leurs propositions», a-t-elle expliqué, pour «construire un nouveau texte» au final. Autrement dit: le job de la ministre. «Le travail est désormais entre ses mains», a reconnu elle-même Valérie Pécresse.

Inexistence

L’ensemble de l’éducation est mal-en-point. Puisque le mois dernier, son collègue de l’Education national, Xavier Darcos, s’est vu aussi affubler d’une aide, en la personne de Richard Descoings, directeur de Sciences Po Paris. Le 12 janvier, Nicolas Sarkozy l’a bombardé à la tête d’une «mission» chargée de «conduire la concertation» pour la réforme des lycées, officiellement repoussée d’un an, après la forte mobilisation des lycéens. «C’est moi qui ai souhaité que Richard Descoings vienne m’aider, je vais lui faire une lettre de mission aujourd’hui pour bien préciser comment j’entends voir son travail s’organiser», tentait d’assurer Darcos.

Autre ministre à briller par son inexistence: Bernard Laporte. Nicolas Sarkozy lui a carrément retiré l’une de ses prérogatives. C’était aussi le 12 janvier. Jusque-là secrétaire d’Etat chargé de la Jeunesse et des Sports, Laporte se voit déchargé de la jeunesse – qui peut citer une de ses actions en la matière ? – confiée au haut-commissaire aux Solidarités actives Martin Hirsch.

A qui le tour ?

Qui sera le prochain ? Dati ? Son sort est scellé. Sauf surprise, elle quittera le gouvernement en juin après avoir été élue députée européenne. Peut-être Bachelot, avec la réforme de l’hôpital. La réforme du nombre d’échelon administratif (départements, régions, etc) pourrait aussi donner du fil à retordre à la ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie et son secrétaire d’Etat Alain Marleix, chargé des collectivités territoriales. Et Bernard Kouchner ? En difficulté après la sortie du livre de Péan, il aura peut-être besoin de l’«erreur» Rama Yade – c’est ainsi qu’il avait qualifié la création du secrétaire d’Etat aux Droits de l’Homme – aujourd’hui devenue personnalité politique préférée des Français…




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04/02/2009

Darcos, "tente d’imposer sa réforme de la seconde en catimini"

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*****AFP 28.01.09 Le ministre de l’Education, Xavier Darcos, "tente d’imposer sa réforme de la seconde en catimini" à travers des expérimentations prévues dès la rentrée 2009 dans une centaine de lycées, a dénoncé mercredi le président de la commission Education à l’association des Régions de France, Jacques Auxiette, dans un communiqué.***






AFP 28.01.09 Le ministre de l’Education, Xavier Darcos, "tente d’imposer sa réforme de la seconde en catimini" à travers des expérimentations prévues dès la rentrée 2009 dans une centaine de lycées, a dénoncé mercredi le président de la commission Education à l’association des Régions de France, Jacques Auxiette, dans un communiqué.


"A la demande du ministre de l’Education nationale, les recteurs d’académie viennent d’adresser aux chefs d’établissement un courrier les incitant à proposer la candidature de leur lycée à l’expérimentation dès la rentrée 2009 de certaines dispositions initialement prévues dans la réforme de la seconde", a indiqué M. Auxiette, qui est aussi président de la commission Education à l’association des Régions de France.


Il a joint à son communiqué une copie d’un de ces courriers adressé à des proviseurs de lycées d’enseignement général et technologique. "Cette méthode qui consiste à faire un effet d’annonce autour du retrait du texte et simultanément de vouloir passer insidieusement en force ne peut que conduire à une radicalisation de l’ensemble de la communauté éducative et à s’interdire toute possibilité de réformer intelligemment l’Education nationale pour de nombreuses années", a-t-il ajouté.


Le président de la région Pays-de-la-Loire "demande instamment au ministre de raison garder et de lancer dans les meilleurs délais la concertation annoncée".





03/02/2009

Bientôt le "chausse-toi pov' con"?

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Après ceux sur Bush et sur le Premier ministre chinois, le lancer de chaussure devient une mode... qui débarque en France!
Ce mardi, pour manifester leur opposition au projet de réforme de leur statut, les enseignants-chercheurs se sont rassemblés devant le ministère de l'Enseignement supérieur pour organiser une opération "coup de pompe"....





Pourquoi les enseignants-chercheurs font-ils grève?

Pour exiger le retrait du décret modifiant leur statut. Ce décret prévoit de donner plus d'autonomie aux présidents d'université et 1000 suppressions de postes sont prévues cette année dans les universités.

Les enseignants-chercheurs appellent à des journées d'action les 5 et 10 février prochain.

Leur ministre de tutelle, Valérie Pécresse, leur a assuré que leur profession n'était pas concernée par ces suppressions de postes.

(Sources: BFM, i-Télé)

13/01/2009

Voeux de Sarkozy à l'Éducation : heurts entre manifestants et policiers

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Avant les voeux de Nicolas Sarkozy au personnel de l'Éducation nationale , à Saint-Lô, dans la Manche, des heurts se sont produits entre policiers et manifestants empêchés de rejoindre les abords de l'école visitée par le président de la République. Quelque 2.000 manifestants au total, selon la police, se sont rassemblés.



La vitrine d'un magasin de vêtements du centre-ville a été brisée dans une bousculade et des gaz lacrymogènes ont été lancés par les forces de l'ordre. Aux abords de l'école Calmette et Guérin, où le président de la République a assisté à une séance de soutien scolaire dans un quartier périphérique de Saint-Lô, 300 à 400 personnes se sont réunies, cette fois, dans le calme. "De l'argent pour l'Éducation, ça fera moins de gens en prison", "Non à la fin des Rased (Réseaux d'aides spécialisées aux enfants en difficulté, NDLR)", ont scandé les manifestants en utilisant également des sifflets.

Les principales fédérations de l'Éducation nationale ont boycotté les voeux de Nicolas Sarkozy en raison de la "tension" actuelle. Au moment même où il a prononcé son allocution, elles devaient donner une conférence de presse à Paris pour faire connaître leurs "voeux pour l'Éducation".

*************************

(Source: http://sauvons-lecole.over-blog.com)

De nombreux incidents entre manifestants et force de l'ordre ont émaillé la visite lundi de Nicolas Sarkozy à Saint-Lô pour ses voeux à l'Education, suscitant les protestations des syndicats qui ont critiqué l'action du très important dispositif policier mis en place.


Neuf personnes ont été légèrement blessées, selon un bilan des pompiers qui précise que trois ont pu être soignées sur place et six autres ont été conduites à l'hôpital.

Le bilan des pompiers précise par ailleurs que "deux policiers ont été blessés par des jets de projectile et ont été soignés sur place".


Des sources syndicales ont indiqué que onze lycéens et militants syndicaux avaient été interpellés, tandis que le directeur de la sécurité publique de la Manche, Philippe Bourgade, a pour sa part annoncé 14 interpellations dont "six ou sept mineurs".


Au total 5.000 personnes, selon les organisateurs, 2.000 selon la police, avaient répondu à l'appel à manifester des syndicats, partis de gauche et organisations anti-nucléaires contre la politique de M. Sarkozy, en particulier dans le domaine de l'Education.


Mais le regroupement des manifestants a été compliqué par l'important déploiement de forces de l'ordre, qui ont verrouillé dans la matinée les accès aux lieux où le président Sarkozy devait se rendre et contribué ainsi à disséminer dans la ville des petits groupes de manifestants en colère, ont constaté les journalistes de l'AFP sur place.


Les responsables syndicaux ont dénoncé une volte-face de dernière minute des autorités. "Le parcours de la manifestation avait été défini en accord avec la préfecture, et ce matin on nous a empêché de l'emprunter comme cela avait été prévu", a protesté Jean-Paul de Roubin, responsable FSU.


"Tout a été mis en place pour qu'on ne retienne de cette journée que les incidents alors que c'était une manifestation très massive et très pacifique", a déclaré Ralph Lejamtel, secrétaire départemental de la FSU pour la Manche.

Le directeur de la sécurité publique a affirmé de son côté "qu'il n'y a avait pas de défilé prévu" et que c'était "avant tout un rassemblement" qui avait été annoncé.


Lors de heurts en plusieurs endroits du centre ville, une vitrine d'un magasin de vêtements du centre-ville a été brisée dans une bousculade, et des gaz lacrymogènes ont été lancés par les forces de l'ordre.

Des incidents ont également eu lieu à proximité du centre culturel Jean-Lurçat en centre-ville, où le président de la République a prononcé son discours de voeux aux personnels de l'Education nationale.

Des petits groupes cagoulés ont envoyé des projectiles sur les forces de l'ordre qui ont répliqué avec des gaz lacrymogènes.


Des heurts se sont enfin produits en début d'après-midi à proximité du commissariat de police, où des manifestants s'étaient regroupés pour dénoncer les interpellations auxquelles avait procédé la police.

Selon M. Bourgade, les mineurs interpellés devaient être relâchés dans la soirée et seront convoqué ultérieurement à un "stage de formation civique" à la demande du parquet.

Les majeurs devraient également être relâchés "dans la foulée", plusieurs d'entre eux risquant une amende, a-t-il indiqué.



12/01/2009

Sarkozy veut créer un haut- commissariat à la Jeunesse

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Le chef de l'État devrait annoncer la nomination de Martin Hirsch à la tête de cette nouvelle instance lundi, lors de ses voeux aux personnels de l'Education à Saint-Lô. Les fédérations syndicales ont décidé de boycotter la cérémonie.
(Le Figaro)



Après le recul sur la réforme du lycée, Nicolas Sarkozy et Xavier Darcos se rendent lundi à Saint-Lô (Manche) pour un dé­placement consacré à l'éducation. Il s'agit, pour le président de la République, d'affirmer qu'il poursuit son action réformiste et de soutenir son ministre alors que lycéens et enseignants annoncent des grèves pour protester contre les suppressions de postes.

L'un des axes du propos présidentiel sera consacré au malaise de la jeunesse. Ce n'est en effet, selon le chef de l'État, pas tant la réforme du lycée qui a précipité les jeunes dans la rue qu'une inquiétude liée à leur avenir. Il entend s'intéresser aux problèmes de la jeunesse déscolarisée comme à ceux des diplômés qui entrent sur le marché du travail.

Auditions tous azimuts

Pour relever ce nouveau défi, le président devrait annoncer la création d'un haut-commissariat à la Jeunesse sous la responsabilité du premier ministre sur le modèle du haut-commissariat aux Solidarités actives, dont Martin Hirsch a la charge. Son nom était évoqué ce week-end pour en assurer la direction.

Ce haut-commissariat re­prendrait en partie les attributions de Bernard Laporte, se­­crétaire d'État au Sport et à la Jeunesse. Il pourrait aussi s'intéresser à la ré­forme du lycée.

Nicolas Sarkozy insistera sur cette réforme, aujourd'hui mise entre parenthèses. Elle n'est pas abandonnée, va-t-il réaffirmer. Des auditions tous azimuts ont déjà débuté. Syndicats d'en­seignants, organisations ly­cé­en­nes, fédérations de parents d'élèves, associations familiales auront voix au chapitre au même titre que l'Association des Régions de France.

Trois personnes, placées sous l'autorité de Xavier Darcos, seront chargées de formuler des propositions dans le cadre d'une mission sur le sujet. Outre Jean-Paul de Gaudemar, artisan de la précédente réforme du lycée, une personnalité «d'ouverture, mar­quée à gauche et connaisseuse en matière d'éducation» devrait être nommée. Dimanche, le nom du di­recteur de Sciences Po, Richard Descoings, circulait avec insistance.

Rassurer les enseignants

«L'objectif de cette réforme n'est pas de supprimer des postes», mais d'améliorer le fonctionnement du lycée, dit-on régulièrement à l'Élysée. Pour autant, le rythme des suppressions de postes déjà prévues par le gouvernement se poursuivra. L'idée d'un meilleur accompagnement des élèves reste l'axe majeur de la réforme. La mission sur le lycée s'appuiera sur le «document de convergence» signé par les syndicats en juin dernier. Ce texte, qui reconnaît la nécessité d'une réforme, encourage une plus grande souplesse dans les parcours des lycéens.

Enfin, Nicolas Sarkozy devrait faire un geste en direction des enseignants. Il entend notamment les rassurer au sujet de la réforme des concours de l'enseignement, liée à l'intégration des IUFM dans les universités. Des aides devraient être annoncées pour les candidats aux concours.


09/01/2009

Éducation : le ministre lâche encore du lest

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Les trois principaux syndicats de l'Education ont annoncé ce jeudi que le ministre de l'Education, Xavier Darcos, accepterait de lâcher du lest sur la question des enseignants en "Rased" (Réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté) en ramenant de 3.000 à 1.500 le nombre des postes supprimés en 2009.


Xavier Darcos aurait lâché du lest sur la question des enseignants en "Rased" (spécialistes de la difficulté scolaire) en ramenant de 3.000 à 1.500 le nombre des postes supprimés en 2009, ont affirmé jeudi les trois principaux syndicats de l'Education, le SNUipp-FSU, le SE-Unsa et le Sgen-CFDT.

Le budget 2009 tel qu'il a été voté en décembre prévoit de "sédentariser", c'est-à-dire de confier un enseignement ordinaire devant une classe entière, à l'année, 3.000 enseignants en "Rased", ce qui équivaut à la suppression de 3.000 postes.

Selon le SE-Unsa, le ministre de l'Education aurait déclaré mercredi soir que "sur les 3.000 postes devant être transférés devant classe, 1.500 correspondront à des postes vacants (et donc retourneront devant une classe ordinaire) et 1.500 seront affectés dans les écoles en surnuméraire". "Ces derniers n'auront donc pas la charge d'une classe", a affirmé le syndicat.

Interrogé, le ministère n'a pas confirmé ces informations. Le ministre doit préciser sa position dans une lettre que les organisations syndicales attendaient ce jeudi.

Par ailleurs, une série de manifestations s'est tenue dans toute la France ce jeudi, à l'appel des organisations lycéennes, l'UNL et la Fidl. Ces dernières avaient appelé à s'opposer aux suppressions de postes inscrites au budget 2009 (13.500).

Au final la mobilisation aura été mesurée. Une vingtaine de lycées parisiens sur 104 au total, étaient "perturbés" ce jeudi matin par des "barrages filtrants", a indiqué le rectorat de Paris, même si "dans la majorité des cas, les élèves ont pu entrer en cours", a-t-il été ajouté.

La Fidl a signalé de son côté vingt-sept lycées "perturbés", par des "blocages, assemblées générales". L'organisation a recensé aussi 70 assemblées générales en région parisienne et 200 en province.

Dans l'Ouest, les lycéens étaient également moins nombreux à manifester qu'avant Noël, avec des cortèges de 400 à 500 personnes à Rennes et au Mans et jusqu'à 700 personnes à Quimper, selon la police. En décembre, la mobilisation avait été très forte dans la région, avec jusqu'à 5.000 manifestants à Rennes.

Le prochain rendez-vous du front protestataire aux réformes annoncées par Xavier Darcos est prévu le 17 janvier: les personnels de l'Education, élèves et parents d'élèves sont appelés ce jour-là à manifester contre les suppressions de postes et " les mesures éducatives du gouvernement" à l'appel d'un collectif regroupant les principales fédérations (FSU, Unsa-Education, Sgen-CFDT), les lycéens de l'UNL et de la Fidl, les étudiants de l'Unef, les parents de la FCPE ou encore des mouvements pédagogiques.

Un autre rendez-vous est prévu à la fin du mois, à l'appel du ministre cette fois-ci. Après le report de la réforme du lycée en décembre, Xavier Darcos avait en effet annoncé qu'il allait reprendre de zéro ce projet en organisant "une sorte d'états généraux du lycée à partir des établissements", les 24 et 25 janvier, pour essayer de "faire s'exprimer tous les lycéens".

latribune.fr

11/12/2008

Les lycéens remettent ça

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Manifestations lycéennes surtout dans l'Ouest, nouvelles journées annoncées





Manifestations lycéennes surtout dans l'Ouest, nouvelles journées annoncées

il y a 2 heures 34 min
AFP


L'Ouest a été à nouveau en pointe de la mobilisation lycéenne, jeudi, journée marquée par des blocages d'établissements et des incidents, notamment à Nîmes où une proviseure a été blessée alors que de nouvelles manifestations sont annoncées la semaine prochaine.

La proviseure du lycée Darboux de Nîmes a été blessée lors d'un mouvement de foule et souffre de "contusions diverses, notamment au bras et au sternum", selon le rectorat d'académie qui a décidé de porter plainte.

Après avoir affirmé que plusieurs jeunes voulant bloquer l'entrée du lycée avaient "bousculé violemment contre la grille du portail" la proviseure, le rectorat a convenu dans la soirée que le mouvement de foule n'était "peut-être pas volontaire", tout en maintenant la plainte

Des incidents se sont aussi produits à Brest pour la 4è journée consécutive. Quelques grenades lacrymogènes ont été tirées contre un groupe de 150 à 200 jeunes, pour la plupart lycéens, qui tentaient de bloquer l'accès à un pont. Les manifestants, sans banderoles ni slogans, ont jeté des pierres contre les forces de l'ordre.

L'UNL, première organisation lycéenne, a déploré les "actes violents, même s'ils restent très marginaux", des derniers jours, en ajoutant ne "cautionner en rien ces violences et (faire) tout pour les éviter dans les cortèges".

Au regard de la mobilisation en province, Paris et l'Ile-de-France étaient relativement calmes, en dépit quelques blocages de lycées.

Dans plusieurs villes de l'Ouest, les manifestants lycéens ont dépassé le millier, selon la police: 3.500 à Rennes, 1.600 à Nantes, 1.400 à Quimper. "Visiblement, le mouvement s'amplifie", a-t-on relevé au rectorat.

En Basse-Normandie, 37 lycées sur 70 ont été perturbés, selon le rectorat. L'Orne semble particulièrement mobilisée, avec 10 des 11 lycées d'enseignement général publics bloqués.

Des manifestations de plusieurs centaines de lycéens ont aussi eu lieu à Vannes, Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), Concarneau (Finistère), Saint-Brieuc Côtes d'Armor), Redon (Ille-et-Vilaine) ou Coutances (Manche). En Vendée, 600 à 800 lycéens ont manifesté, selon les sources.

A Aix-en-Provence, quelque 200 élèves du lycée Vauvenargues ont bloqué une heure le périphérique avant d'être délogés par les forces de l'ordre. Les lycéens se sont alors pour la plupart rendus devant le lycée Cézanne, où ils ont aussi bloqué la circulation. Des gaz lacrymogènes ont été utilisés pour les disperser et un lycéen a été interpellé.

Selon le rectorat de l'académie d'Aix-Marseille, "cela bouge un peu partout": à 16H30, 18 établissements étaient perturbés et onze bloqués, surtout dans les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse.

A Bordeaux, 500 lycéens ont défilé, selon l'AFP, les accès de plusieurs lycées étant bloqués.

En Midi-Pyrénées, une quinzaine de lycées ont fait l'objet de blocages ou tentatives de blocage, selon le rectorat. A Tarbes, la façade de l'inspection d'académie a été la cible de jets d'oeufs. A Figeac (Lot), quelque 400 élèves ont bloqué l'entrée du lycée Champollion, selon la police.

Dans le reste du pays, 600 élèves ont défilé à Lille, 200 à Amiens, 200 élèves d'IUT à Beauvais, 250 collégiens et lycéens à Roanne (Loire) ou 500 lycéens à Agen, selon la police.

L'UNL a appelé à une journée de manifestations partout en France jeudi 18 décembre, en demandant de revenir sur la réforme du lycée et les suppressions de postes.

La Fidl, autre organisation lycéenne, a prédit que mardi et jeudi seraient deux journées de "mobilisations importantes".

Le ministre Xavier Darcos présente mardi en détail sa réforme de la seconde.





10/12/2008

SIGNEZ L'APPEL DES MAÎTRES DES ÉCOLES PRIMAIRES : M. Darcos doit démissionner.

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APPEL DES MAÎTRES DES ÉCOLES PRIMAIRES
Stop à la démolition de l’école publique.

Stop au mépris.

M. Darcos doit démissionner.

Aujourd'hui 10 décembre 2008, il y a 13381 signatures électroniques enregistrées depuis le 23 novembre 2008

Signer la pétition - Voir les signataires


********** Depuis sa nomination en mai 2007, le ministre de l'éducation nationale, M. Xavier Darcos, avait déjà à son actif : • la suppression de la carte scolaire, qui institue la concurrence entre écoles et accélère la formation de ghettos scolaires ;


• la promulgation de « nouveaux » programmes (dont les rédacteurs ne sont toujours pas connus !) contraires à l’avis de la profession et des chercheurs, après une mascarade de concertation, menée dans la précipitation ;


• la diminution de 2 h du temps hebdomadaire d'enseignement (l'équivalent de 3 semaines par an !) et la réorganisation de la semaine décidée contre les préconisations des professionnels et des spécialistes des rythmes scolaires ;


• le discrédit jeté sur l'action des enseignants de l'école publique, notamment en trompant l’opinion sur les performances de l’école française dans les évaluations internationales et sur le coût réel de notre école ; il ne cesse d’accréditer l’idée, portée par les groupes ultralibéraux, mais démentie par les spécialistes, que les résultats français sont plus mauvais que la moyenne et en baisse et que les dépenses sont plus élevées que nos voisins et en hausse ;


• des déclarations insultantes sur les maternelles considérées comme de simples garderies où le travail des enseignants consiste à « surveiller la sieste et à changer les couches » ;• la disparition programmée des IUFM, revenant à supprimer la formation professionnelle, au lieu de chercher à l’améliorer ;


• l'étranglement financier des associations éducatives complémentaires de l’enseignement public ;• les atteintes au droit syndical, au paritarisme et au droit de grève ;


• la mise en place du fichier base-élèves, comportant des données qui mettaient gravement en cause les libertés individuelles et le droit à l’éducation des enfants étrangers, quel que soit le statut de leurs parents ;


• le financement (pour 220 000 euros) d'une officine privée qui doit surveiller les prises de position des enseignants sur le web, « repérer les leaders d’opinion, les lanceurs d’alerte et analyser leur potentiel d’influence et leur capacité à se constituer en réseau ».


Il vient aussi de faire inscrire dans le budget 2009 :


• la suppression brutale de 3 000 postes d'enseignants spécialisés des RASED, tout en proclamant vouloir diviser par 3 le taux d’élèves en grande difficulté scolaire et en tentant de faire croire que la mise en place des 2 h d’aide personnalisée pourrait remplacer le travail des enseignants spécialisés ;


• la baisse de 30 % des postes mis au concours en 2009 et, par voie de conséquence, de la formation continue remplacée par les PE2, avant sa disparition totale en 2010…



Tout récemment, il a confirmé que trois autres « réformes » seront mises en place en 2009 :• la création de l’Agence nationale du remplacement, qui pourrait employer des maîtres non certifiés et précarisés ;• la création des EPEP et la caporalisation des maîtres par des « super-chefs », les directeurs d’EPEP (500 postes ont été budgétisés pour cela) ;


• la suppression de la maternelle entre 2 et 3 ans, remplacée par un « jardin d'éveil » à la charge des communes et des familles, premier pas vers la suppression de la maternelle avant 5 ans, réclamée par des amis politiques du ministre.


Et voici que, début novembre, plutôt qu’une revalorisation des salaires des enseignants, M. Darcos annonce qu'il octroiera une prime de 400 euros aux maîtres qui feront passer les évaluations nationales au CE1 et au CM2.


C’en est trop ! C’est maintenant notre dignité qui est bafouée !Depuis toujours, nous assumons la passation d’épreuves d’évaluation, la correction et l’analyse des résultats, sans penser à demander une rémunération spéciale, car l’évaluation des apprentissages de nos élèves fait partie de nos missions.



De plus, quand il s’agit d’évaluations nationales, le plus souvent nous faisons la correction et l’analyse collectivement (en dehors des heures de classe), car les résultats à un niveau donné d’enseignement concernent toute l’équipe des maîtres, en amont et en aval.Alors, pourquoi cette prime, telles des cacahuètes jetées à des singes ? M. Darcos anticipe-t-il des résistances du fait que ces épreuves, entourées du plus grand secret, sont annoncées comme très difficiles par le ministère et qu'elles feront apparaître une énorme proportion d'élèves en grande difficulté, sans rapport avec la réalité ?


Redoute-t-il que ces épreuves mettent plus nettement en évidence la malfaisance des programmes 2008 ? Craint-il que la profession y voie une rupture avec les exigences du Socle commun de connaissances et de compétences, conçu à partir des programmes de 2002, et qui est toujours en vigueur ? A-t-il peur que nous refusions de faire passer les épreuves et veut-il acheter notre soumission ? Parie-t-il sur les difficultés financières des enseignants pour les opposer les uns aux autres et diviser les équipes d’écoles ?


Nous, enseignants des écoles élémentaires travaillant au CE1 et au CM2, nous le disons sans équivoque : cette prime est une atteinte à notre dignité ; nous la reverserons à une association éducative complémentaire de l’enseignement public ou à une caisse de solidarité des maîtres du primaire que nous appelons à créer dans chaque département. Et nous tous, enseignants des écoles primaires, nous dénonçons cette prime qui met à mal le travail d’équipe, ignore le fonctionnement réel des écoles et apparaît comme une façon perverse de consacrer la dégradation de notre pouvoir d’achat.



Nous demandons la mise en place d’un Conseil national de l’évaluation à l’école comprenant des praticiens, des formateurs et des chercheurs pour mettre au point une politique de l’évaluation et élaborer des outils pour les équipes d’écoles et de cycle, au service des apprentissages des élèves définis par le Socle commun de connaissances et de compétences.



Nous appelons les conseils des maîtres et les conseils d’école à prendre, dès à présent, des mesures fortes pour protéger les enfants et les écoles des méfaits éventuels des épreuves nationales CE1 et CM2, que ce soit en raison du contenu des épreuves ou de leur utilisation.Nous les appelons en particulier à refuser fermement toute publication des résultats des écoles.Nous ne pouvons plus continuer à subir cette politique scolaire fondée sur la concurrence entre les élèves, entre les familles, entre les écoles et entre les maîtres.


Elle est contraire à l’idéal de citoyens responsables et solidaires qui fonde notre école. Nous ne supportons plus de travailler avec une administration qui pense pouvoir nous mener à la carotte et au bâton. Si c’est là le modèle éducatif de notre ministre, ce n’est pas le nôtre, ni celui de l’école laïque et républicaine.


Nous voulons rester dignes de notre mission d’éducateur. Nous demandons que cessent la brutalité, la méfiance et le mépris. Nous demandons l’arrêt de cette politique et la démission du ministre qui l’incarne.100 enseignants d’écoles maternelles et élémentaires de France invitent leurs collègues à s’unir pour défendre le service public d’éducation et faire respecter leur dignité et à signer L’APPEL DES MAÎTRES DES ÉCOLES PRIMAIRES





05/12/2008

La faisabilité politique de l'ajustement (Munitions anti Darcos Video)

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Lorsque Xavier DARCOS, ministre de l'éducation nationale, annonce la mise en place des heures de soutien, suite à la suppression du samedi matin, c'est pour « ceux qui en ont le plus besoin, ces 15 % d'élèves qui sont en grande difficulté… ». On connaît la suite : la suppression programmée de 3000 postes de RASED (Réseaux d'Aides Spécialisées aux Enfants en Difficulté)…

Sans parler des autres réformes en cours ou à venir... Mais tout ne se joue pas ici… Selon Eddy KHALDI, auteur avec Muriel FITOUSSI, d'un ouvrage « Main basse sur l'école publique », la lente casse de l'école est programmée depuis un certain temps…

Ils se sont penchés sur la généalogie des idées qui marquent ce gouvernement, en matière d'éducation nationale. Celles-ci vont puiser dans un vivier idéologiquement marqué, qui emprunte aussi bien au Club de l'Horloge (extrême-droite) qu'à l'Opus Dei.

Pour en arriver à la conclusion suivante : une marchandisation rampante devenue aujourd'hui franchement galopante…

OUI, Darcos veut et peut démanteler l'école publique…

Un film de 22 minutes qui fait le point sur les récentes mobilisations d'octobre, à la lumière des révélations d'Eddy KHALDI...

Un film fait par des parents d'élèves pour les parents d'élèves et les enseignants…"
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**La suite et fin de ton message blog.**


18/11/2008

[video] : Darcos: un oeil sur web (LCP)

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**La suite et fin de ton message blog.**


25/10/2008

Tinténiac: des manifestants perturbent une réunion de l'UMP, Xavier Darcos renonce à y participer

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La fédération UMP de l'Ille et Vilaine vient d'annuler la rencontre qu'elle avait prévue ce soir à Tinténiac (au sud de Saint-Malo) avec Xavier Darcos, ministre de l'Education nationale. Vers 20h30, forçant une porte, plusieurs dizaines de manifestants opposés à la politique du ministre ont envahi la salle Ille-et-Donac où devait se tenir la réunion. Le ministre, qui n'était pas sur place au moment de l'incident, a préféré annuler sa participation. Le maire de Tinténiac a l'intention de porter plainte pour dégradation.









Dans la journée,
plusieurs centaines d'enseignants - 600 selon la police, plus d'un millier selon les syndicats - ont manifesté vendredi contre les réformes en cours dans l'Education nationale en marge d'une visite en Ille-et-Vilaine du ministre Xavier Darcos.

Entre 700 et 800 enseignants, selon le syndicat FSU, 350 selon la police, se sont notamment rassemblés devant l'inspection académique à Rennes pour montrer leur désaccord avec la réforme du lycée initiée par M. Darcos, qui propose notamment de réduire le nombre d'heures de cours par élève.

"Le meilleur moyen de supprimer des postes comme le veut le gouvernement, c'est de supprimer des heures d'enseignement, voire carrément des matières", a dit Khaled Drider, secrétaire départemental du la FSU.

200 enseignants ont également manifesté leur mécontentement à Dinard dans la matinée lors de la visite du ministre dans un lycée hôtelier. Entre 60 (police) et 150 (syndicat) enseignants se sont aussi rassemblés durant l'après-midi à Vitré devant une maison de retraite où M. Darcos a évoqué le problème de l'obésité