Les critiques pleuvent sur Fadela Amara. A droite comme à gauche. Procès en incompétence, manque d'organisation, absence de résultats... Mais la secrétaire d'Etat chargée de la Politique de la ville, qui tire toute sa légitimité de l'Elysée, n'en a cure. D'autant plus que dans le dernier baromètre Ipsos elle cartonne au Top-5 des ministres les plus populaires. Elle continue donc de s'exprimer sur tout sujet, avec son style résolument provoquant. Dénonçant la campagne « puante » contre Ali Soumaré, affirmant qu'« il faut «nettoyer au Kärcher» cette violence qui tue nos enfants dans les cités » ... Bref, Fadela Amara reste droite dans ses bottines. « Je suis dans la même posture que le jour où le président de la République est venu me chercher, soutient-elle. Et Nicolas Sarkozy ne m'a jamais appelée pour me dire son insatisfaction. » Sa satisfaction non plus !
Or son bilan a de quoi décevoir. Même si le travail est ardu. Selon le rapport 2009 de l'Observatoire national des zones urbaines sensibles, la pauvreté en banlieue augmente, le chômage aussi : 16,9 % de demandeurs d'emploi en 2008, deux fois plus qu'au niveau national, 41,7 % pour les hommes de 15 à 24 ans... La crise risque de noircir le tableau, et les mesures de Fadela Amara, lancées en février 2008 sous le nom de « dynamique Espoir banlieues », n'y changeront pas grand-chose car, sur le terrain, le constat est sans appel : ses idées sont devenues des gadgets et l'urgence se compte en années. Les élus parlent désormais de « plan désespoir banlieues ».
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