14/01/2008

François Fillon assure qu'il n'y aura pas d'augmentation de la TVA en 2008

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françois Fillon a estimé, dimanche 13 janvier, que la croissance de l'économie française devrait avoir avoisiné les 2 % en 2007 et a jugé qu'il "ne paraît pas nécessaire pour le moment" de revoir à la baisse l'hypothèse de croissance pour 2008, fixée par le budget de l'Etat à 2,25 %, malgré "les vents contraires qui se lèvent".

françois Fillon a estimé, dimanche 13 janvier, que la croissance de l'économie française devrait avoir avoisiné les 2 % en 2007 et a jugé qu'il "ne paraît pas nécessaire pour le moment" de revoir à la baisse l'hypothèse de croissance pour 2008, fixée par le budget de l'Etat à 2,25 %, malgré "les vents contraires qui se lèvent".
"Il y a un climat qui pèse sur l'économie mondiale qui est incertain", a souligné le premier ministre lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, répondant toutefois "non" à la question d'une éventuelle révision de la prévision de croissance française. Au nombre des risques, le chef du gouvernement a relevé la hausse du prix des matières premières et la "facture pétrolière", "les conséquences de la crise des subprimes qui ne sont pas derrière nous", "une situation géopolitique qui n'est pas très fameuse" (Iran, Pakistan...), le "poids de la Chine qui ne cesse de s'accroître"...


"LES 35 HEURES, CE SERA UN PLANCHER"

Réaffirmant que le gouvernement comptait "progresser" en 2008 sur le chantier de la réforme du financement de la protection sociale avec les partenaires sociaux, le premier ministre a écarté toute hausse de la TVA cette année. "Le budget 2008 a été voté, il ne comporte pas d'augmentation de la TVA et je n'ai pas l'intention de proposer un autre budget que celui que le Parlement a voté à l'automne dernier", a-t-il dit. Quant à la TVA sociale, "rien n'est abandonné", a-t-il assuré. "Il y aura un débat sur ce sujet."

S'agissant de la refonte des 35 heures, François Fillon a nuancé à son tour la charge de Nicolas Sarkozy en expliquant que le gouvernement voulait "la fin des 35 heures imposées à tous". "La référence restera les 35 heures, autrement dit les 35 heures, ce sera un plancher", a-t-il assuré en se référant au nouveau dispositif sur les heures supplémentaires. "On ne veut plus qu'il y ait de contingent imposé, on ne veut plus que le niveau des heures supplémentaires soit fixé une fois pour toutes, pour tous les salariés, quelles que soient les branches", a-t-il réaffirmé. "Partout où il y aura des accords, on pourra utiliser les heures supplémentaires sans contingent, en fixant d'un commun accord leur niveau et leur volume", a-t-il indiqué.

"TROP DE RÉGLEMENTATION DANS NOTRE SOCIÉTÉ"

Interrogé sur l'atonie du chef de l'Etat, lors de sa conférence de presse, face au pouvoir d'achat en berne des Français, François Fillon a exclu de nouvelles mesures de relance en ce début d'année."On oublie qu'on a pris des mesures pour le pouvoir d'achat au mois de juillet. On en a annoncé de nouvelles pour le mois de décembre. On ne peut pas en annoncer au mois de janvier", a-t-il indiqué, dénonçant notamment l'"effet d'écrasement" des 35 heures sur les salaires.

"Nous, on trouve qu'il y a trop de réglementation dans notre société et pas assez de liberté", a-t-il plaidé. Ainsi a-t-il confirmé que le gouvernement réfléchissait à une évolution de la réglementation sur le travail dominical. Au nombre des pistes étudiées : ouverture le dimanche dans les grands centres commerciaux par accords collectifs, augmentation "considérable" du nombre de dimanche pour les commerces individuels, augmentation de la durée d'ouverture pour les commerces de détail alimentaires.

le monde.fr

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