La ministre de l'Economie aurait remis sa démission mercredi, selon BFM Radio, démission aussitôt refusée par Nicolas Sarkozy. Lagarde dénonce des "fariboles dont l'origine ou l'auteur ne l'intéresse pas".
Christine Lagarde et Nicolas Sarkozy, le 18 janvier (Sipa)
Selon une information BFM Radio (groupe Next Radio TV), la ministre de l'Economie Christine Lagarde aurait remis sa démission mercredi 6 février, démission aussitôt refusée par Nicolas Sarkozy. Cependant, selon la radio, il apparaît désormais certains que la ministre ne sera pas reconduite à son poste lors d'un prochain remaniement, qui pourrait intervenir après les élections municipales de mars prochain.
Démenti
A Tokyo, la ministre a démenti toute idée de démission, dénonçant des "fariboles dont l'origine ou l'auteur ne m'intéresse pas", a affirmé Christine Lagarde à l'AFP.
"Je suis totalement concentrée sur ma mission, celle que le Premier ministre et le président de la République m'ont confiée: lutter contre le chômage, améliorer la situation de l'emploi, encourager le travail et la culture du travail dans notre économie", a-t-elle ajouté.
"Je ne me laisserai pas distraire de ces objectifs", a assuré Christine Lagarde.
"Rumeur tout à fait infondé"
Un peu plus tôt, le cabinet de Christine Lagarde avait déjà démenti de manière "catégorique" toute démission de la ministre, qualifiant des informations de presse sur ce sujet de "rumeur tout à fait infondée".
"Je souhaite démentir totalement cette rumeur tout à fait infondée", a déclaré à l'AFP Stéphane Richard, le directeur de cabinet de Christine Lagarde.
"Un ministre ne remet pas sa démission en conseil des ministres" et "il n'y a pas eu de rendez-vous entre Christine Lagarde et le président de la République mercredi", a ajouté Stéphane Richard.
"Tout cela n'a aucun fondement, elle est à son poste, tout à fait sereine", a-t-il assuré.
"Les contradictions avec Sarkozy"
La ministre est actuellement au Japon pour la réunion du G7. Selon BFM, la ministre "ne supporterait pas les contradictions avec Nicolas Sarkozy, notamment sur l'investissement public promis notamment à l'usine d'Arcelor-Mittal ou encore les appels déguisés à la démission de Daniel Bouton, le président de la Société générale. (avec Reuters et AFP)
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