26/05/2009

Patients pauvres: les associations alertent sur les refus de soins

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Les associations en ont la preuve: de nombreux médecins refusent des consultations à des malades à revenus modestes bénéficiant de la CMU (couverture maladie universelle).

«22% des spécialistes interrogés de secteur 2 (pouvant pratiquer des dépassements d’honoraires au-delà des tarifs Sécu, NDLR) refusent très clairement de recevoir et de soigner les patients bénéficiaires de la CMU», selon une enquête effectuée auprès de 466 praticiens de 11 villes différentes. Et publiée ce lundi par le collectif d'associations de malades Ciss avec l’Unaf (associations familiales) et la Fnath (handicapés).


Les associations en ont la preuve: de nombreux médecins refusent des consultations à des malades à revenus modestes bénéficiant de la CMU (couverture maladie universelle).

«22% des spécialistes interrogés de secteur 2 (pouvant pratiquer des dépassements d’honoraires au-delà des tarifs Sécu, NDLR) refusent très clairement de recevoir et de soigner les patients bénéficiaires de la CMU», selon une enquête effectuée auprès de 466 praticiens de 11 villes différentes. Et publiée ce lundi par le collectif d'associations de malades Ciss avec l’Unaf (associations familiales) et la Fnath (handicapés).

Toujours selon cette enquête, 73% des médecins «testés» acceptent le patient, tandis que 5% «acceptent le patient sous conditions». «Ce résultat démontre que les situations de refus de soins ne sont pas marginales et procèdent d’intentions clairement discriminatoires», selon les associations.

Polémique sur la méthode
Ces médecins «ont été sélectionnés selon une méthode qui s’est efforcée de garantir un niveau de représentativité satisfaisant», assure les auteurs de l'enquête, précisant que «la technique du testing (…) n’obéit pas aux modalités techniques requises pour le déroulé d’un sondage».

Dans ce contexte, le Ciss, l’Unaf et la Fnath demandent notamment aux sénateurs, qui poursuivent cette semaine l’examen de la loi «Hôpital, patients, santé, territoires», de «reconnaître les résultats des enquêtes de testing comme mode de preuve à part entière».

Le «testing» a en effet été supprimé du texte par la Commission des affaires sociales du Sénat.

(Source AFP)



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