EDF ayant toutes les audaces, lance un emprunt obligataire sur cinq ans en annonçant un rendement annuel (oyez rentiers et frustrés de la bourse !) de 4,5 %. Dans des publicités qui, tout en pesant économiquement sur les médias tentés de contester l’opération, omettent évidemment de préciser que le rendement réel sera en fait de 3%. Il ne s’agit là que d’un détail de l’histoire, puisqu’en fait, sous couvert « de participer au programme d’investissement », la population française est invitée par les banques pressées de se refaire sur la bête de contribuer au financement du nucléaire. EDF sait pertinemment que les récentes proclamations sarkoziennes sur les énergies renouvelables laissent présager une prochaine tentative du gouvernement français de faire classer ses réacteurs nucléaires dans les « énergies climatiquement propres » auprès de l’Europe et du sommet de Copenhague. Tout cela, évidemment, au nom de la crise.
EDF ayant toutes les audaces, lance un emprunt obligataire sur cinq ans en annonçant un rendement annuel (oyez rentiers et frustrés de la bourse !) de 4,5 %. Dans des publicités qui, tout en pesant économiquement sur les médias tentés de contester l’opération, omettent évidemment de préciser que le rendement réel sera en fait de 3%. Il ne s’agit là que d’un détail de l’histoire, puisqu’en fait, sous couvert « de participer au programme d’investissement », la population française est invitée par les banques pressées de se refaire sur la bête de contribuer au financement du nucléaire. EDF sait pertinemment que les récentes proclamations sarkoziennes sur les énergies renouvelables laissent présager une prochaine tentative du gouvernement français de faire classer ses réacteurs nucléaires dans les « énergies climatiquement propres » auprès de l’Europe et du sommet de Copenhague. Tout cela, évidemment, au nom de la crise.
Le citoyen français qui finance déjà Areva et EDF par le biais de ses factures électriques et de ses impôts, sans compter la traite sur l’avenir imprévisible que représente l’accumulation des déchets, est donc prié de verser son obole à Electricité de France en échange d’une misérable rémunération dont nul ne connaît le destin en temps de crises.
Chômeurs, exclus, travailleurs à temps de plus en plus partiel, heureux destinataires du RMI transformé par la magique baguette de la fée Hirsch en RSA, salariés virés ou virables, soyez fiers et heureux : EDF vous demande une petite contribution de plus. Juste un petit geste pour la planète électricité.
EDF veut bien laisser croire qu’elle joue avec le vent et le soleil, mais faut pas exagérer avec l’écologie : le nucléaire reste son coeur de métier et l’exportation du nucléaire français à l’étranger une bonne raison de ne pas être trop regardant sur le cursus démocratique des pays acheteurs. Par exemple à Abu Dhabi où l’armée française vient d’installer une base militaire permanente et où, un jour ou l’autre, AREVA-EDF installeront deux réacteurs nucléaires...au soleil.
Car EDF commence à s’inquiéter : il existe des rapports européens sous presse qui raconteraient que, d’ici à 2020, pour un investissement largement inférieur au nucléaire, il serait possible de faire grimper la production électrique (individuelle, décentralisée et collective) à 20 % de la production électrique en France (et en Europe). Autrement dit de quoi déconnecter des millions de Français de la pieuvre EDF.
Rien de nous empêche de protester et d’envoyer un courrier de protestation à EDF en réglant ses factures.
par Claude-Marie Vadrot
un article propulsé par TORAPAMAVOA :
http://torapamavoa.blogspot.com Clikez LIRE LA SUITE ci dessous pour lire la suite de l'article...^^
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire