14/06/2009

Guaino : «La crise n'est pas finie»-vidéo

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Henri Guaino était l'invité ce dimanche du Grand Rendez-vous Europe 1/Le Parisien/Aujourd'hui en France. Crise économique, discours de Nicolas Sarkozy à Versailles, tensions en Iran, relations avec le Gabon... Le conseiller spécial du président de la République a évoqué différents thèmes.

Crise économique. Alors que François Fillon a évoqué vendredi une «amorce» de sortie de crise, Henri Guaino juge que «la crise n'est pas finie, nul ne sait jusqu'où elle s'aggravera et quand elle se terminera».

Toutefois, a t-il corrigé, «le Premier ministre n'a pas voulu dire que la crise était finie». Voulant couper court à un «débat un peu absurde sur les prévisions», le responsable a tranché: «Gouverner, ce n'est pas prévoir, gouverner c'est décider, gouverner, c'est agir.»
lien vres la vidéo:http://www.dailymotion.com/video/x9kvp3_henri-guaino-la-crise-nest-pas-fini_news

Henri Guaino était l'invité ce dimanche du Grand Rendez-vous Europe 1/Le Parisien/Aujourd'hui en France. Crise économique, discours de Nicolas Sarkozy à Versailles, tensions en Iran, relations avec le Gabon... Le conseiller spécial du président de la République a évoqué différents thèmes.

Crise économique. Alors que François Fillon a évoqué vendredi une «amorce» de sortie de crise, Henri Guaino juge que «la crise n'est pas finie, nul ne sait jusqu'où elle s'aggravera et quand elle se terminera».

Toutefois, a t-il corrigé, «le Premier ministre n'a pas voulu dire que la crise était finie». Voulant couper court à un «débat un peu absurde sur les prévisions», le responsable a tranché: «Gouverner, ce n'est pas prévoir, gouverner c'est décider, gouverner, c'est agir.»

Hadopi. La jurisprudence du Conseil constitutionnel, qui a renvoyé à l'autorité judiciaire le pouvoir de couper un abonnement internet en cas de piratage d'oeuvres, est «déroutante», selon Henri Guaino. «Je trouve assez curieux que le droit d'accès à internet soit plus fortement défendu que le droit d'accès à l'eau ou l'électricité», a-t-il argumenté. Cependant, «le Conseil constitutionnel a décidé», «sa décision sera scrupuleusement respectée», a-t-il conclu.

Discours présidentiel à Versailles. Interrogé sur le discours que prononcera Nicolas Sarkozy devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles le 22 juin prochain, son conseiller a expliqué qu'il ne s'agirait pas d'un discours de politique générale parce que «cela revient au Premier ministre». «Cela sera plus que ça», a t-il indiqué, précisant que le président se prononcera à cette occasion sur les «grandes orientations» qu'il veut donner au pays. Modèle économique, social, d'intégration... «L'enjeu, c'est le modèle républicain (...). Que voulons nous en faire?»

Remaniement. Selon Henri Guaino, le profil idéal du prochain gouvernement est «fonction des objectifs que définira le président» lors de son discours à Versailles, mais aussi lors de son intervention, demain lundi, pour le «sommet crise emploi» organisé au siège de l'Organisation internationale du Travail (OIT) à Genève. Une chose est sûre, les membres du gouvernement «n'auront pas d'objectifs partisans» et «l'ouverture continuera».

Tensions en Iran. La réélection du président iranien Mahmoud Ahmadinejad n'est «une bonne nouvelle pour personne», a estimé Henri Guaino. «Ni pour les Iraniens, ni pour la stabilité et la paix du monde.»

Situation au Gabon. Après le décès d'Omar Bongo, «qui était un ami de la France», le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy «souhaite que le Gabon reste un ami de la France». «On peut discuter à l'infini de sa manière de gouverner au Gabon, mais ça concerne les Gabonais, tranche t-il. (...) On ne doit pas passer son temps à intervenir dans les affaires d'un Etat.» Alors que la population de ce pays africain ne profite pas du produit de ses importantes ressources naturelles, il juge qu'«on vit beaucoup mieux au Gabon que dans beaucoup d'autres pays d'Afrique». Dans le discours de Dakar, «le président avait dit aux Africains, si vous n'êtes pas contents du monde tel qu'il est, eh bien changez le ! Et la France sera à vos côtés», a t-il rappelé.
source:le parisien.fr



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1 commentaire:

souklaye.sylvain a dit…

Just a friend from Africa
Entre les réseaux de bienséances et la raison économique, se trouve un territoire vide de sens.
Même le meilleur des partenariats peut toucher à sa fin, à sa faim, plus en temps de crise que de famine.
Depuis que l’anticolonialisme festif a laissé sa place à un mariage de convenance sans amour, la culpabilité d’usage a construit des repentances saisonnières.
La suite ici
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