Nicolas Sarkozy mis au "repos relatif" après son malaise
il y a 46 min
Reuters
Victime dimanche d'un malaise attribué au surmenage pendant un footing, Nicolas Sarkozy est sorti lundi matin de l'hôpital militaire du Val-de-Grâce mais a été mis au "repos relatif" pour quelques jours.
Le déplacement que le chef de l'Etat devait effectuer mardi au Mont-Saint-Michel sur la valorisation du patrimoine a été reporté à une date ultérieure, a annoncé la présidence.
Après sa sortie de l'hôpital, il n'est pas revenu à l'Elysée, où la ministre de l'Economie Christine Lagarde l'a remplacé pour la signature d'un accord pérennisant le dispositif de médiation du crédit aux entreprises.
Les chaînes de télévision ont montré des images du cortège présidentiel revenant à la résidence de la Lanterne, à Versailles, près de Paris.
Nicolas Sarkozy présidera mercredi matin le dernier conseil des ministres avant la pause estivale et de partir lui-même en vacances pour trois semaines au Cap Nègre, sur la côte d'Azur, dans la résidence familiale de son épouse, Carla.
La nomination d'une poignée de secrétaires d'Etat, pour compléter le remaniement ministériel de juin dernier, attendra vraisemblablement son retour de vacances, avant le conseil des ministres de rentrée prévu le 25 août.
Il n'est cependant pas certain que ce report soit lié au malaise du chef de l'Etat. Il aurait pu être décidé avant.
L'image de Nicolas Sarkozy "hyperprésident", sportif amateur de course à pied et de vélo - il a suivi mercredi dernier une étape du Tour de France dans les Alpes - omniprésent, hyperactif et infatigable, n'en est pas moins écornée.
La présidence de la République s'efforce d'être rassurante.
Dans son troisième communiqué sur cet incident, elle a dit lundi matin qu'il ressortait des examens subis par le chef de l'Etat au Val-de-Grâce que son malaise n'avait ni causes ni conséquences cardiologiques, neurologiques ou métaboliques.
"MALAISE LIPOTHYMIQUE"
"Le diagnostic est donc celui d'un malaise lipothymique d'effort soutenu par grande chaleur et sans perte de connaissance, dans un contexte de fatigue liée à une charge de travail importante", lit-on dans le communiqué de l'Elysée.
Autrement dit, Nicolas Sarkozy aurait été victime d'un coup de fatigue dû au surmenage.
Un malaise lipothymique est un malaise bénin, de courte durée, avec une sensation de perte de connaissance, des sueurs, des bourdonnements d'oreille, un brouillard visuel et une pâleur du visage. Il peut être précédé de nausées mais son apparition progressive permet généralement de s'asseoir ou de s'allonger.
"Aucun traitement médical n'a été prescrit" au chef de l'Etat, précise l'Elysée. "Un repos relatif de quelques jours lui a été conseillé."
Le ministre chargé de la Relance, Patrick Devedjian, un proche de Nicolas Sarkozy, avait auparavant déclaré sur RTL que les nouvelles médicales étaient "bonnes".
Le Premier ministre, François Fillon, a pour sa part assuré que le chef de l'Etat était "en très bonne santé" et précisé qu'il irait le voir lundi après-midi.
L'Elysée avait expliqué dimanche soir que le président de la République avait été victime de son malaise après 45 minutes d'exercice physique intense.
Il faisait un footing par plus de 30° dans le parc du château de Versailles, avec ses gardes du corps et parmi le public. Un journaliste de RFI, Piotr Moszynski, a été témoin par hasard de l'épisode.
"J'ai vu Nicolas Sarkozy arriver en courant accompagné de gardes du corps. Il m'a paru assez fatigué, je dirais presque qu'il traînait les pieds. Il courait mais courait difficilement", a-t-il dit sur France Info. "Je l'ai croisé une deuxième fois une dizaine de minutes plus tard et là il ne courait plus, il marchait (...) Il m'a paru vraiment fatigué."
Le médecin de l'Élysée qui se trouvait à proximité a apporté les premiers soins et a prévenu les secours, qui ont transféré le chef de l'Etat au Val-de-Grâce en hélicoptère.
C'est la deuxième hospitalisation connue de Nicolas Sarkozy depuis qu'il est à l'Elysée. La première, le 21 octobre 2007, avait été tenue secrète, avant d'être révélée dans un livre de deux journalistes en janvier 2008 et confirmée. Il avait alors subi une légère intervention à la gorge.
Emmanuel Jarry, Véronique Tison et Thierry Lévêque, édité par Gilles Trequesser
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