05/08/2009

Quatre manifestants et deux gendarmes blessés en Nouvelle-Calédonie

Partager




Après l'UGTG c'est l'UTSKE qui est dans le colimateur des autorités, quand un mouvement syndical est appellé "abcès" on se demande où est le Droit?

LIBERATION
Société 05/08/2009 à 09h51
Quatre manifestants et deux gendarmes blessés en Nouvelle-Calédonie

Le conflit social mené par les syndicalistes de l'UTSKE se poursuit.

Deux gendarmes et quatre manifestants ont été blessés mercredi lors de nouveaux affrontements ayant opposé manifestants et forces de l'ordre en Nouvelle-Calédonie, a-t-on appris de sources concordantes, qui rapportent également l'arrestation de treize personnes. Les troubles les plus importants ont été constatés à la tribu de Saint-Louis, dans la périphérie de Nouméa, où des jeunes et des adhérents du syndicat indépendantiste USTKE avaient dressé des barrages avec des pneus enflammés, a indiqué la gendarmerie.



Les gendarmes dépêchés sur place ont essuyé des tirs, et l'un d'eux a été blessé à la cuisse par un tir de chevrotine. Un autre a reçu un boulon au visage, mais n'a pas été gravement touché, a annoncé une porte-parole du haut-commissariat de Nouvelle-Calédonie. Quatre manifestants ont également été blessés dans ces heurts, a précisé la même source.

Vu la tournure des évènements, les forces de l'ordre se sont ensuite repliées tandis qu'en fin de journée, les émeutiers barraient à nouveau la route et caillassaient les voitures circulant à proximité. Des jets de pierre ont également été constatés à la cité de Montravel, au nord de Nouméa, où les forces de l'ordre sont intervenues en fin de journée en tirant des grenades lacrymogènes, selon la radio.Un total de treize personnes ont été interpellées dans la journée.

Depuis une semaine, un climat d'instabilité règne en Nouvelle-Calédonie, où l'USTKE (Union syndicale des travailleurs kanak et des exploités) multiplie les actions pour protester contre l'emprisonnement de son président, Gérard Jodar, et l'enlisement d'un conflit social au sein de la compagnie aérienne locale, Aircal.

«Aircal est un prétexte. Ce qui est fondamentalement recherché par l'USTKE, c'est de créer de la tension», a déclaré le haut-commissaire, Yves Dassonville. Louis Kotra Uregei, leader du Parti travailliste, émanation politique de l'USTKE, a appelé à la «poursuite de la mobilisation», accusant M. Dassonville «d'attiser le feu de la confrontation».

«L'USTKE est aujourd'hui devenu un abcès, qui gangrène l'ensemble des relations sociales et des relations syndicales. Un abcès, ça se traite. Il faut l'enlever avec un bistouri. Et je crois que le Haut-commissaire est en train de cureter l'abcès, au fond», a pour sa part déclaré le député UMP, Pierre Frogier.

Mardi, le syndicat a mené des opérations de blocage de zones industrielles, qui se sont soldées par 11 arrestations au lendemain d'affrontements ayant fait une trentaine de blessés parmi les gendarmes.

(Source AFP)


un article propulsé par TORAPAMAVOA :

http://torapamavoa.blogspot.com Clikez LIRE LA SUITE ci dessous pour lire la suite de l'article...^^

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire