25/09/2009

Mort de rire !!

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Cà, le trou dans la couche d'ozone les UMP suisses s'en tapent, eux ils couinent à cause de la politique française anti paradis fiscaux.



Déçus, les militants UMP se lâchent
LE MONDE | 23.09.09 | 14h23

"Nous n'avons pas élu Sarkozy pour cela." "On nous traite vraiment comme des pestiférés." C'est avec ce type d'arguments que nombre d'adhérents de la délégation suisse de l'UMP ont, ces derniers temps, rendu leur carte, furieux de la tournure que prend la croisade anti-évasion fiscale du gouvernement français. Alors qu'une très large majorité de la communauté française installée en Suisse (quelque 140 000 personnes, dont 57 % de binationaux) s'est mobilisée en faveur de l'élection de Nicolas Sarkozy en 2007, la désillusion est grande.




"Il y a paradis fiscal et paradis fiscal : la Suisse n'est pas une république bananière", proteste Jean-François Pissetaz, le délégué actuel de la délégation suisse de l'UMP. Cet expert-comptable, administrateur d'une fiduciaire à Genève, estime que les attaques contre le secret bancaire helvétique stigmatisent les Français installés en Suisse, dont beaucoup travaillent dans la finance, et se sentent "totalement humiliés". Il fait aussi remarquer que certains pourraient perdre leur emploi.

En Suisse, on n'apprécie guère les méthodes d'Eric Woerth, le ministre du budget. Le 14 juillet, M. Pissetaz, invité à la garden-party de l'Elysée, a serré la main de M. Woerth, lui suggérant de venir en Suisse "pour informer la communauté française", sur la signature de la convention révisée de double imposition. Sans succès, de telles visites étant devenues politiquement incorrectes.

Le numéro deux de l'UMP en Suisse, le binational Nicolas de Ziegler, banquier, dit comprendre les deux logiques : d'un côté, la France est confrontée à des "déficits vertigineux", de l'autre, la Suisse défend son statut et ses emplois.

Sous couvert d'anonymat, les langues se délient. Certains se souviennent du voyage à Genève, le 23 mars 2007, d'Eric Woerth - alors président de l'Association de financement pour la campagne de Nicolas Sarkozy - et de Patrick Devedjian, alors vice-président du conseil général des Hauts-de-Seine. Les deux hommes étaient arrivés "dans l'avion d'un riche Français, bénéficiaire d'un forfait fiscal", raconte un témoin. Une réception réunissant les adhérents et sympathisants de l'UMP avait été organisée dans un grand hôtel, puis le "premier cercle" s'était réuni pour une réception au Caviar House.

Des contributions d'un montant total d'environ 50 000 euros avaient été récoltées, chaque participant n'étant autorisé à donner que 3 000 euros au maximum. "A l'époque, M. Woerth ne se préoccupait pas de savoir si ces donations provenaient ou non de l'argent de l'évasion fiscale", remarque un militant, pour qui le "discours antisuisse de la France devrait s'atténuer, alors que Paris cherche à vendre des avions Rafale à Berne".

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Agathe Duparc
Article paru dans l'édition du 24.09.09.


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