«A tous ceux qui semblent croire que Tout va très bien madame la Marquise» sur le front du logement, l'association Jeudi Noir fait un pied de nez. Pour marquer le début de la trêve hivernale des expulsions locatives, une quarantaine de militants occupent ce samedi l'hôtel particulier du XVIIe siècle, où est née.
.. la marquise de Sévigné, situé place des Vosges, dans le IVe arrondissement parisien.
«A tous ceux qui semblent croire que Tout va très bien madame la Marquise» sur le front du logement, l'association Jeudi Noir fait un pied de nez. Pour marquer le début de la trêve hivernale des expulsions locatives, une quarantaine de militants occupent ce samedi l'hôtel particulier du XVIIe siècle, où est née.
.. la marquise de Sévigné, situé place des Vosges, dans le IVe arrondissement parisien.
L'association a coutume d'attirer l'attention sur la crise du logement par des occupations symboliques de bâtiments aussi vastes que vides. Elle a choisi ce lieu appartenant à société civile immobilière (SCI) parce qu'il est «inoccupé depuis 1965 et régulièrement rénové pour rien», explique Julien Bayou, un militant de Jeudi Noir, un nom choisi en référence à la journée du Krach de 1929 à Wall Street. Une façon aussi pour le collectif de se reloger après avoir été invités à évacuer l'immeuble du 14 passage de la Bonne-Graine , dans le XIe arrondissement.
Trois ans de combat contre les loyers prohibitifs
Outre l'entrée dans la trève des expulsions, Jeudi Noir entend aussi marquer le troisième anniversaire de ses premières actions visant à dénoncer la cherté des loyers et la bulle immobilière. «Adoma (ex-Sonacotra) et la mairie de Paris tardent à concrétiser leurs engagements en matière de relogements», commente Jeudi Noir «alors que le ministère du logement et l'ambition d'en finir avec le mal-logement ont disparu avec Benoist Apparu», le secrétaire d'Etat au logement.
Présente sur les lieux «à titre personnel», Corine Faugeron, l'adjointe au maire du IVe en charge de l'économie solidaire, a regretté que l'on soit «incapables de loger nos étudiants sauf les plus fortunés». Stéphane Roques, un jeune travailleur, a estimé «scandaleux que des bâtiments pareils soient vides, habiter ici même cinq jours, ça permettrait de dormir au chaud».
afp
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