23/09/2010

Révélations sur la première dame Exclusif. Qui est vraiment Carla Bruni-Sarkozy ? Un livre dévoile son vrai rôle, ses amis, ses ennemis...

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C'est la plus atypique des premières dames de la Ve République. Carla Bruni-Sarkozy est un cas en soi, une rupture avec tout ce que l'on a pu connaître. Troisième épouse de Nicolas Sarkozy, deuxième première dame du quinquennat, épousée après le divorce d'un chef de l'Etat en fonction, italienne au moment de son mariage, de caractère indépendant et au profil original, elle a donné un halo de modernité au couple présidentiel. Artiste, ex-mannequin aux moeurs jusque-là libres et assumées par elle avec fierté, elle a formé à l'Elysée la première famille recomposée qu'ait connue le palais. Elle joue aussi auprès de son mari un rôle parfois plus important qu'on ne le dit. C'est ce que révèle le livre " Carla et les ambitieux " (Editions du Moment) qui paraît cette semaine, où on la découvre susceptible d'être aussi humaine qu'implacable.


Une enquête recueillie aux sources, à la différence de l'autre livre, " Carla, une vie secrète " de Besma Lahouri (Flammarion).
De tout temps les femmes des dirigeants de la France ont joué un rôle à leur côté. Qu'elles soient reines, maîtresses en titre ou femmes de président, toutes ont laissé leur marque. Certaines ont fait davantage : influer sur l'attitude de leur compagnon, incarner une image instrumentalisée par le pouvoir, peser sur des décisions politiques. Sous tous les régimes, elles suscitent donc attente et curiosité. Avec Carla Bruni-Sarkozy, on assiste à une situation inédite où la première dame joue sur tous les claviers auprès de son mari. Son parcours particulier lui donne une autonomie de vision et d'action qu'aucune autre n'avait eue avant elle. Si elle ne prétend pas faire de la politique, elle pèse par sa seule présence sur le cours des choses. Généralement en retrait, elle peut passer à l'attaque avec vigueur, comme certains colporteurs de la rumeur qui a atteint le couple présidentiel s'en sont aperçus - c'est un des scoops du livre - ou comme quelques conseillers élyséens - notamment Jean-David Levitte - l'ont vécu. A la fois dure et douce, autoritaire et ouverte, chatte et tigresse, elle sait aussi jouer à la mamma italienne qui ramène la famille dispersée à la maison, assurant la sérénité de son mari sur ce plan-là. Elle a su recoudre les lambeaux de la diaspora Sarkozy, à commencer par Cécilia Attias.
Elle mène des combats personnels, s'impliquant dans sa fondation, s'engageant pour Battisti, pétitionnant pour Sakineh (ce qui lui vaudra les insultes de la presse iranienne). Elle poursuit sa carrière de chanteuse comme elle peut et vient de faire une incursion dans le cinéma avec Woody Allen. Elle qui n'était pas faite pour le rôle de première dame n'était pas enthousiaste à l'idée de repiquer en 2012. Elle a boudé le déjeuner avec le couple Chirac, réfractaire à l'idée de jouer le rôle de Bernadette, même en plus jeune et plus glamour. Explication : " Je ne fais pas de politique, je ne suis pas payée pour cela. Quand j'expose mon image, je la maîtrise. Mais pour mon mari, je ferai ce qu'il faut. " Elle s'est en fait résignée à l'idée que son époux reparte au combat. Il a pris sa décision depuis longtemps. Autre révélation du livre : dès le 3 mai 2010, devant les membres du premier cercle, les généreux donateurs de l'UMP, le président annonce : " En 2012, j'aurai encore besoin de vous. "
Marie-Antoinette. Carla sera-t-elle un atout ou un handicap dans cette campagne ? Plutôt populaire au départ avec son look à la Jackie Kennedy, elle est maintenant brocardée sur le Net et passe parfois pour l'étrangère façon Marie-Antoinette aux yeux d'une partie de l'électorat traditionnel. A droite, les dirigeants la connaissent mal. Elle a ses têtes : elle aime Brice Hortefeux et déteste Rachida Dati. Elle est aussi crainte qu'admirée. Une phrase d'elle peut faire ou défaire une carrière, à l'Elysée ou ailleurs. Désormais prête à assumer une campagne, elle aura son mot à dire." Je ne sais pas si j'en serai capable, mais je suis assez excitée à l'idée d'aller à la rencontre des Français, de passer du temps dans les régions. " Elle ne se fait pas d'illusions sur la dureté de l'exercice : " Quand je vois ce que les gens sont capables de dire en temps normal, j'imagine que dans une période aussi délicate, ce doit être terrible. " Ce n'est pas la récente une de The Economist la montrant surplombant un mari rétréci qui a dû la rassurer...


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