18/04/2011

Gaz de schiste : La liste des molécules dangereuses

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La liste des molécules dangereuses mise en évidence par le rapport

29 substances ‘Cancérigènes’ ou polluantes dangereuses de l’eau (PDE) ou de l’air (PDA). Le nombre indique le nombre de produits chimiques dans lesquels la substance a été déclarée aux USA.
  • Methanol (Methyl alcohol) PDA 342
  • Ethylene glycol (1,2-ethanediol) PDA 119
  • Diesel Cancérigène, PDE, PDA 51
  • Naphthalene Cancérigène, PDA 44
  • Xylene PDE, PDA 44
  • Hydrogen chloride (Hydrochloric acid) PDA 42
  • Toluene PDE, PDA 29
  • Ethylbenzene PDE, PDA 28
  • Diethanolamine (2,2-iminodiethanol) PDA 14
  • Formaldehyde Cancérigène, PDA 12
  • Sulfuric acid Cancérigène 9
  • Thiourea Cancérigène 9
  • Benzyl chloride Cancérigène, PDA 8
  • Cumene PDA 6
  • Nitrilotriacetic acid Cancérigène 6
  • Dimethyl formamide PDA 5
  • Phenol PDA 5
  • Benzene Cancérigène, PDE, PDA 3
  • Di (2-ethylhexyl) phthalate Cancérigène, PDE, PDA 3
  • Acrylamide Cancérigène, PDE, PDA 2
  • Hydrogen fluoride (Hydrofluoric acid) PDA 2
  • Phthalic anhydride PDA 2
  • Acetaldehyde Cancérigène, PDA 1
  • Acetophenone PDA 1
  • Copper PDE 1
  • Ethylene oxide Cancérigène, PDA 1
  • Lead Cancérigène, PDE, PDA 1
  • Propylene oxide Cancérigène, PDA 1
  • p-Xylene PDA 1



Ce rapport, réalisé par les démocrates de la Commission de l’Energie et du Commerce de la Chambre des Représentants américaine est présenté comme « l’inventaire national le plus complet » à ce jour sur la chimie utilisée par l’industrie des gaz de schiste. Il a été réalisé à partir des réponses au questionnaire envoyé par la Commission aux 14 compagnies de production de gaz et de pétrole non conventionnels les plus importantes du pays. Les réponses de ces compagnies montrent l’utilisation entre 2005 et 2009 de plus de 2500 produits chimiques dans les phases de fracturation hydraulique nécessaires à l’extraction de gaz ou de pétrole de schiste. Ces 2500 produits chimiques contenaient environ 750 substances chimiques différentes.

Parmi toutes ces substances chimiques, les parlementaires ont mis en évidence la présence de 29 substances connues aux Etats-Unis pour être des cancérigènes probables ou suspectés ou des polluants dangereux de l’air ou de l’eau règlementés selon le Safe Drinking Water Act. Citons parmi ces substances les dangereux benzene, toluene, xylene, ethylbenzene (les BTEX), formaldehyde…ou même du Gaz oil ! Les quantités sont considérables : plus de 38 millions de litres de produits contentant au moins un cancérigène, plus de 43 millions de litres de BTEX en 5 ans ! Ces substances étaient présentes dans environ 650 produits chimiques différents.
D’autres molécules dangereuses repérées. Comme le 2-butoxyethanol, un surfactant entrant dans la composition de très nombreux produits de fracturation (126) et pouvant provoquer la destruction des globules rouges ou des dommages au foie ou à la moelle osseuse. Les compagnies américaines ont pourtant utilisé plus de 82 millions de litres de produits contenant cette substance entre 2005 et 2009. C’était même l’ingrédient de fracturation le plus utilisé au Texas pendant cette période !
Les compagnies gardent secrètes certaines formulations en plaidant le secret industriel ! Certaines compagnies n’ont pas voulu ou pu communiquer l’intégralité de la composition de certains produits de fracturation car des ingrédients dans ces formulations étaient, selon elles, la propriété de firmes leur ayant fourni la substance et en tant que telles protégées par le secret industriel. A ce sujet le rapport conclu clairement que « dans ces cas il apparaît que les compagnies injectent des fluides qui contiennent des substances chimiques inconnues au sujet desquelles elles ne peuvent avoir qu’une compréhension limitée des risques potentiels qu’elles posent pour la santé humaine et l’environnement » ! Ces produits contentant au moins une substance couverte par le secret industriel ont représenté plus de 354 millions de litres de 279 produits de fracturation entre 2005 et 2009 !

Ce rapport américain officiel montre clairement que la fracturation hydraulique utilisée dans l’extraction des gaz et pétrole de schiste utilise de nombreux produits chimiques dangereux. C’est la réalité de cette technique et de cette industrie : il n’existe pas de fracturation hydraulique propre, un mythe ! » déclare François Veillerette, Porte Parole de Générations futures, association agréée impliquée dans les questions de santé environnementale. « Le gouvernement français, à la lumière de ce rapport, doit officiellement et définitivement abroger les projets prévus sur le territoire national et renoncer au recours à ces sources dans le futur » Ajoute t’il.
un article propulsé par TORAPAMAVOA :
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