09/06/2011

TROP FACILE !!!! un article sur les 'assistés' par l'épouse du n° 2 de Suez ( la bonne blague)

Partager
J'ai envie de me lâcher là: SALE PUTE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Les mêmes Suez GDF qui me facturent 240€ de gaz pour les 2 mois où Avril a été le plus chaud depuis 1900, on se demande ce que je fous avec ma gazinière !!!a part me mettre la tête dedans je ne vois pas trop


.http://www.liberation.fr/economie/01012342266-le-fig-mag-matraque-les-canapesPolitiques 09/06/2011 à 00h00 (mise à jour à 12h14)
Le «Fig Mag» matraque les «canapés»
LIBERATION
Par JEAN-CHRISTOPHE FÉRAUD


«La France des assistés»… Le Figaro Magazine n’est pas L’Huma, mais sa une du 4 juin est pour le moins caricaturale. Le journal préféré des rentières de Neuilly déroule un dossier de huit pages sur cette idée qui «enthousiasme l’opinion, lasse de déverser toujours plus d’argent dans le puits sans fond de la solidarité» (sic) : «faire travailler gratuitement les allocataires du RSA».

On peut y lire sous la plume de Sophie Roquelle un long papier qui suinte la stigmatisation des pauvres. Accroche : «On les surnomme "les canapés", […] ces demandeurs d’emploi qui ne demandent pas grand-chose sinon de rester chez eux devant la télé. Le travail n’est plus qu’un vieux souvenir. Leur univers se résume à un gros sofa face à un immense écran plat.»


Reprenant l’antienne du parasite vivant aux crochets de la société - «le RMI a été remplacé par le RSA, mais les "canapés" sont toujours là, aussi nombreux» -, l’article abonde de témoignages de petits patrons qui «s’évertuent en vain à recruter des gars qui veulent travailler».

Mais ne donne à aucun moment la parole à un allocataire du RSA qui se complairait à vivre sous le seuil de pauvreté. Il se trouve que la signataire de l’article est l’épouse d’un grand patron du CAC40 qui touche plus de 2 millions d’euros par an. Soit plus d’un an de RSA… par jour.

++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
09h15 le neuf-quinze
Figaro : une enquête assistée par Internet
Par Daniel Schneidermann le 08/06/2011


Tiens, puisqu'il est question ces temps-ci de délimiter ce qui se dit et ce qui ne se dit pas, le séant et le malséant, un joli exemple. A peine publiée la chronique des matinautes d'hier, certains d'entre vous commençaient à jouer les détectives dans le forum. Cette Sophie Roquelle, journaliste au Figaro, et auteur de la longue enquête sur la France des assistés, ne serait-elle pas la même personne que Sophie Roquelle-Cirelli, épouse du numéro deux de GdF-Suez, Jean-François Cirelli ? Questions, liens édifiants (par exemple, vers cet autre article du Figaro, qui indique que la rémunération de Cirelli a triplé en 2008) jusqu'à ce que l'un d'entre vous copie-colle la notice du Who's who, qui ne laisse aucun doute: Sophie Roquelle et Sophie Roquelle-Cirelli ne font qu'une seule et même personne.

Et alors ? demanderont d'autres immédiatement. Sophie Roquelle, épouse Cirelli, a parfaitement le droit d'exercer la profession de journaliste. Elle a parfaitement le droit d'écrire sur la France des assistés, ou sur ces-vérités-qui-dérangent sur l'aide médicale aux étrangers. Elle a même le droit inaliénable d'être incorrigiblement optimiste, comme Minc, Godet, et quelques autres. Comme celles de n'importe quel journaliste, ses informations sont vraies ou fausses, impartiales ou orientées, indépendamment de son état marital. Sans doute un (e) autre journaliste du Figaro, se voyant commander une enquête sur "la France des assistés", aurait-il (elle) assuré la préparation d'artillerie de l'offensive de Copé contre le RSA, exactement de la même manière que Roquelle. Pour comprendre pourquoi écrit ce qu'écrit Le Figaro, une bonne connaissance de la structure de son actionnariat (tiens, à propos, vous aviez vu notre émission qui effleurait le sujet ?), ou du montant des recettes publicitaires du Figaro Magazine, est plus instructive qu'une investigation sur l'état-civil de ses journalistes, considérés individuellement. A la limite, on peut même soutenir que sa situation sociale place Sophie Roquelle, au contraire, à l'abri des pressions de sa hiérarchie, qui s'exercent sur d'innombrables pigistes et précaires de la profession -et s'en féliciter pour elle.

Adoncques, demanderez-vous, pourquoi l'écrire ? Pourquoi, en y consacrant la chronique de ce matin, faire franchir à cette information la ligne qui sépare les forums de l'espace rédactionnel du site ? Poser la question, c'est y répondre. Connaissant l'identité complète de la journaliste, il me semble que l'on lira différemment son enquête. Aura-t-on raison ou tort ? A chacun d'en décider ensuite, et d'en débattre. Pleinement informé de qui est qui.


un article propulsé par TORAPAMAVOA :
http://torapamavoa.blogspot.com Clikez LIRE LA SUITE ci dessous pour lire la suite de l'article...^^

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire