22/09/2011

Villiers-Le-Bel: retour en justice pour 1 policier

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.Villiers-le-Bel: Un policier va être jugé après un accident mortel

Créé le 22/09/2011 à 14h20 -- Mis à jour le 22/09/2011 à 14h25


L'accident avait déclenché deux nuits de violences...

Le conducteur du véhicule de police qui avait heurté un vélomoteur, provoquant la mort de deux adolescents, en 2007 à Villiers-le-Bel (Val d'Oise), a été renvoyé devant le tribunal correctionnel de Pontoise, ont annoncé ce jeudi les avocats des familles des jeunes gens.

L'accident avait déclenché deux nuits de violences sévèrement réprimées par la justice. Les défenseurs des familles, Jean-Pierre Mignard et Emmanuel Tordjman, saluent la «sage décision» de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Versailles, même s'il a fallu quatre ans pour aboutir au renvoi du policier devant un tribunal.

«Durant trois jours, après le drame, la Direction générale de la police nationale et le parquet de Pontoise avaient, au prix d'une communication fallacieuse, contesté toute utilité d'une information judiciaire», écrivent-ils dans un communiqué.

Or, une gestion de cette affaire «respectueuse des droits dès son origine» aurait prévenu les violences, protégé les policiers, évité les arrestations de dizaines de jeunes et «les désordres de rue», ajoutent-ils.
Complément d'information demandé

Les avocats assurent que l'audience devant le tribunal de Pontoise se tiendra «sans esprit de vengeance avec le seul souci que la justice dise, enfin, le droit et puisse faire son ouvre de paix et, si possible, de réconciliation».

En avril 2010, la cour d'appel de Versailles avait infirmé un non-lieu rendu dans l'enquête sur la mort des deux jeunes gens et ordonné la mise en examen d'un policier.

La chambre de l'instruction avait décidé que le conducteur de la voiture serait poursuivi pour «homicide involontaire« et avait confié à son président un complément d'information.

Le parquet général, qui requérait la confirmation du non-lieu, n'avait pas été suivi. Dans le contexte délicat des banlieues françaises, qui s'étaient embrasées en 2005 après la mort de deux adolescents poursuivis par des policiers, la décision avait suscité la satisfaction des familles de victimes.
Avec Reuters
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