11/10/2011

Pas de censure internet sauf pédophilie et copwatcherie

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.Les mecs(policiers) s'étaient faits des petites pages Facebook extrèmement 'décomplexées' aussi , et les auteurs de Copwatch, ont surtout mis en avant leurs accointances avec l'extrème droite, il faut quand même le dire !!!, ceux que ne savent pas n'avaient qu'à aller voir avant...

Filtrage du site CopWatch: Les FAI convoqués mercredi
20MIN
Créé le 11/10/2011 à 21h27 -- Mis à jour le 11/10/2011 à 21h27

WEB - Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, veut bloquer certaines pages...

Les fournisseurs d'accès à Internet vont-ils être obligés de filtrer l'accès au site CopWatchnord-idf.org? C'est l'objectif du ministère de l'Intérieur, qui a assigné Free, Orange, SFR, Bouygues, Numericable et Darty en référé devant le TGI de Paris, réclamant 2.000 euros d'amende par jour de retard pour s'exécuter. L'audience est prévue mercredi à 10 heures.

La procédure est inhabituelle à plus d'un titre. D'abord, elle vise les FAI et pas l'hébergeur. Selon la convocation, publiée par PCinpact, «l'éditeur a fait en sorte de ne pas dévoiler l'identité de l'hébergeur». Le ministère de l'Intérieur s'appuie sur un article de la loi pour la confiance dans l'économie numérique (LCEN) pour assigner directement les fournisseurs d'accès. Plus polémique, Claude Guéant ne veut pas bloquer l'accès au site dans sa globalité, mais uniquement à certaines pages. Problème, une telle solution est complexe à mettre en œuvre et obligerait les fournisseurs à utiliser des techniques controversées.
«Propos diffamatoires et injurieux»

CopWatch est bâti sur le modèle de sites anglo-saxons recensant les violences policières sur le principe post-orwellien «surveillons les surveillants». Mais selon le ministère de l'Intérieur, certaines pages contiennent des propos «diffamatoires et injurieux» et «mettent en péril la sécurité des agents de police dont les photographies ont été diffusées».

Le bureau de Claude Guéant cite le cas d'un policier qui a trouvé une «cartouche de chasse» dans sa boîte aux lettres. Il cite également un billet dans lequel le site qualifie la police et la gendarmerie «de fosse commune de l'humanité» et de «charnier de l'évolution». Pour le ministère, de tels propos constituent «un délit d'injure publique envers une administration publique» et diffuser des photos et le nom des fonctionnaires, ainsi que leur profil Facebook civil, «viole la loi de 1978 sur les données personnelles».
L'analyse de paquets, une méthode controversée

En demandant au TGI de bloquer l'accès à certaines pages –et pas à tout le site– le ministère de l'Intérieur cherche à éviter de se faire débouter avec une requête disproportionnée, analyse Numerama. Sauf que pour bloquer certaines adresses, les FAI seraient sans doute forcés d'effectuer un filtrage par analyse de paquets (DPI), une méthode notamment utilisée par l'Iran ou la Chine pour pratiquer la censure.
P.B.
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