22/03/2012

Mohamed Merah reste inconnu pour les autorités afghanes et pakistanaises

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Le nom de Mohamed Merah reste inconnu pour les autorités afghanes et pakistanaises, de même que pour l'armée américaine et les forces de l'Otan en Afghanistan.
Mohamed Merah aurait effectué deux voyages en Afghanistan en 2010 puis au Pakistan en 2011
Mohamed Merah aurait effectué deux voyages en Afghanistan en 2010 puis au Pakistan en 2011 AFP/PASCAL PAVANI / AFP
Pas de traces de Merah en Afghanistan comme au Pakistan. L'Afghanistan, les forces américaines, les forces de l'Otan dans ce pays, mais aussi le Pakistan assurent n'avoir aucune trace des séjours de Mohamed Merah, le jeune soupçonné d'avoir assassiné sept personnes en France, malgré les déclarations dans ce sens des autorités françaises.

Détention et hépatite

Mercredi, le procureur de la République de Paris, François Molins, avait évoqué un séjour en Afghanistan en 2010 (selon des sources proches de l'enquête), et au Pakistan, sanctuaire d'Al-Qaïda, pour deux mois en 2011. Intercepté lors d'un contrôle routier par la police afghane, il avait été remis aux militaires Américains qui l'avaient renvoyé en France par le premier avion, selon lui. « De la mi-août à la mi-octobre 2011 », il s'est rendu, au Pakistan cette fois, un séjour écourté car il a contracté l'hépatite A. Selon des sources proches de l'enquête, une brève détention en Afghanistan a eu lieu à Kandahar (sud) en novembre ou décembre 2010.

Un nom inconnu

« Nous cherchons davantage d'informations sur cet individu avec nos partenaires militaires français et le gouvernement afghan, mais pour l'heure, nous n'avons aucune information sur son éventuelle détention par l'Isaf (la Force internationale de l'Otan) ou l'armée américaine », qui en compose plus des deux tiers, a déclaré à l'AFP Jimmie Cummings, porte-parole de l'Isaf.
Les autorités et le renseignement afghans ont également assuré n'avoir pas d'information sur la présence de Merah. Au Pakistan, plusieurs hauts responsables des forces de sécurité et des services de renseignements, l'ISI (Inter-Services Intelligence), ont affirmé à l'AFP n'avoir aucune trace de son passage dans leur pays, estimant toutefois plausible qu'il soit passé au travers de leurs contrôles. « C'est un nom inconnu de nos services, toutes les informations dont nous disposons sont celles livrées par le ministre français de l'Intérieur », assure un de ces officiers supérieurs, sous couvert de l'anonymat.
Actu France-Soir / Service Faits Divers (avec l'AFP)
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