.Attention ceci est un article du Fig ^^
Par Marie-Amélie Lombard Mis à jour | publié
Suivant sa logique, le juge Jean-Michel Gentil, qui conduit l'instruction depuis deux ans, semble prêt à interroger l'ex-chef de l'État sur un éventuel financement illicite de sa campagne de 2007 par la milliardaire Liliane Bettencourt. Au préalable, le magistrat a fait entendre plusieurs des collaborateurs de Nicolas Sarkozy dont l'ex-secrétaire général de l'Élysée, Xavier Musca, son ancien conseiller pour la justice, Patrick Ouart, et son ami et avocat, Thierry Herzog. Début juillet, il avait perquisitionné ses nouveaux bureaux, rue de Miromesnil à Paris, son cabinet d'avocats et le domicile de Carla Bruni, dans le XVIe arrondissement. Les enquêteurs avaient alors saisi, parmi d'autres documents, son agenda 2007 dont une copie avait déjà été envoyée au juge par Me Herzog.
De son côté, au printemps 2007, le photographe et habitué de la maison Bettencourt, François-Marie Banier, retranscrivait dans son carnet intime les propos de son amie Liliane: «De Maistre m'a dit que Sarkozy demande encore de l'argent. Si je dis oui, comment être sûre qu'il lui donne bien?» Des notes que le photographe a ensuite qualifiées d'«impressions pouvant immédiatement se changer en œuvre littéraire». Patrice de Maistre comme Éric Woerth, tous deux mis en examen dans ce dossier, contestent toute remise de fonds pour financer la campagne présidentielle.
Les déclarations semblent donc bien fluctuantes sur l'existence d'enveloppes et leurs circuits supposés. Ce flou devrait être l'un des axes de défense de l'ancien président de la République.
Un autre volet de l'affaire concerne les rencontres entre Nicolas Sarkozy et l'ancien procureur de Nanterre, Philippe Courroye, dont le parquet supervisait alors le dossier Bettencourt entre 2008 et 2010. Les deux hommes ne nient pas se connaître et s'apprécier mais balaient toute intrusion dans la procédure.
Dans un autre cas de figure, la personne est convoquée pour un interrogatoire de première comparution. Elle peut alors être assistée d'un avocat et avoir accès au dossier, au plus tard quatre jours avant la date fixée pour le rendez-vous. À l'issue de l'audition, la personne est placée sous le statut de témoin assisté ou, s'il existe «des indices graves et/ou concordants», est mise en examen.
Le juge Jean-Michel Gentil semble être arrivé au terme de son enquête sur l'affaire Bettencourt. En poste à Bordeaux depuis 2004, comme vice-président chargé de l'instruction, il a fait savoir qu'il souhaitait changer d'affectation et peut prétendre à un poste dit «hors hiérarchie». Son nom ne figure pas sur la liste des prochaines nominations de janvier 2013. A priori, il tient d'abord à clore son instruction.
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Bettencourt : les arguments de Nicolas Sarkozy face au juge
Par Marie-Amélie Lombard Mis à jour | publié
L'ex-président devrait être rapidement interrogé sur les soupçons de financement illicite de sa campagne.
L'audition programmée de Nicolas Sarkozy dans l'affaire Bettencourt pourrait avoir lieu rapidement. Selon Europe 1, la convocation de l'ancien chef de l'État par le juge qui instruit le dossier à Bordeaux aurait d'abord été fixée à vendredi dernier, mais l'ex-président était «indisponible». La radio a annoncé un rendez-vous chez le juge cette semaine. Le timing paraît cependant serré. En voyage au Maroc ces derniers jours, Nicolas Sarkozy doit partir mardi pour Singapour où il participe à une conférence sur la gouvernance de l'économie mondiale. Lundi, son avocat, Me Thierry Herzog, n'était pas joignable.Suivant sa logique, le juge Jean-Michel Gentil, qui conduit l'instruction depuis deux ans, semble prêt à interroger l'ex-chef de l'État sur un éventuel financement illicite de sa campagne de 2007 par la milliardaire Liliane Bettencourt. Au préalable, le magistrat a fait entendre plusieurs des collaborateurs de Nicolas Sarkozy dont l'ex-secrétaire général de l'Élysée, Xavier Musca, son ancien conseiller pour la justice, Patrick Ouart, et son ami et avocat, Thierry Herzog. Début juillet, il avait perquisitionné ses nouveaux bureaux, rue de Miromesnil à Paris, son cabinet d'avocats et le domicile de Carla Bruni, dans le XVIe arrondissement. Les enquêteurs avaient alors saisi, parmi d'autres documents, son agenda 2007 dont une copie avait déjà été envoyée au juge par Me Herzog.
Déclarations fluctuantes
Sur cet agenda, ne figure qu'une visite de Nicolas Sarkozy au domicile des Bettencourt à Neuilly, le 24 février 2007. Un rendez-vous anodin, avait expliqué l'ancien maire de Neuilly, à mettre au nombre des relations entretenues de longue date avec l'héritière de L'Oréal et son mari, André Bettencourt, qui fut ministre de De Gaulle et de Pompidou. Les soupçons de financement illégal reposent notamment sur les déclarations de l'ancienne comptable des Bettencourt, Claire Thibout, qui a affirmé que le gestionnaire de fortune des Bettencourt, Patrice de Maistre lui avait demandé en janvier 2007 de retirer 150.000 euros pour les remettre au ministre Éric Woerth, alors trésorier de la campagne de Nicolas Sarkozy. La comptable a cependant précisé qu'elle n'était «pas là lors de la distribution des enveloppes». D'autres membres du personnel ont également mentionné des échanges d'argent, sans preuves formelles. Plusieurs retraits (deux fois 400.000 euros début 2007) des comptes suisses de Liliane Bettencourt ont également été confirmés par l'instruction.De son côté, au printemps 2007, le photographe et habitué de la maison Bettencourt, François-Marie Banier, retranscrivait dans son carnet intime les propos de son amie Liliane: «De Maistre m'a dit que Sarkozy demande encore de l'argent. Si je dis oui, comment être sûre qu'il lui donne bien?» Des notes que le photographe a ensuite qualifiées d'«impressions pouvant immédiatement se changer en œuvre littéraire». Patrice de Maistre comme Éric Woerth, tous deux mis en examen dans ce dossier, contestent toute remise de fonds pour financer la campagne présidentielle.
Les déclarations semblent donc bien fluctuantes sur l'existence d'enveloppes et leurs circuits supposés. Ce flou devrait être l'un des axes de défense de l'ancien président de la République.
Un autre volet de l'affaire concerne les rencontres entre Nicolas Sarkozy et l'ancien procureur de Nanterre, Philippe Courroye, dont le parquet supervisait alors le dossier Bettencourt entre 2008 et 2010. Les deux hommes ne nient pas se connaître et s'apprécier mais balaient toute intrusion dans la procédure.
Vers la fin de l'enquête
L'immunité pénale de Nicolas Sarkozy a été levée un mois après la fin de ses fonctions. Dès lors, s'ouvrait la possibilité pour le juge de procéder à son audition. Plusieurs options sont envisageables. Le magistrat peut souhaiter entendre la personne comme simple témoin. Dans ce cas, le témoin, qui prête serment, est interrogé sur différents éléments du dossier mais, sauf rebondissement, n'est pas susceptible d'être mis en cause.Dans un autre cas de figure, la personne est convoquée pour un interrogatoire de première comparution. Elle peut alors être assistée d'un avocat et avoir accès au dossier, au plus tard quatre jours avant la date fixée pour le rendez-vous. À l'issue de l'audition, la personne est placée sous le statut de témoin assisté ou, s'il existe «des indices graves et/ou concordants», est mise en examen.
Le juge Jean-Michel Gentil semble être arrivé au terme de son enquête sur l'affaire Bettencourt. En poste à Bordeaux depuis 2004, comme vice-président chargé de l'instruction, il a fait savoir qu'il souhaitait changer d'affectation et peut prétendre à un poste dit «hors hiérarchie». Son nom ne figure pas sur la liste des prochaines nominations de janvier 2013. A priori, il tient d'abord à clore son instruction.
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