02/08/2007

ALERTE de 1er NIVEAU !!!

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La source est officielle :
http://www.elysee.fr/elysee/elysee.fr/francais/interventions/2007/juillet/lettre_de_mission_adressee_a_m_jean-claude_mallet_conseiller_d_etat.79204.html

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EMAIL reçu sur mon adresse mail perso....J'ai demandé la source,pas encore la réponse,donc publication "SOUS-RESERVE"

NEW !!! INFO CONFIRMEE à 17 h 15 !!!,Info sans reserve !



Bonjour, et au secours!


Je suis une des nombreuse lectrice quotidienne de torapamavoa.
Aujourd'hui, en me balladant sur le net, je suis tombée sur cette lettre
de Son Sénénissime empereur. Cela concerne le remaniement de l'Armée
française, sous tous ses angles.
Je ne me lance pas dans une explication de texte: vous ètes assez grand
pour lire entre les lignes...

tagrawla
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Lettre de mission de M. Nicolas SARKOZY, Président de la République,
adressée à M. Jean-Claude MALLET, Conseiller d'Etat.


LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

Paris, le 31 juillet 2007


Monsieur le Conseiller d'Etat,


Depuis 1994, des évolutions considérables ont bouleversé l'environnement
international et les données stratégiques de notre défense et de notre
sécurité : attentats du 11 septembre, émergence de nouveaux pôles de
puissance régionale, prolifération, effets de la mondialisation et des
évolutions technologiques. Parallèlement, la professionnalisation de notre
armée et la fin de la conscription ont entraîné des mutations radicales de
notre outil de défense. Enfin, aujourd'hui, des choix décisifs pour la
défense du pays vont devoir être opérés, et devront se traduire dans la
prochaine loi de programmation militaire. Celle-ci devra asseoir la
crédibilité de notre défense, dans le respect des contraintes financières
qui s'imposent à l'Etat.


Pour prendre en compte l'ensemble de ces paramètres dans une démarche
cohérente, j'ai décidé d'engager une réflexion approfondie sur notre
politique générale de défense. Elle devra aboutir à l'établissement d'un
nouveau Livre blanc. Ces travaux seront conduits sous l'égide d'une
commission dont j'ai décidé de vous confier la présidence.

Le futur Livre blanc définira un concept de défense globale de notre pays
et de ses intérêts. Il portera sur les domaines de la défense et de la
sécurité. Il devra couvrir une perspective d'une quinzaine d'années, tout
en ayant vocation à être actualisé régulièrement.

Vous fonderez vos travaux sur l'analyse des nouvelles données du contexte
international, économique et stratégique, l'évaluation des risques et
menaces potentielles, dans le souci constant d'assurer la protection des
populations et du territoire, mais également des Français de l'étranger,
de garantir l'indépendance du pays et la préservation de ses intérêts
stratégiques dans leurs acceptions les plus larges.

Sur cette base, votre étude, ainsi que les propositions que vous serez
amené à formuler, devront concerner notamment l'évolution de nos
alliances, de nos accords de défense et l'examen des conditions d'emploi
de nos armées en opérations extérieures. Je vous demande d'accorder une
attention particulière au renforcement de la dimension européenne de notre
politique de défense et de sécurité ainsi qu'à notre contribution à la
sécurité de l'Alliance atlantique dans son ensemble.


Vous examinerez les conditions de la crédibilité de notre force de
dissuasion. Vous étudierez la pertinence du format des armées et de leurs
implantations, la cohérence de l'effort de renseignement, de l'effort
industriel, technologique et scientifique nécessaire à notre capacité de
défense, les conditions d'organisation de la défense civile et de la
défense économique et le renforcement de leur coordination avec la défense
militaire, dans le souci d'assurer le fonctionnement régulier des pouvoirs
publics, de développer les moyens de lutte contre le terrorisme et la
prolifération, et d'améliorer la prévention et la gestion des crises. Les
conséquences économiques et sociales des orientations proposées devront
être examinées. Enfin, il vous est également demandé de formuler des
propositions sur le renforcement de l'implication du Parlement dans la
définition et la mise en œuvre de notre politique de défense.


Votre réflexion sera conduite sans préjugé ; elle permettra d'aborder de
façon ouverte et transparente les choix auxquels nous serons confrontés
pour adapter notre outil de défense, pour renforcer le lien entre la
Nation et ses armées, et pour organiser la mutation de l'appareil
industriel et de recherche dans un cadre national comme européen. Elle
s'inscrira dans une démarche visant à maintenir et à conforter un effort
de défense d'environ 2% du PIB.

Dans vos travaux, vous veillerez donc à tenir compte étroitement des
constats qui seront établis dans le cadre de la révision générale des
politiques publiques, tout particulièrement s'agissant de la revue
stratégique des programmes d'armement.


Vous vous appuierez sur une Commission faisant largement appel à des
personnalités de la société civile, incluant des représentants du
Parlement désignés par les présidents de l'Assemblée Nationale et du
Sénat, ainsi que les responsables civils et militaires des administrations
concernés. Compte-tenu de la priorité que j'entends donner à l'Europe de
la défense, je vous demande d'organiser les échanges appropriés avec nos
principaux partenaires européens au cours des travaux.

Le secrétariat général de la commission sera assuré par le secrétaire
général de la défense nationale. Je donne instruction aux différents
ministres concernés de vous apporter leur plein concours et celui de leurs
administrations.

Je souhaite disposer du futur Livre blanc début mars 2008. Il devra être
précédé d'un point d'étape à la fin de l'année 2007.


Je vous prie de croire, monsieur le Conseiller d'Etat, à l'assurance de
mes sentiments les meilleurs.




Nicolas SARKOZY


M. Jean-Claude Mallet
Conseiller d'Etat et ancien secrétaire général de la Défense nationale


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Sarkozy préparerait-il une guerre ???

1 commentaire:

Ministre de L'antipropagande a dit…

Complement d'info recu sur myspace.

Après les présidentielles, l' « Europe militaire » (3)

Angela Merkel, Nicolas Sarkozy et les autres représentants des Etats de l'Union Européenne sont parvenus sans trop de difficultés, à Bruxelles, à un accord sur la poursuite de la mise en place d'un Etat européen, superpuissance militaire comprise. Un mois et demi après les élections présidentielles françaises, et moins d'une semaine après les législatives, le tour est joué. Avant cette réunion, Nicolas Sarkozy avait consulté notamment l'opposition « majoritaire » représentée par François Hollande, qui a acquiescé sur l'essentiel malgré un rappel de la « dimension économique et sociale », et l'opposition Royal qui a même surenchéri évoquant la « mini-ambition pour l'Europe » du Traité à l'étude. Sarkozy n'avait aucune raison de s'attendre à des difficultés avec des dirigeants qui, comme lui, avaient soutenu à fond le Traité Constitutionnel Européen (TCE) lors du référendum de 2005. Quant à la « gauche de la gauche », elle s'est montrée plutôt discrète. Aussitôt après la réunion de Bruxelles, le Président de la République Française a évoqué la nécessité, de son point de vue : a) d'une « politique industrielle européenne » ; b) de ne pas « dupliquer les programmes » militaires en France par rapport aux programmes européens ; c) d'une « fondation scientifique européenne » qui « rassemblera les moyens » de la recherche publique. Un programme très conséquent et cohérent de mise en place accélérée de la superpuissance européenne, y compris sur le plan militaire.

Avec le soutien du « centre » et de la « gauche », Nicolas Sarkozy prépare, sans trop faire de bruit, le transfert à l'Union Européenne d'importants moyens et compétences de l'Etat français dans les domaines industriel, militaire et de la recherche.


Après les présidentielles françaises, mine de rien, l' « Europe militaire » (3)


Suite de mes articles du 25 mars (1) et du 8 avril (2). Voir également mon article du 2 juin « Sarkozy, Royal, Kouchner, Bayrou, les « gauches » et l'euronationalisme consensuel ».


François Bayrou ne pourra pas valablement reprocher à Nicolas Sarkozy de ne pas avoir fait avancer son programme ultra-européen. Y compris dans le domaine militaire, avec le président sortant du groupe UDF de l'Assemblée Nationale, Hervé Morin, au Ministère de la Défense.

Sur le site du Parti Communiste, un article du 21 juin noie passablement le poisson. Un lecteur écrit : « Les manifestations de la gauche ont eu raison du funeste projet de CPE. Mais voici, née au forceps dans la nuit bruxelloise, la CPECPE (Charte Prescrite Envers et Contre les Peuples Européene). Sarkozy prétend imposer la ratification de la France par voie parlementaire pour effacer le résultat du référendum de mai 2005. Voila une provocation qui devrait unir toute la gauche dans une grande manifestation de la volonté populaire. Sinon c'est à désespérer de la gauche ». Ce lecteur commet, à mon sens, plusieurs erreurs.

D'abord, les mobilisations contre le Contrat Première Embauche n'ont pas été le fait de « la gauche », mais d'un mouvement que la « gauche » a cherché à contrôler et qu'elle a empêché d'aller jusqu'au bout contre le Contrat Nouvelles Embauches (CNE). C'est d'ailleurs un ancien directeur de cabinet de la Garde des Sceaux Marylise Lebranchu, devenue en 2005 une ouiste de choc, qui en octobre 2005 avait demandé et obtenu, en tant que commissaire du gouvernement au Conseil d'Etat, le rejet du recours des centrales syndicales contre le CNE. Ensuite, les dirigeants de la « gauche » avaient été très majoritairement en faveur du TCE en 2005. A commencer par Ségolène Royal et François Hollande. Le NON au référendum a été un « accident de parcours » mais, dès le lendemain, « il avait été décidé » de faire passer la même stratégie par d'autres moyens. Le CNE a fait partie de cette opération, et les mobilisations anti-CPE de l'année dernière ont fini par l'épargner. « Un peu de casse » du Code du Travail français, était-ce de nature à vraiment déranger la « gauche » ouiste ?

Enfin, si on s'en tient à la propagande des dernières présidentielles et législatives françaises, Sarkozy n'a fait qu'appliquer un programme qui faisait l'unanimité parmi les « candidats influents », y compris au sein de la « gauche de la gauche » où personne ne mettait en cause l'idée d'un Etat européen fort. La seule revendication de façade étant le « volet social », mais sans contester le principe de la création de la superpuissance européenne conforme aux exigences de l'oligarchie financière.

Quant à Marie-George Buffet, également reçue par Sarkozy, elle s'était bornée à réclamer un nouveau référendum et « du social », mais sans dénoncer la nature même du projet d'un grand Etat européen que le Parti Communiste Français (PCF) ne conteste plus. Les mots d'ordre dits « antilibéraux » semblent s'être substitués à l'analyse de fond de la politique du système capitaliste et impérialiste et de la stratégie globale des milieux financiers. Le « social » devient alors une sorte de charité. Sainte Marie-George des Pauvrets dit en somme aux citoyens qu'il vaut mieux laisser aux financiers et aux multinationales le petit plaisir de décider du découpage du monde, et se concentrer sur le « social ». L'important, d'après ce type de discours, serait de pouvoir tous manger, et à chacun son buffet. La politique française « de gauche » se trouve ainsi de retour à Jean Chrisostome. Sauf que le Chrysostome vécut il y a plus de seize siècles et mourut en exil sans une retraite de député ou de ministre.

Pourtant, dès le 23 juin, Nicolas Sarkozy a été très clair sur un certain nombre de principes qu'il considère comme des implications du nouveau projet de Traité européen. Notamment :

1. Une « vraie politique industrielle européenne », prétendument au nom de la « politique de la concurrence » et qui devrait s'opposer à « une approche idéologique qui fait de la concurrence une fin en soi ». C'est donc le « marché européen protecteur ». On remarquera d'emblée que ce marché de 500 millions de personnes pour l'Union Européene, et de plus de huit-cents millions pour le Conseil de l'Europe, est aussi un grand « marché de la main d'œuvre ». Et Jacques Delors a estimé qu'un éventuel SMIC européen ne devrait pas être le même pour tous mais « proportionnel au niveau de développement de chaque pays ». Les délocalisations au sein même de l'Union Européenne se poursuivront, donc. Comme vers d'autres continents, car le principe n'a pas été mis en cause.

2. Une nouvelle politique militaire, caractérisée dès à présent par une « remise à plat » des programmes militaires français, y compris ceux déjà engagés dont le nouveau président s'est interrogé sur les « modalités de définition et de pilotage ». Sarkozy a critiqué l'actuel projet de loi de programmation militaire et, comme Bayrou pendant la campagne présidentielle, estimé que la République Française « ne peut se payer le luxe » de « dupliquer » les programmes par rapport à ceux de l'Union Européenne qui finance « cinq programmes de missiles sol-air, trois programmes d'avions de combat, six programmes de sous-marins d'attaque et plus d'une vingtaine de programmes de blindés ». L'Europe militaire est donc bien en marche. Sarkozy ne compte pas faire des économies sur le budget militaire français, mais en transférer une partie croissante aux instances européennes. Ce qui, au passage, contribuera au renforcement de l'OTAN, comme l'appelle Bayrou des ses vœux.

3. Transfert à l'Union Européenne des moyens de la recherche publique française. Sarkozy a ouvertement souhaité la création d'une « fondation scientifique européenne », qui « rassemblera les moyens et les allouera aux meilleures équipes du continent ». Au même moment, des inquiétudes sur un éventuel transfert en bloc des chercheurs du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) et d'autres organismes français analogues, en direction des universités, ont commencé à s'exprimer. Des organisations syndicales craignent « la mort annoncée des organismes de recherche » transformés en simples « agences de moyens », dans un schéma où « le ministère définit les orientations de la recherche, l' ANR (Agence Nationale de la Recherche récemment créée) finance les projets, l'AERES (Agence d'Evaluation de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur, également de création récente) en est la caution, les organismes de recherche structurent les équipements et organisent l'apport en personnel ITA (ingénieurs, techniciens et administratifs) et les Universités disposent les enseignants-chercheurs et les chercheurs dans ces orientations ». Mais la véritable stratégie annoncée par Nicolas Sarkozy pourrait être beaucoup plus simple : supprimer le CNRS et d'autres établissements publics à caractère scientifique et technologique (EPST) pour en transférer les moyens à l'Union Européenne, en même temps que les moyens destinés à l'Europe militaire et ceux éventuellement consacrés à la « nouvelle politique industrielle ».

Car, dans l'ensemble, les trois domaines n'ont jamais été séparés dans les Etats impérialistes modernes. Les politiques industrielle et militaire forment un binôme classique, et la recherche dite « publique » n'a jamais été disjointe de la stratégie industrielle et militaire malgré son indépendance de façade. Avec le « bonus », en l'espèce, que le transfert des moyens de l'Etat français vers l'Union Européenne permettra de délocaliser de nombreuses activités vers les « paradis » salariaux et sociaux qui ne manquent pas au sein de cette Union. Rien de très original. Une entreprise brésilienne comme AVIBRAS fabrique déjà des lanceurs de missiles sans que le niveau de vie des Brésiliens se soit pour autant amélioré. De même, les délocalisations d'activités de recherche et de haute technologie vers des pays avec de très bas salaires sont devenues monnaie courante.

Autant de questions sur lesquelles la « gauche » et la « gauche de la gauche » gardent, à peu de chose près, le silence. Et sur lesquelles un consensus dans les grandes lignes existait depuis le début entre Sarkozy, Royal et Bayrou en faveur de la mise en place à tout prix de la superpuissance européenne. Ni l'Europe militaire, ni celle du dumping social, ni la casse de la recherche française, n'auront été particulièrement le fait de la « politique de Sarkozy ». Au printemps 2005, la grande majorité des scientifiques influents de toutes tendances politiques, y compris parmi ceux qui manifestaient dans la rue, s'étaient prononcés en faveur du projet de Traité Constitutionnel Européen. Dans la recherche, les véritables perdants de l'opération seront les chercheurs « de base » et les jeunes qui attendent un emploi scientifique. Pas les « notables » et les lobbystes, quelle que soit leur couleur politique. Il en sera de même dans l'ensemble des secteurs stratégiques qui risquent de subir le même sort que les établissements de recherche.

Rien qui n'ait pas été prévu depuis une trentaine d'années et qui n'ait pas été soigneusement préparé par l'ensemble des gouvernements qui se sont succédés en France et dans les pays voisins. La seule nouvelle donne étant la disparition, en 1991, de l'Union Soviétique et l'abrogation du Pacte de Varsovie la même année. Ce à quoi il convient d'ajouter l'urgence générée par les difficultés que rencontre actuellement la super-puissance US et qui exigent, pour la défense des intérêts des grands lobbies du capitalisme, l'arrivée rapide sur la scène internationale d'un deuxième gendarme mondial. Quel en sera le prix pour les « petits européens » qui, se croyant très puissants, agitent le drapeau bleu - étoilé ?


De ço qui calt ?
quicalt@yahoo.fr
http://blog.360.yahoo.com/quicalt

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