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Internet : l’UMP récidive avec ses mots-clés
Vu sur BELLACIAO
Comme en 2006, le parti de la majorité a acheté une série de mots liés aux partis d’opposition. Lorsqu’on les recherche sur Google, un lien commercial pointant sur le site de l’UMP apparaît. Une pratique pourtant déjà dénoncée par le PS l’an dernier.
L’UMP vous propose en fait de signer une pétition pour défendre la réforme des régimes spéciaux de retraites, « conformément aux engagements pris pendant la campagne présidentielle ». Taper « retraites » ou « fonctionnaires » aboutit d’ailleurs au même lien.
Une pratique qui avait déjà provoqué un tollé en 2006
En soi, l’achat de mot-clés sur Google n’a rien de condamnable. Des milliers de sites commerciaux le font chaque jour. Pourtant, l’UMP a déjà été échaudée par cette pratique. En 2006, le parti de la majorité avait lancé une campagne sufureuse sur Google. En pleines émeutes dans les banlieues, il avait acheté les mots « racaille », « émeutes », « police », qui affichaient donc un lien vers son site web.
De quoi faire jaser sur la toile. D’autant que l’équipe d’Arnaud Dassier, prestataire marketing de l’UMP sur Internet, avait par la suite acheté une série de noms de personnalités socialistes, parmi lesquels celui de Jack Lang. Ce qui n’avait pas plu à l’intéressé, qui s’était dit « surpris » de ce procédé qu’il qualifiait de « proche de la piraterie ». Le contexte tendu de la campagne Internet avait fait le reste, et l’UMP avait freiné pour un temps l’utilisation de mots-clé Google.
Efficacité « douteuse », estime le PS
Voici donc la pratique revenue. Fait exprès ou non, l’UMP, qui n’a pas répondu à nos sollicitations sur le sujet, n’a pas acheté le nom de Jack Lang, parfois cité comme un potentiel ministre d’ouverture. Ni d’ailleurs celui de Ségolène Royal, pourtant fort recherché. En revanche, un jeune espoir du PS comme Vincent Peillon a, lui, droit à son AdWord. De même, jusqu’à ces derniers jours, que les plus discrets Jean-Pierre Chevènement ou Dominique Voynet…voire Dominique de Villepin, qui, il est vrai, tend à figurer parmi les opposants à la nouvelle majorité.
Contacté par lefigaro.fr, Vincent Feltesse, secrétaire national aux Nouvelles technologies du PS, préfère s’amuser de ces choix, certainement « un peu faits au hasard ».. Comme l’an dernier, annonce-t-il en soupirant, « le PS va demander à Google de supprimer les liens pointant sur des noms propres ». Quant à la démarche, il « doute de son efficacité », tout en la jugeant « plus que limite du point de vue éthique ».
http://www.lefigaro.fr/politique/20...
un des (rares) commentaires sur le site du Figaro :
Faire payer l’UMP au ... A quand un petit programme faisant de manière automatisée des recherches sur google pour récupérer les liens pointant vers l’UMP ?
Ces liens sont des liens sponsorisés. Ce qui veut dire que chaque fois qu’un internaute clique sur un de ces liens, l’UMP paye quelques centimes d’euro à Google.
Avec un programme effectuant des requêtes automatisées, quelques milliers de volontaires pourrait utiliser leur connexion haut débit pour creuser lourdement les finances de l’UMP.
Sans compter le chargement excessif, voire le blocage des serveurs de l’UMP.
Ce serait un genre de cyber-manif en PCV.
De : Sarkoland
samedi 13 octobre 2007
2 commentaires:
tres interesantca j'ai verifié cequi est dit dansl'article..
entre temps ils ont du 'relaché" qq mots clés certains ne link plus avec le site de l'ump comme bayrou ou hollande..
parceque ca craint ...
j'etudie cela..
autre chose à checker qui serait interessant.;c'estd voir quels sites dits contestataires ..offre une plateforme au site de l'ump ...
A force de vouloir des sous ..
on finit par offrir de l'espace à ses ennemis..
je fais un tour dans ce sens...
j'avoue que j'ai posté sans vraiment savoir..si ut peux voir ça c'est mieux:-)
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