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La Sorbonne évacuée. Des étudiants venus occuper les locaux de la Sorbonne, à Paris, ont été délogés par les forces de l'ordre dans la nuit de mardi à mercredi, selon Reuters. Une centaine de personnes auraient été évacuées sans incident.
Nantes UFR sciences humaines : Fac bloquée, le vote a réuni 600 étudiants, évacuée par la police peu après 21H00. Environ 200 étudiants avaient l'intention de continuer le blocus durant la nuit et de dormir sur place mais, à la demande du président de l'université, quelque 80 agents des forces de l'ordre ont procédé à l'évacuation des étudiants, a indiqué à l'AFP Michel Vilbois, directeur de cabinet de la préfecture de Loire-Atlantique. L'évacuation s'est faite "sans bousculade et sans violence", a précisé M. Vilbois.
Tolbiac : 1.400 étudiants de l'université Paris I ont voté le blocage et l'occupation de Tolbiac jusqu'à la prochaine assemblée générale, prévue vendredi. La police a évacué mercredi soir, après 22HOO, les locaux de Paris I situés rue de Tolbiac, dans le XIIIe arrondissement. Les étudiants, qui occupaient les lieux sont sortis "dans le calme, sans discuter. La préfecture de police, qui agissait sur réquisition du président de Paris I, a confirmé à l'AFP "l'évacuation de 75 personnes, sans incident et sans interpellation".
9/11
Aix en Provence : à 22h00, alors que les étudiants de la faculté de lettres mobilisés contre la loi d'autonomie des universités occupaient les locaux du site Schuman, ils ont été violemment évacués. Plus de 60 CRS ont pénétré dans l'enceinte de la faculté et ont encerclé les grévistes afin de les pousser vers la sortie. Les étudiants ont réagi calmement et sont restés solidaires en formant une chaine. Ils n'ont pas opposé de résistance aux forces de l'ordre et ont quitté les lieux à la troisième sommation. Des heurts ont eu lieu lors de cette évacuation, mais il ne fut procédé à aucune arrestation.
12/11
Nanterre : à 11h00, les CRS entrent sur le campus bloquent l'entrée de l'amphi où l'AG était prévue. 200 étudiants sont restés face aux CRS et la tension est montée, finalement selon l'AFP quelques uns on tenté de forcer le passage entre les boucliers des CRS qui les ont arrosés de gaz lacrymogènes. Finalement les étudiants sont revenus en brandissant des livres sous le nez des CRS appuyant leur geste par les slogans : "Des bouquins, pas des matraques !", "la police hors des facs". Selon le témoignage d'un étudiant très engagé cela ne s'est pas passé comme l'AFP le prétend : Une centaine de membre de la police nationale et de la gendarmerie mobile (unité de prévention) charge et gaze les étudiants grévistes à hauteur des bâtiments A et B. Tout cela sous les applaudissements de la direction de l'université et des réactionnaires. Face à la résistance et au nombre des étudiants ( 300 environs) aucune interpellation ne fut effectuée.
L'AFP ne dit pas non plus qu'une AG a tout de même eu lieu (environ 1500 étudiants) avec une force présence des militants UMP.
Ces derniers ont eu comme consigne de venir en force sur Nanterre pour voter contre le blocage. Le blocage est finalement reconduit par 900 voix contre 500
13/11 : journée de pointe avec 5 interventions et les premières arrestations
Nanterre : nouveau face à face entre grévistes et CRS. en milieu de matinée : les forces de l'ordre ont par deux fois délogé des étudiants grévistes à coups de matraque, afin de permettre l'accès d'un bâtiment à des étudiants non grévistes. Des coups de matraque ont volé et une étudiante touchée au dos est tombée, sans conséquence apparemment. Les manifestants ont été repoussés par des gaz lacrymogènes. source : dépêche AFP de 12H05. Les étudiants de l'UFR de STAPS ont voté la grève.
On peut voir sur le film 2 étudiants avec le bras droit levé et 2 autres avec le poing droit levé qui acclament les CRS les autres anti bloqueurs se contentent d'applaudir : http://www.rue89.com/2007/11/13/nanterre-coups-de-matraque-sous-les-applaudissements
Il y a eu plusieurs blessés, ce qui a donné lieu à des hospitalisations, comme celle de Sinan, un étudiant aveugle, tabassé et aspergé de gaz lacrymogène, ou encore celle de Mylène sauvagement molestée et finalement blessée au dos avec plusieurs contusions.
http://agen-nanterre.over-blog.com/
sur daily motion on peut trouver des films où on voit un prof s'insurger et appeler ses collègues à refuser d'assurer leurs cours sous la protection des CRS.
Sorbonne : AG de 600 vote le blocage, 400 étudiants sont maintenus à l'extérieur de la Sorbonne par un cordon de police.
Tours La BAC arrête 2 étudiants.
RENNES selon un contact, les étudiants ont tenté une première fois de prendre la gare mais n'y sont pas parvenus (présence de 16 cars de CRS/gendarmes mobiles). Ils ont ensuite tenté de prendre la rocade où ils ont une nouvelle fois échoué. C'est en retournant en centre ville que les premiers incidents ont débuté. Les manifestants ont jeté sur la route tout ce qu'ils trouvaient sur leur passage. Les flics ont répondu par des lacrymogènes. Les manifestants les ont alors caillassés. A 16h45, les étudiants de Rennes signalaient déjà 5 arrestations dont certaines ciblées (un membre de Sud Etudiant notamment). Plusieurs personnes interpelées par la police ont été relâchées. Seules 2 personnes seraient poursuivies dont une pour violence sur agent.
Grenoble : Intervention des CRS (entendu sur france inter mercredi 14/11 au matin). Une quarantaine d'étudiants de l'université de Grenoble/Saint-Martin d'Hères (Isère), qui venaient d'investir l'amphithéatre de l'université III Stendhal (lettres), ont été évacués par la police dans la soirée de mardi, a-t-on appris mercredi de source policière. L'intervention de la police, vers 22H00, à la demande du président de l'université Patrick Chezaud, s'est déroulée sans heurts, selon la même source. Réunis en assemblée générale mardi après-midi sur le campus, près d'un millier d'étudiants avaient reconduit la grève et décidé une occupation des locaux. Suite à cette occupation, trois étudiants ont été placés en garde-à-vue pour avoir pris sur un chantier du matériel (dans l'objectif de barricader le bâtiment occupé).
http://grenoble.indymedia.org/index.php?page=article&id...=5658
14/11
Six étudiantes qui avaient retardé des trains en occupant des voies mardi 13 novembre à Rouen ont été convoquées mercredi pour le 26 février devant le tribunal correctionnel pour répondre « d'entrave à la circulation d'un véhicule de chemin de fer ».
Grenoble, le blocage de la fac est total. En début d'après-midi, un assez important cortège étudiant rejoint la manif des cheminots. A la fin de cette manif, une partie des étudiants se dirigent en manif sauvage vers le comico, en vue d'exiger la libération des trois personnes placées en garde-à-vue la veille. Quand la manif sauvage arrive devant le comico, plein de flics armés protègent le lieu, mais les trois étudiants sont dehors, libres (et semble-t-il sans poursuites judiciaires).
Les étudiants qui bloquaient l'université de Rennes 2 ont été évacués par la police dans la nuit de mercredi 14 à jeudi 15. Vers 2 h du matin, un vent de panique se met à souffler sur la fac. Un escadron de gendarmerie mobile, une compagnie de CRS et la section d'intervention du commissariat de Rennes investissent le parking de l'université. Une trentaine de fourgons au total et 180 hommes. Un cordon de CRS contourne d'abord le bâtiment avant de pénétrer dans les lieux occupés sans se heurter à la moindre résistance. Les chaînes et les barricades ne tiennent pas longtemps. En quelques minutes, les forces de l'ordre sont à l'intérieur. Les étudiants sont réunis au milieu du hall dans le calme. Pas un coup de matraque n'est donné. ils sont sortis sans opposer de résistance abandonnant sur place, fauteuils, canapés, sacs de couchage, matelas, réserves alimentaires.
15/11 à nouveau une grosse journée avec 5 interventions policières
Grenoble, le blocage de la fac continue. Des étudiants vont à l'AG des cheminots, qui continuent leur grève également. En fin d'après-midi, entre 130 et 150 personnes se réunissent en comité de grève dans une des (petites) salles de l'Agora. Ils décident d'occuper un amphi, et plus si affinités. Cette fois, direction Grenoble 1, les deux autres facs étant fermées administrativement. Réuni dans un amphi, le comité de grève continue. Et vers 22h, la présidence se pointe et "demande" la même chose que mardi soir : "vous dégagez de vous-mêmes ou les flics viendront vous dégager". Des CRS accompagnés de la BAC expulsent les étudiants qui occupent l'amphi. Dehors, quelques bousculades ont lieu, un étudiant se fait traîner par les cheveux, il est arrêté momentanément puis relâché quelques dizaines de minutes plus tard, sans poursuites.
Occupation Sorbonne 1 : 22h06 : La sorbonne est toujours occupée par une centaine de personnes qui se sont barricadées dans une salle au 1er étage (rue Victor Cousin). L'intervention des flics semble imminente. (22h48) : La Sorbonne a été évacuée à l'instant par les Gardes Mobiles. Aucune interpellation à déplorer. Jeudi soir, la police a évacué sans incidents 50 étudiants qui occupaient l'amphithéâtre Richelieu de la Sorbonne, puis, 80 autres qui bloquaient le deuxième étage de l'université au coeur du Quartier latin, a précisé la préfecture de police.
Lyon 2 également évacué suite à l'intervention des CRS ce soir à 22h30. Environ 200 personnes ont occupé la fac des quais , barricadés dans un amphi. Une quinzaine de cars de CRS, police et gendarmes mobiles arrive dans les rues autour de la fac. A l'intérieur, le mot d'ordre était de les attendre et de sortir groupés, sans pour autant leur faciliter la tache (fermeture à clé de l'amphi, barricade à l'intérieur). Les médias sont présents à l'intérieur et a l'extérieur. Les CRS défoncent les portes (du bel amphi Laprade tout beau tout neuf) accompagnés du vice président, et nous demandent de sortir. Refus au départ, puis ils tentent de chopper des gens un à un, ça résite un peu, puis on commence à sortir a quelques uns, tirés par les CRS. Dans la fac, c'est une haie de CRS qui nous escortent jusqu'à la sortie ou les journalistes prennent des photos. Tout le monde finit par sortir sous les slogans : "police partout ! justice nulle part !" ;. A priori, pas d'arrestation. Faire appel aux forces de l'ordre pour évacuer l'université est un fait rare dans l'histoire de Lyon 2 considérée comme progressiste. Voir le film sur
http://www.lyoncapitale.fr/index.php?menu=12&article=3449
Nantes : A 23 heures, 100 CRS ont évacué les cinquante étudiants qui occupaient pour la quatrième nuit concécutive le batiment de lettre "Le Tertre". 6 fourgons, les CRS explosent les portes pour rentrer (et on va être tenu responsable pour ça bien sûr comme nous l'a expliqué la présidence) et sortent les occupants à coup de matraque, apparemment certains se sont fait mal (ou on leur a fait mal ...). La répression augmente alors que le mouvement prend de l'ampleur (blocus de droit et de sciences voté hier et aujourd'hui !). Aucune info concernant d'éventuelles arrestations. Cettedécision d'expulser la faculté n'a pu être pris que conjointement entre le président de l'université nantaise et le préfet (qui lui reçoit ses ordres des plus hauts responsables de l'état). "Pourquoi le gouvernement cherche t'il l'affrontement ?"
Strasbourg A l'AG de midi dans l'amphi 1 de l'Université Marc Bloch avait été votée l'occupation (et pas le blocage) de cet amphi.Le Président de la Fac, fait intervenir les forces de l'ordre pour évacuer : lacrymo, pas de blessés, pas d'arrestations...juste un "cordon bleu" devant la fac...
16/11
Ce matin à la Sorbonne, la police (flics en civil avec brassard police) est intervenue très violemment, avec les vigiles, contre les grévistes rassemblés pacifiquement devant la porte du Conseil d'administration de Paris IV. Une arrestation a été effectuée.
Montpellier 3 (Paul Valery) a été évacuée a 6 heures ce matin, elle était bloquée par une cinquantaine de personnes depuis plusieurs jours. L'opération s'est déroulée sans incident. Les étudiants sont venus se réfugier à la fac de sciences. La police était sur place peu avant 8H00 afin de filtrer les entrées, a indiqué une source policière au journal Libération. Selon Europe1 , 5 personnes ont été arrêtées. Ecoutez le récit de l'évacuation de l'université Montpellier 3 avec Yann Terrou.
http://www.europe1.fr/informations/articles/764160/univ....html
Nantes bien que les locaux soient fermés administrativement, des étudiants ont quand même réussi à rentrer (et sans rien casser) vers 16h ... ... pour se faire dégager vers 19/20h ... les CRS. Ceux ci ont explosé une porte sans trop se poser de question : pour la petite histoire, c'est une sorte de sas, la première porte était effectivement fermée, pas la deuxième, qu'ils ont quand même explosé à coup de bélier, bravo. On appelle à la démission du président de l'université bien sûr. Les élus étudiants ont démissionnés hier (CA, CEVU, ...).
19/11
Après la violente évacuation de Nanterre la semaine dernière, c'est le site Paris IV de Clignancourt qui en a fait les frais ce lundi matin. Les bloqueurs ont non seulement été confronté à un important groupe d'anti bloqueurs, mais aussi à des CRS pour le moins agressifs. Une pétition a donc circulée pour protester contre la présence des gendarmes et des CRS autour de l'établissement.
http://www.contrepoint.info/?p=1105
20/11
Sorbonne : Nouvelle intervention de la Police.
L'UNL déplore "une intervention policière pour débloquer le lycée Racine, à Paris"
Manif sauvage d'un millier de personnes à Grenoble , avec quelques affrontements plusieurs arrestations et un tabassage en règle dans un hall d'immeuble ou se sont réfugiés des gens,
http://grenoble.indymedia.org/index.php?page=article&fi...=5734
21/11
Intervention de la Police à Bordeaux IV
Sorbonne : La Police empêche les étudiants d'entrer.
23/11
La police a évacué vendredi matin, sans incident, les jeunes qui bloquaient un bâtiment de Rennes 2.
Intervention de la Police à la Sorbonne
26/11
Les gardes mobiles évacuent 3 lycées de Caen.
27/11 certainement les faits les plus graves un lycéen prend une balle de flash ball en plein visage
NANTES : l'affrontement n'a duré que quinze minutes. Très violent. Le défilé de 3 500 étudiants et lycéens remonte vers le campus du Tertre quand il bifurque vers le rectorat, qui est fermé. Les manifestants forcent un grillage, un millier s'engouffre à l'intérieur. Les forces de l'ordre sont une trentaine puis plus de soixante-dix : une quinzaine de policiers de la brigade anticriminalité (Bac), une trentaine de policiers de la compagnie départementale d'intervention, une trentaine de gardes mobiles.Au bout de dix minutes, les forces de l'ordre demandent « d'évacuer gentiment », indique un policier. Les étudiants protestent. Une minute plus tard, tout bascule. Les policiers, casqués, munis d'un bouclier et d'une matraque, chargent sans répit. Ils poussent dans la mêlée, ils frappent. Des manifestants donnent des coups de pied tandis qu'à l'arrière la clameur s'élève : « Étudiants, non violents, on va partir ! » Les coups pleuvent, un étudiant est tiré par les cheveux sur le sol. En cinq minutes, la foule reflue vers les grilles. Les manifestants sont hors de l'enceinte. Des policiers de la Bac les poursuivent. Quelques pierres sont lancées. Un policier braque son pistolet. Et à moins de 10 mètres, sous les yeux des journalistes, tire une flashball. La balle atteint un manifestant, comme le confirmera plus tard la police. Les manifestants reculent. Le face-à-face se déroule à 50 mètres de distance. La colère s'empare de la foule, qui invective les policiers. Trois jeunes et un policier hospitalisés « Je suis bouleversée », dit Annette, infirmière universitaire, qui a tout vu (lire ci-dessous). Près des grilles du rectorat, un lycéen de Guist'hau est au sol, blême, défaillant. Sa blessure va de l'arcade sourcilière à la tempe. Il est à demi conscient. L'infirmière s'occupe de lui jusqu'à l'arrivée des secours, dix minutes plus tard. Dont les deux camions restent un quart d'heure avant d'aller au CHU, se frayant un chemin parmi les manifestants qui crient « Pierre, Pierre ». Deux autres jeunes blessés, eux aussi envoyés au CHU. On note un autre lycéen parmi eux. De source policière, « neuf fonctionnaires ont été blessés », dont un hospitalisé pour une coupure à un doigt.Hier soir, une cinquantaine d'étudiants était retourné au Tertre. Ils prévoient une commission pour recueillir des témoignages sur les affrontements qui ont eu lieu au rectorat. Frédéric Testu Presse-Océan
Aix : trois étudiants en garde à vue après avoir investi une permanence UMP. Trois étudiants ont été placés en garde à vue mardi à Aix-en-Provence, après que la permanence locale de l'UMP a été investie en fin de manifestation contre la réforme des universités, a-t-on appris de source policière. "Trois jeunes sont en garde à vue et n'ont pas encore été entendus. Ils seront relâchés demain matin", a indiqué cette source. La manifestation contre la loi sur l'autonomie des universités a rassemblé entre 500 et 600 étudiants et lycéens mardi à Aix-en-Provence, a constaté un journaliste de l'AFP. Selon la section locale de l'UMP, en fin de manifestation, "une trentaine" de manifestants ont cassé la porte du local UMP pour "arracher toutes les affiches des murs, détruire les panneaux électoraux et jeter tous les tracts par les fenêtres", tout en prenant à partie deux permanentes de l'UMP présentes sur les lieux. Maryse Joissains Masini, maire UMP d'Aix-en-Provence et députée de la 14e circonscription des Bouches-du-Rhône, a condamné "de façon très forte ces débordements" dans un communiqué. Par la suite, alors qu'environ 200 manifestants réclamaient sur place la libération des trois étudiants, une trentaine de membres de la Compagnie départementale d'intervention ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser la foule, a constaté le journaliste de l'AFP. La Commission presse du mouvement de lutte contre la LRU de la faculté de lettres d'Aix-en-Provence a dénoncé de son côté des "arrestations violentes et au faciès", voyant dans les agissements des forces de l'ordre "une tentative de répression du mouvement" de protestation contre la loi Pécresse.
28/11
Le président de Paris IV fait intervenir systématiquement les forces de l'ordre pour casser les piquets de grève ! La répression ne fait que renforcer la détermination des étudiants ! M. Pitte, président de Paris IV (cf notre dossier sur ce sinistre personnage :
http://oxygenefse.free.fr/jour/octobre2006/dossier-pitt...e.pdf
fait appel systématiquement aux forces de l'ordre contre les grévistes. A Clignancourt, et désormais à Malesherbes dont l'AG étudiante a voté mardi 27 novembre la grève avec blocage.
29/11
La police a évacué dans la nuit de mercredi à jeudi les étudiants qui occupaient le campus de l'université Lyon II à Bron (Rhône)
La police a chargé jeudi matin pour disperser plusieurs centaines de lycéens qui voulaient bloquer un lycée à Lille pour protester contre le loi Pécresse, a constaté un photographe de l'AFP. Après un face-à-face tendu de plusieurs minutes et quelques jets de projectiles en direction des forces de l'ordre, celles-ci ont chargé et dispersé 300 à 400 lycéens réunis devant le lycée Pasteur. Au moins deux lycéens ont été interpellés par la police, selon le photographe. "Nous étions sur place pour des raisons de bon fonctionnement du lycée à la demande du proviseur", a confirmé la police, évoquant "quelques perturbations" mais refusant de parler d'"évacuation" du lycée, où les cours ont finalement été suspendus pour la journée. Dans l'académie de Lille, quatre autres lycées étaient bloqués jeudi matin, selon le rectorat. Une manifestation d'étudiants et de lycéens contre la loi Pécresse était prévue jeudi après-midi à Lille.
La police chasse les piquets de grève de deux sites du campus de Grenoble Une petite centaine de policiers a évacué jeudi matin les piquets de grève bloquant l'accès à deux sites du campus grenoblois : la galerie des amphis et l'Institut d'études politiques (IEP), a constaté un journaliste de l'AFP. Cette évacuation qui a commencé vers 7h30, sous les cris, a donné lieu à des bousculades mais pas de blessure importante, selon la même source. Le premier site était bloqué depuis plusieurs jours, le second depuis le matin même. Les étudiants désireux de reprendre les cours étaient filtrés, et devaient montrer leur carte. Vers 9h00, les cours avaient repris normalement à l'IEP. Le directeur de l'IEP, Olivier Ihl, a indiqué à l'AFP qu'il avait été alerté de l'arrivée d'étudiants bloqueurs par le concierge de l'établissement.
Le rectorat brièvement occupé à Caen par des lycéens et étudiants Quelques centaines de jeunes ont brièvement pénétré jeudi après-midi dans le rectorat de Caen en causant des dégâts légers dans les locaux, après avoir participé à une manifestation anti-loi Pécresse ayant rassemblé quelque 1.300 lycéens et étudiants, selon la police. Les jeunes, en grande majorité des lycéens, ont été délogés du rectorat par les forces de l'ordre qui ont lancé des bombes lacrymogènes à l'intérieur. Quelques légers dégâts et des vitres brisées étaient à déplorer, a constaté un correspondant de l'AFP. 300 à 400 jeunes manifestants ont ensuite bloqué les accès principaux de l'hôtel de ville avec des barrières métalliques avant de se rendre à la préfecture où ils ont à nouveau été chargés par les gendarmes mobiles. "La répression ne nous fera pas plier", criaient les jeunes à l'adresse des forces de l'ordre. Cinq ou six jeunes ont été interpellés pendant ces heurts, a indiqué Jean Bouteloup, directeur départemental de la sécurité publique. Parallèlement, 300 jeunes ont manifesté à Cherbourg, selon la police. Plusieurs lycées étaient toujours bloqués jeudi dans le Calvados, ainsi que six dans la Manche.
Perpignan : la fac occupée depuis 4 semaines a été évacuée et nettoyée jeudi matin
le vendredi 30 novembre 2007 à 23h46
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