Même le Medef se montrait prudent, hier, après les annonces de Sarkozy sur les 35 heures. « Le président de la République donne le bon tempo mais le "comment" reste à faire », glissait la patronne des patrons, Même le Medef se montrait prudent, hier, après les annonces de Sarkozy sur les 35 heures. « Le président de la République donne le bon tempo mais le "comment" reste à faire », glissait la patronne des patrons, Laurence Parisot. Hier soir, le Premier ministre François Fillon a annoncé « dans les tout prochains jours » un projet de loi reprenant les propositions du Président. Jeudi soir, le chef de l'Etat a déclaré que les entreprises pourraient proposer le paiement des RTT aux salariés et négocier avec les syndicats une « exonération » des 35 heures en échange d'une hausse des salaires. De quoi donner la migraine aux juristes. Soit il supprime la durée légale du travail - ce qui irait à l'encontre de la loi sur les heures sup -, soit c'est une énième dérogation « symbolique », a résumé un expert.
Et le ministre du Travail, Xavier Bertrand, n'a fait qu'épaissir le brouillard, dans une interview au Journal du Dimanche. « L'objectif est de permettre à chaque entreprise de définir un nombre d'heures travaillées : temps de travail, heures supplémentaires, niveau des majorations. » Méfiante, la CFDT a mis en garde contre « une ouverture tous azimuts du temps de travail ».
source:20 min.fr
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