La « ministre qui dérange » (Le Point) a ravalé ses déclarations critiques envers Nicolas Sarkozy. Quant à sa charge contre le PS, elle s'est perdue dans le vide des couloirs de la rue de Solférino.
La « ministre qui dérange » (Le Point) a ravalé ses déclarations critiques envers Nicolas Sarkozy. Quant à sa charge contre le PS, elle s'est perdue dans le vide des couloirs de la rue de Solférino.
Fadela Amara, la « ministre qui dérange » selon Le Point n'aura pas dérangé longtemps. Après avoir osé affirmer dans une interview à l'hebdomadaire qu'elle ne voterait pas pour Nicolas Sarkozy en 2012 et que le candidat-président le savait, la secrétaire d'Etat à la Politique de la ville a très vite rectifié le tir.
Ces propos « dérangeants » du jeudi se sont transformés en déclarations plus soumises dès vendredi. Elle a fait savoir qu'elle voterait, finalement, pour le candidat « capable de mener à bien les réformes », et que les réformes, justement, Nicolas Sarkozy était en train de les réaliser. A croire que, si Nicolas Sarkozy « savait » qu'elle ne voterait pas pour lui, il n'avait pas pour autant envie que tout le monde l'apprenne. Mais dans le registre « dérangeant », l'interview accordée au Point ne comprenait pas que la pique en direction du Président. Tout au long de l'entretien, Fadela Amara a conduit une charge extrêmement virulente contre le PS. Selon elle, le parti qu'elle a commencé à fréquenter dès les années 1980 en militant à SOS racisme, et qui était le sien il y a encore six mois est : « le parti des bien planqués, ceux qui pensent qu'habiter le XVIème, c'est habiter la France », mais aussi, « un cercle de notables qui se partagent le PS » et un parti qui a « des propositions qui puent », entre autres… Alors : dérangeante, la ministre de l'ouverture ? Il faut croire que non, puisque la direction du PS n'a pas bougé un micro. Aucune réaction. Silence radio. La raison de cette attitude d'un zen qui frôle l'inconséquence est très conjoncturelle : rue de Solférino, les cadres sont…en vacances.
A l'exception de François Rebsamen, mais, pas de chance, il est parti vendredi présenter ses vœux dans sa municipalité de Dijon. Et de Ségolène Royal, mais elle semble peu préoccupée par ces assauts contre un Parti qu'elle déclare pourtant, une fois de plus, avoir l'ambition de prendre. Pour déranger les éléphants, il faut décidément beaucoup d'énergie.
source:http://www.marianne2.fr/Fadela-Amara-finalement-je-vote-Sarkozy-!-Ouf-_a82504.html?PHPSESSID=34029a93c826ccf97fb20b2c445dba93
1 commentaire:
les fideles de l'instant comme dit Daniele Mitterand :http://poly-tics.over-blog.com/article-7338317.html
cordialement
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