Attention si vous comptiez faire vos courses à Carrefour, Auchan, Picard, Casino ou encore Lidl ce vendredi. Une grève historique est attendue dans la grande distribution, à l’appel de trois syndicats CGT, FO et CFDT (majoritaires), qui s’allient pour la première fois. Mot d’ordre: défendre les salaires et se mobiliser contre les temps partiels imposés et le travail dominical.
Les salariés de la grande distribution en grève
20MIN
Relever le paiement des pauses
Les propositions faites jeudi par le patronat de la grande distribution n'ont pas satisfait les syndicats de la branche. La Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD, patronat) a proposé de relever le paiement des pauses à 5% de la rémunération et de l'ajouter au salaire mensuel, ce que réclamaient les syndicats en tant que «remise aux normes».
«Mais s'il y a une augmentation du smic dans les mois à venir, cela ne tiendra pas la route», souligne la CGT. Le salaire mensuel brut (hors pause) pour le premier niveau de la grille salariale s'élève à 1.280 euros, soit le smic.
En outre, la FCD a proposé «le lancement d'une négociation sur la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC)» en mars prochain, comme le demandaient les syndicats qui veulent discuter notamment de l'impact des nouvelles technologies (caisses automatiques, puces sur les produits...) sur l'emploi. Cependant, selon FO, c'est une simple «commission» sur une GPEC que concède le patronat.
Réunion sur les temps partiels en avril
Sur les temps partiels, la FCD a accepté la réunion d'un groupe de travail paritaire en avril. La CGT estime que «du fait que ces bas salaires sont liés à des exonérations de charges, le patronat n'a aucun intérêt à des évolutions». Seul point positif relevé par les syndicats : la proposition d'une négociation sur l'égalité hommes-femmes à partir d'avril.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire