Un article récent sur torapamavoa faisait référence au blocage à l'usine de Gandrange. Des piquets de grève bloquent depuis mardi l'accès à l'acierie de Gandrange.
Aujourd'hui, jeudi 15 mai : la fédération CGT de la métallurgie dénonce le fait que la direction d'Arcelor-Mittal France a demandé à la police d'intervenir pour que les grévistes quittent les lieux.
La préfecture de Lorraine dit ne pas avoir été "saisie" d'une demande d'intervention pour le site de Gandrange. Mais, selon la direction de l'usine, le tribunal de grande instance de Thionville (Moselle) a ordonné "la dispersion des blocages et le réouverture des portes".
Pour le directeur de Gandrange, Bernard Laupêtre, la grève et les actes de vandalisme sont "une entrave à la liberté du travail des salariés de Gandrange mais aussi pour les autres salariés du site".
A ce propos : qui entrave le plus à la liberté de travail, quand malgré des bénéfices considérables, on décide de fermer une usine qui ne demande qu'à se moderniser ?
La CFE-CGC, qui représente les cadres de Gandrange condamne les actes de vandalisme et demande la réouverture du site, dans des tracts diffusés aujourd'hui. Elle estime que la grève a été reconduite ce jeudi matin, seulement par "des dizaines de salariés grévistes (sur 1000 personnes!)" manipulés par la CGT".
La CGT appelle des renforts: si la police intervient, elle menace de demander de l'aide à d'autres salariés d'Arcelor Mittal: également en grève depuis lundi, ils travaillent pour la société Gepor, spécialisée dans l'affrètement fluvial.
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