22/10/2009

Du fond du coeur les UMPistes décus, ça fait plaisir :-)

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UMP, Sarkozy, les "affaires" ce sont les militants qui en parlent le mieux erf !


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A l'UMP "le mode de gouvernance est plus proche de Poutine que de De Gaulle"
LEMONDE.FR | 20.10.09 | 16h45 • Mis à jour le 21.10.09 | 11h06

"J'ai voté pour l'UMP, par pour une dynastie"
"Ces polémiques n'ébranlent pas nos convictions"
Népotisme, hégémonie ou bling-bling... Des termes de militants UMP qui, sur LeMonde.fr, se disent déçus par l'accumulation des affaires.


* Sarkozy plus proche de Poutine que de De Gaulle par Nicolas R

Dans ma fédération c'est l'embarras et la langue de bois. Il faut défendre le Président malgré ses actes choquants et provocateurs, tel est le mot d'ordre "non officiel". Je suis de droite certes, j'ai voté Sarkozy avec enthousiasme certes, mais il y a eu tromperie sur la marchandise. Et c'est l'avis de mes amis adhérents aussi. Nous ne nous sommes pas engagés en politique pour mettre au pouvoir un clan, une famille, un groupe d'amis "bling-bling" se croyant tout permis. Le mode de gouvernance actuel est plus proche de Poutine que de De Gaulle.

Dans nos groupes de discussions, hélas ! même si tout le monde sait cela, une grande partie essaie de défendre ce président au nom du parti. Ne confondons pas le parti et l'homme ! L'homme n'est pas défendable, il donne une mauvaise image de la France et de la droite. On ne peut pas continuer ainsi. Une opposition interne UMP doit se lever ! On ne peut défendre l'indéfendable, justifier l'injustifiable, sinon on rentre dans un système autocratique dans lequel le chef a le droit de faire ce que bon lui plaît. Après 17 ans, pour la première fois, j'envisage de ne pas renouveler mon adhésion.

* L'UMP, un stalinisme de droite par Christian T

L'UMP fonctionne selon le principe marxiste du centralisme démocratique. La tête parle et toute la structure doit s'aligner. Je suis un gaulliste, j'ai parfaitement conscience qu'il y a aussi des centristes, des radicaux, des républicains et des libéraux, mais il n'y a plus que ce courant ultralibéral qui ait droit de cité. Pour que la droite ne soit plus isolée du peuple, pour éviter les effets culte de la personnalité autour de Sarkozy aujourd'hui et d'un autre demain, il faut refaire des partis politiques pour chaque courant historique de la droite (gaulliste, centriste et libéral). L'hégémonie de l'UMP nous amène à un stalinisme de droite. Sur l'EPAD, j'ai un fils du même âge que Jean, en 3e année de droit après élimination de médecine par un numérus clausus imbécile, et qui lui est obligé de faire des petits boulots pour financer partiellement son autonomie.

* J'ai rendu ma carte par Maxime C

Jeune actif, issu des "quartiers populaires" comme on dit, j'ai adhéré en 2007 pour soutenir Nicolas Sarkozy. J'ai même eu quelques responsabilités aux Jeunes Pop'. Je croyais en sa vision du travail, du mérite et de la modernisation de la politique, nationale et internationale.

Et puis, j'ai encaissé... J'étais dubitatif sur le bouclier fiscal, je voyant pas en quoi cela favoriserait la France "qui se lève tôt"... Mais j'ai soutenu, me disant que le meilleur allait arriver. L'ouverture, je me suis dit pourquoi pas, il fallait rassembler tout les Français. Mais là, Jean Sarkozy, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase ! Et nous sommes nombreux à le penser dans ma fédération (les Bouches-du-Rhône). La valeur travail, le mérite, entre Bolloré, Lagardère, Dassault et Bouygues, Joassain (maire d'Aix intronisant sa ville au Sénat) je trouvais ça fort de café, mais je continuais à croire en l'UMP national. Mais maintenant Sarkozy c'est décidé, je rends ma carte, et nous sommes nombreux de mes amis à faire de même...

* Népotisme par Sylvain L

Je suis un adhérent UMP de longue date. J'ai également été collaborateur d'un député UMP. Mon positionnement politique est donc clair. Mais comment ne pas être ébranlé par l'affaire Jean Sarkozy, que je ressens comme un révélateur. Comment nier qu'il s'agit de népotisme, et donc d'une atteinte à la démocratie ? Les discours des lieutenants du président masquent mal une gêne évidente. Je suis en colère lorsque j'entends ces élus tenter de renverser le sens du scandale en criant à la "chasse à l'homme". De qui se moque-t-on ? En ce qui me concerne, un virage est pris. Je ne peux soutenir directement ou indirectement une telle pratique du pouvoir. Et j'invite ceux qui ressentent cette colère à faire de même et l'exprimer aux instances de l'UMP.

* Un écho au bling bling qui me gêne par Jacques L

Concernant Jean Sarkozy, je trouve la ficelle trop grosse et je comprends la polémique. On ne peut pas soutenir le mérite républicain et approuver dans le même temps cette nomination du fils du président, qui n'aurait pas été nommé en s'appelant Nicolas Dupont. Oui je suis choqué sur ce coup-là. C'est un écho au bling bling qui me gêne dans cette présidence.

* Je n'ai pas voté pour une dynastie par Laurent G

J'ai voté UMP car je considère que ce parti avait de meilleures cartes en main pour piloter économiquement le pays et le soigner de ses maux. Mais je n'ai pas voté pour voir un règne. Je n'ai pas voté pour une dynastie. Je n'ai pas voté pour assister tous les jours à la décrédibilisation de la classe politique. Je n'ai pas voté pour m'entendre dire que la crise est responsable de tout. Je n'ai pas voté pour travailler autant et gagner si peu. Un bilan des actions montrerait simplement qu'en plus de perdre nos valeurs, les engagements tenus ne sont pas au rendez-vous. Ecrire sur les dernières polémiques serait réducteur vis-à-vis de la conception générale de cette politique. La France est devenue égoïste, perd ses lumières et s'enfonce petit à petit dans le noir.

* Je voterai sanction par Philippe L

Je suis militant, UMP... enfin je l'étais jusqu'à lundi dernier où j'ai demandé à la fédération de Gironde de me retirer définitivement de leurs fichiers. J'ai toujours voté à droite. Pour les municipales de 2008 j'ai pris ma carte. Je croyais bien faire. J'avais voté Sarkozy aux présidentielles, c'était l'occasion de "régulariser".

J'ai rapidement fait connaissance des quelques élus locaux et encadrants UMP de ma circonscription qui est un fief socialiste. Tout se passait bien. Et puis est arrivée, la Hadopi, contre laquelle je me suis battu bec et ongles. C'est là que je me suis réveillé. Je n'ai trouvé aucun écho de soutien auprès des forces UMP que je côtoyais, sinon une forme de consternation qui j'ai eu du mal à admettre. Plus le gouvernement y allait de ses contradictions, plus les tensions devenaient grandes. Je l'écrivais dans la presse sous forme de commentaires, je criais "au loup" mais à l'UMP tout le monde feignait de ne point être sensible à mes arguments. Dernièrement avec l'affaire Polanski, je me suis dit qu'ils étaient obligés de réagir, pour une fois...

Non, ils ont continué à porter le discours gouvernemental. J'ai décidé à ce moment de me retirer de ce parti, dont les valeurs ne correspondaient plus en rien à celles qui nous avaient unis. L'affaire de l'EPAD n'a fait que confirmer le bien fondé de ma décision. J'ai pour principe de ne pas accepter l'abstention comme alternative de vote. Je ne me retrouve plus nulle part. Contraint, je voterai sanction.

* Une république bananière par Eric M.

Je suis un simple militant, titulaire d'une carte, très fortement motivé par la nécessité de réformes de notre pays sclérosé. L'épisode de l'EPAD est pour moi totalement inacceptable, pour plusieurs raisons. La plus forte est l'absence totale de compétence du candidat. Ne pas être capable d'avoir un DEUG de droit et briguer un poste complexe de gestionnaire. C'est faire injure aux étudiants et professionnels de ce pays, qui n'en manquent pas. Ensuite le cumul des mandats. Vouloir un troisième mandat quand on est encore étudiant, ce n'est absolument pas sérieux. Nul ne peut croire qu'il travaillerait sérieusement, nul ne croit qu'il n'y ait pas d'intérêt financier à cumuler les indemnités. Il règne la plus grande hypocrisie des politiques sur ce thème qui devient extrêmement sensible. Enfin l'absence de franchise quant à l'élection et non la nomination. Qui osera croire qu'un élu, dans un fief acquis, oserait s'opposer quand on voit la faible autonomie des ministres ?

Tout ceci est au mieux digne d'une république bananière. Je dis ceci sans aucune agressivité mais avec une réelle déception. Si cette affaire devait aller aller à son terme, ce que je pense malheureusement tant est grande la cécité et l'âpreté des protagonistes, j'en tirerai les conséquences qui s'imposeraient d'elles-mêmes.

* L'affaire Jean Sarkozy est édifiante par Romain D.

Jusqu'à présent j'ai toujours soutenu l'action du président de la République qui s'est montré à la hauteur de sa tâche en prenant ses responsabilités aux niveaux national et international. Certes sa personnalité et son allure ne sont pas d'une grande élégance, mais c'est secondaire par rapport au courage dont il fait souvent preuve pour mettre en œuvre les réformes nécessaires.

L'affaire Jean Sarkozy est édifiante. Pour un président qui parle d'une démocratie exemplaire où les nominations se feront sur le mérite (car il s'agit bien d'une nomination lorsqu'on demande à un conseiller UMP de voter pour ou contre le fils du président), c'est scandaleux et injurieux pour les citoyens qui ont voté pour lui et pour tous les jeunes de mon âge qui sont bac +5 à bac +8 et qui cherchent du travail. Je n'ai rien contre Jean Sarkozy, qui a sûrement du talent et un enthousiasme sincère, mais il n'a certainement pas la formation, l'expérience et donc la carrure pour assumer ce poste.



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