31/01/2009

La police suisse charge des manifestants anti-Forum de Davos

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La police a chargé plusieurs centaines de manifestants anti-Forum de Davos qui s'étaient rassemblés, samedi 31 décembre, dans le centre de Genève en dépit d'une interdiction.

(Source : http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2009/01/31/la-police-suisse-charge-des-manifestants-anti-forum-de-davos_1149227_1101386.html)

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Les manifestants, étaient réunis dans le quartier de la gare Cornavin, la principale de la ville, et se sont vite trouvés bloqués par les forces de police anti-émeute. Après des jets de bouteilles et de gros pétards, la police anti-émeute a riposté en chargeant le cortège et en tirant des grenades de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants. "Une soixantaine de personnes ont été interpellées, dont une vingtaine ont déjà été relâchées", deux heures après le début de la manifestation, a indiqué le porte-parole de la police de Genève Jean-Philippe Brandt. Aucun blessé n'était à déplorer ni chez les policiers, ni chez les manifestants, selon la police.

Pendant ce temps, une manifestation autorisée de plusieurs dizaines de personnes s'est déroulée à Davos même, sans autres incidents que quelques tirs de boules de neige et lancers de chaussures. La police est restée discrète, se bornant à empêcher les manifestants de pénétrer dans le périmètre réservé au Forum économique mondial (WEF).

[Video] : la semaine vue par "Mon oeil"

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Excellent, comme souvent !!

Pantin : pique-nique sauvage chez Leclerc (miseàjour Video)

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Des militants du NPA ont organisé un "pique-nique" sauvage dans un magasin de Pantin pour dénoncer la hausse des prix dans la grande distribution.

(Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/social/20090131.OBS2505/un_piquenique_sauvage_organise_dans_un_supermarche.html)

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Les anti-libéraux multiplient les actions à l'approche du congrès de fondation du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA). Samedi 31 janvier, une dizaine de militants du collectif l'Appel et la Pioche ont organisé un "pique-nique" sauvage dans un magasin Leclerc de Pantin en Seine-Saint-Denis.
Afin "d'attirer l'attention sur les marges dégagées par les entreprises de la grande distribution et sur l'augmentation des prix à la consommation", ils se sont installés au milieu des rayons pour distribuer gratuitement des produits pris dans le magasin.

"Renouveler les formes de militantisme"

Mettant en avant deux études de l'UFC-Que Choisir et de 60 Millions de consommateurs, ils dénoncent la hausse des prix dans la grande distribution.
"Le but est également de donner de la visibilité au (NPA) et de montrer qu'on peut renouveler les formes de militantisme par le biais d'actions concrètes", a expliqué Chléo Stevenson, membre du collectif.
Le nouveau parti lancé à l'initiative d'Olivier Besancenot doit être officiellement créé le 6 février, au lendemain de la dissolution de la LCR.


Voir la vidéo : ici (http://fr.news.yahoo.com/2/20090131/video/vfr-pique-nique-surprise-au-supermarch-l-3837155.html)

Le Planning familial proteste contre la réduction des crédits de l'Etat

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Mardi 27 janvier, à Marseille comme à Grenoble, les conseillères du Planning familial installeront leurs bureaux dans la rue, devant des permanences symboliquement fermées au public.
"Le gouvernement prévoit une baisse notable de nos crédits en 2009, affirme la secrétaire générale du Mouvement français pour le planning familial, Marie-Pierre Martinet. Un tiers de nos associations risquent de mettre la clé sous la porte dans les deux ans à venir."

(Source : http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/01/27/le-planning-familial-proteste-contre-la-reduction-des-credits-de-l-etat_1147074_3224.html )

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Né en 1956, le Planning familial fédère 68 associations oeuvrant en faveur de la contraception, de l'avortement, et, plus largement, de l'égalité hommes/femmes. Dans les permanences, jeunes et moins jeunes peuvent trouver de l'information sur la sexualité, la pilule ou l'IVG, mais aussi des groupes de parole sur les violences faites aux femmes ou les rapports filles/garçons.

Parce qu'elles relaient les politiques gouvernementales sur l'avortement ou la contraception, ces associations bénéficient d'une aide publique : les centaines de milliers d'heures de "conseil conjugal et familial" dispensées tous les ans par le Planning sont rémunérées par l'Etat. Pour beaucoup de structures, ce soutien est vital : le budget d'une association sur cinq dépend à plus de 75 % de ces subventions.

En 2008, les crédits consacrés par l'Etat au "conseil conjugal et familial" s'élevaient à 2,6 millions d'euros. Pour 2009, le gouvernement prévoit une enveloppe de 2,1 millions, ce qui représente une baisse de 20 %. "Les campagnes d'information nationales affirment : "La contraception, parlez-en", souligne Mme Martinet. Mais où pourra-t-on en parler si les permanences du Planning ferment ?"

"7000 PERSONNES L'AN"

Le gouvernement ne conteste pas que les subventions sont en baisse : les aides financières du Planning font partie du "programme 106", un chapitre budgétaire consacré aux actions en faveur des familles vulnérables, dont les crédits ont été réduits en 2009. Mais il souligne que, malgré ces restrictions, 80 % des crédits consommés en 2008 seront maintenus.

Ces précisions sont loin de rassurer le Planning. "Nos associations sont précaires, souligne Françoise Laurant, la présidente du Planning familial. Certaines, notamment parmi les plus petites, fonctionnent à 100 % grâce aux aides de l'Etat. Elles sont animées par des bénévoles et elles ne pourront pas maintenir les permanences d'accueil si les aides sont supprimées. Il ne faut pas que l'Etat se désengage."

Le mois de décembre 2008 a montré que même les grosses associations étaient fragiles. A Noël, le Planning de Marseille, qui gère un budget annuel de 800 000 euros, a fermé ses portes au public. "Les permanences avaient lieu dans un appartement ancien, au troisième étage - sans ascenseur - d'un immeuble d'habitation, note sa présidente, Claire Ricciardi. Nous avons dû fermer, car les locaux n'étaient pas adaptés au va-et-vient des 7 000 personnes qui venaient tous les ans."

Les aides de l'Etat ne représentent que 7 % du budget de l'association marseillaise, mais les permanences supprimées à Noël faute de locaux ne pourront pas reprendre sans ce coup de pouce financier. "Les autres crédits ne peuvent être utilisés pour les permanences, car ils sont affectés à des actions spécifiques comme les interventions dans les collèges, précise la directrice, Lisa Tichané. Or, les permanences sont essentielles, car ce sont des lieux d'écoute qui nourrissent toutes nos activités. C'est parce que nous écoutons cette parole sur la vie intime et affective des couples et des femmes que nous sommes pertinents lors de nos activités extérieures."

Anne Chemin

pour aller plus loin : Trois questions à...

(source :http://www.ouest-france.fr/actu/economieDet_-Credits-reduits-pour-le-Planning-familial-_3634-810964_actu.Htm)

Le Planning familial a lancé, jeudi, une pétition sur son site Internet. Pourquoi ?

Le gouvernement annonce une baisse de 80 % des crédits, sur trois ans, dans le programme correspondant à l'aide à la parentalité, auquel nous appartenons. On devrait recevoir 1,5 million d'euros, contre 2,6 millions en 2008.

C'est la disparition annoncée d'un tiers de nos 70 associations départementales, surtout dans le Sud ! Pour certaines, les crédits de l'État représentent 100 % de leurs ressources.

À quoi correspondent ces fonds ?

Cette aide au fonctionnement représente 8 €, pour une heure de conseil conjugal et familial, mission d'utilité publique que l'État nous a confiée. Toutes nos associations assurent cette mission. Un tiers d'entre elles seulement sont également des centres de planification familiale, subventionnés par les conseils généraux.

Pourquoi cette baisse des crédits ?

Franchement, je ne sais pas. L'État reconnaît nos besoins, mais semble avoir d'autres priorités. C'est comme si l'on pensait que, quarante ans après la loi Neuwirth (qui autorisait la contraception), tout était réglé. Ce n'est pas le cas du tout.

Nous rencontrons 450 000 personnes chaque année. L'accès à la contraception est peut-être plus facile qu'avant. Mais nous voyons apparaître de nouveaux problèmes, comme la violence entre hommes et femmes.

Recueilli parStéphanie BAZYLAK.

1200 personnes manifestent leur soutien à Julien Coupat

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Au lendemain de l'annonce, par la cour d'appel de Paris, du maintien en détention provisoire de Julien Coupat, plus d'un millier de personnes ont défilé à Paris pour dénoncer l'attitude de la justice française. Julien Coupat est soupçonné d'avoir saboté des lignes SNCF.

(source : http://www.lexpress.fr/actualite/societe/1200-personnes-manifestent-leur-soutien-a-julien-coupat_737436.html)

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Plus d'un millier de personnes ont manifesté samedi après-midi à Paris pour les mis en examen dans l'enquête sur les dégradations contre des lignes TGV, dont Julien Coupat, le seul encore en détention.

Partis vers 15h00 du jardin du Luxembourg (VIe arrondissement), les manifestants, au nombre de 1200 selon la préfecture de police, ont scandé des slogans tels que "police partout, justice nulle part!", "libérez Coupat enfermez (la ministre de l'Intérieur Michèle) Alliot-Marie!" ou "c'est l'Etat les terroristes!".

Beaucoup d'entre eux portaient des masques blancs avec l'inscription "terroriste".

Des incidents ont eu lieu lorsque le cortège est passé à proximité de la prison de la Santé (XIIIe arrondissement), où est détenu Julien Coupat, soupçonné d'être le chef du groupe à l'origine des dégradations contre des lignes TGV et incarcéré depuis le 15 novembre.

Des tirs de feu d'artifice à l'horizontale, des jets de projectiles et de fumigènes ont visé les CRS, qui maintenaient un important cordon, avec grilles et canon à eau, pour empêcher les manifestants de s'approcher de la prison.

"Ne nous laissons pas terroriser par l'Etat", proclamait une banderole de la fédération anarchiste. "L'Etat français prend des boucs émissaires et comme par hasard c'est le mouvement libertaire anarchiste qui est visé", a déclaré Hugues Lenoir, de la fédération anarchiste

Le cortège est arrivé sans autre incident vers 17h30 place Denfert-Rochereau (XIVe arrondissement), lieu prévu pour la dispersion.

Vendredi, la cour d'appel de Paris avait rejeté une nouvelle fois la demande de remise en liberté de Julien Coupat, en détention préventive depuis le 15 novembre.


Réintégration des intégristes: un objectif de "réconciliation et de paix" selon Boutin

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La ministre du Logement Christine Boutin, présidente du Forum des Républicains sociaux (FRS, associé à l'UMP), a condamné samedi les propos négationnistes de l'évêque intégriste anglais Richard Williamson, sans rejeter la main tendue du pape Benoit XVI aux intégristes.

(source : http://fr.news.yahoo.com/2/20090131/tpl-reintegration-des-integristes-un-obj-ee974b3.html)

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Interrogé par la presse sur la décision de Benoit XVI de réintégrer quatre évêques intégristes excommuniés il y a vingt ans, parmi lesquels un négationniste, Mme Boutin a estimé qu'il ne fallait "pas ramener la position du Saint-Père à une phrase éminemment condamnable, inexcusable".

"Il ne faut pas regarder cette question-là avec le petit bout de la lorgnette, mais regarder deux objectifs", le premier étant "la réconciliation et la paix", a-t-elle ajouté, en marge d'une convention nationale du FRS.

Deuxièmement, "peut-être y a-t-il dans ce mouvement de l'Eglise, séparé pour l'instant, une possibilité de retrouver la valeur du sacré dans la liturgie que nous avions un peu oubliée", a-t-elle suggéré.

"Ce n'est pas parce qu'une personne a eu de tels propos condamnables et inimaginables qu'il faut, au nom de cela, rejeter l'ensemble", a-t-elle estimé.


Chez Sarkozy, les jeudis commencent à se ressembler ...

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Alors que l'agenda présidentiel était «étonnamment vide» le jeudi 29 janvier, jour de la grève générale,
chacun remarquera que le jeudi 05 février est vide également de toutes activités...

Pour Info : Sarkozy serait pris ce jour là en début de soirée pour un monologue télévisuel...

Ils ont eux aussi été virés par Sarkozy..

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Avant le préfet et le directeur de la police de la Manche, il y a eu d'autres victimes de la colère de Sarkozy. Rappel.

(Source : http://www.liberation.fr/politiques/0101315857-ils-ont-eux-aussi-ete-vires-par-sarozy)

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Septembre 2008, «l'affaire Clavier»

Dominique Rossi, le «premier flic de Corse», est viré pour sa gestion de l'intrusion de militants indépendantistes dans la propriété de Christian Clavier, à Porto-Vecchio. L'acteur, ami intime de Nicolas Sarkozy, passe un coup de fil au Président, qui, selon un proche, «pète un plomb». Muté à l'IGPN (la police des polices), Dominique Rossi déclare quelques jours plus tard avoir «fait son boulot» et n'avoir «rien à se reprocher». L'opposition dénonce un «fait du Prince».

Janvier 2008, un fonctionnaire pas assez zélé

Yannick Blanc, directeur de la police générale de la préfecture de police de Paris (DPGPP), est démis de ses fonctions et mis au placard le 16 janvier 2008. Il paye une interview accordée au «Monde» un an et demi auparavant, dans laquelle il contredisait les chiffres de régularisations du ministre de l'Intérieur Sarkozy. Le futur président lui avait alors infligé un démenti cinglant, affirmant que «tous ceux qui parlent de chiffres aujourd'hui parlent de sujets qu'ils ne connaissent pas». A l'origine également de ce renvoi, des objectifs d'expulsions non tenus.

Juillet 2006, Genestar renvoyé pour une photo

Dans un autre registre, le licenciement d'Alain Genestar, directeur de la rédaction de Paris Match, témoigne aussi de l'interventionnisme parfois exacerbé de Nicolas Sarkozy. Dans son livre «Expulsion», Alain Genestar raconte comment la parution, en août 2005, d'une photo de Cécilia Sarkozy en compagnie de Richard Attias a provoqué la colère du ministre de l'Intérieur. Nicolas Sarkozy aurait alors, selon Genestar, décidé «d'avoir sa tête». Ses rapports avec Arnaud Lagardère, propriétaire de Paris Match et ami personnel, semblent avoir facilité les choses. Le 1er juillet 2006, Alain Genestar est licencié.


Crise : Christine Lagarde craint des troubles sociaux

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La ministre française de l'économie, Christine Lagarde, estime que la crise économique mondiale risque de provoquer "des troubles sociaux". C'est ce qu'elle a déclaré, samedi 31 janvier, devant le Forum économique mondial à Davos.

NDLE : Christine Lagarde déclarait en juin 2008 que "le gros de la crise est derrière nous"...

(source : http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2009/01/31/crise-christine-lagarde-craint-des-troubles-sociaux-et-le-retour-du-protectionnisme_1148995_1101386.html)

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"La situation actuelle comporte deux risques majeurs : des troubles sociaux et le protectionnisme", a déclaré la ministre. Ces deux risques sont alimentés par "la chute de la croissance économique et par le fait que les Etats doivent engager l'argent des contribuables" dans les plan de relance et de sauvetage, a-t-elle expliqué en souhaitant que la réunion du G20 du 2 avril à Londres donnera "un signal extrêmement fort" pour "restaurer la confiance dans le système financier".

La réunion de Londres doit jeter les bases d'une réforme du système financier international après une première réunion d'urgence en novembre à Washington. Plusieurs responsables ont déploré l'absence de progrès réalisés depuis cette réunion.

"Nous devrons indiquer trois ou quatre sujets sur lesquels nous agirons et pas seulement seulement sur lesquels nous serons d'accord", a-t-elle ajouté en citant les questions de la supervision bancaire internationale et de la transparence. La ministre française souhaite que les mesures prises lors de cette réunion soient "vendables en termes politiques" aux opinions publiques, techniquement solides" et "applicables".

Le G20 regroupe les membres du G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie et Japon), l'Afrique du Sud, l'Arabie saoudite, l'Argentine, l'Australia, le Brésil, la Chine, la Corée du Sud, l'Inde, Indonésie, le Mexique, la Russie, la Turquie et l'Union européenne.

[Vidéo] : sanctions à Saint-lô : "le fait du prince"

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Dorenavant, le risque est qu'à chaque nouvelle visite de Sarkozy, les préfets (afin de ne pas perdre leur place) interdisent toute manifestation hostile au Président ...

elle est pas belle la vie ?

[Video] : Nouvel EPR : remise en cause du grenelle de l'environnement ?

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"Le fait du prince", un projet "inutile et coûteux" en "totale contradiction avec les objectifs du Grenelle", une "erreur historique"… La décision de Nicolas Sarkozy de construire un deuxième EPR en Seine-Maritime suscite de multiples réactions.



(source : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/environnement/20090130.OBS2393/la_construction_dun_deuxieme_reacteur_nucleaire_epr_fai.html)

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Le PS a protesté vendredi 30 janvier contre la décision annoncée par Nicolas Sarkozy de construire un deuxième réacteur nucléaire EPR à Penly, en Seine-Maritime, jugeant qu'"on est en plein dans le fait du prince", et réclamé "transparence" et "démocratie".
Laurence Rossignol, secrétaire nationale du PS à l'Environnement, juge qu'on "est en plein dans le fait du prince et cette espèce de monocratie énergétique qui est très assortie à l'hyperprésidence de Nicolas Sarkozy".
Avoir annoncé "sans concertation, ni avec les élus, ni avec le Parlement, ni avec les associations, la construction de ce deuxième réacteur nucléaire en Seine-Maritime, n'est pas une bonne méthode", estime Laurence Rossignol.



Absence de "débat national d'ampleur"

Elle juge par ailleurs "choquant" que cette annonce ne soit "pas compatible avec l'esprit du Grenelle", où il y a "aussi de la transparence et de la démocratie sur les décisions à portée environnementale".
Alors que GDF Suez pourrait être chargé de la construction d'un troisième EPR en France, le PS affirme : "la dictature des actionnaires privés va aussi s'appliquer à la politique énergétique de la France dans laquelle la maîtrise publique est indispensable en raison du caractère sensible de ce secteur".
De son côté, le président de la région Haute-Normandie Alain Le Vern (PS) a regretté vendredi l'absence d'un "débat national d'ampleur" sur l'énergie avant le choix de l'implantation de réacteurs comme le deuxième EPR attribué jeudi à Penly près de Dieppe (Seine-Maritime).
Il a cependant pris acte de la décision annoncée par le président Nicolas Sarkozy d'attribuer le deuxième EPR à Penly. "Dès lors que l'Etat a pris la décision de construire un nouvel EPR, ce qui sur le fond reste sujet à discussion, il est avéré que le site de Penly est de loin le plus approprié", a-t-il ajouté.

"Contraire aux objectifs du Grenelle"

Chez les Verts, Cécile Duflot, secrétaire nationale, dénonce un projet "inutile, dangereux et coûteux". "Les milliards d'euros prévus pour la construction d'un deuxième EPR seraient autrement plus intelligemment dépensés s'ils l'étaient dans les domaines des économies d'énergie et des énergies renouvelables, créateurs de 11 à 15 fois plus d'emplois, pérennes et non délocalisables". Les Verts dénoncent "la surdité" du chef de l'Etat "qui préfère le clientélisme industriel au bénéfice des copains, quitte à sacrifier l'intérêt général".
Les associations écologistes s'insurgent elles aussi. Ainsi, pour France nature environnement (FNE - 3.000 associations), il s'agit d'une "erreur historique".
"Le développement du nucléaire est contraire à celui des énergies renouvelables", souligne dans un communiqué Sébastien Genest, président de FNE.
"Il faut en finir avec un modèle énergétique centralisé, fragile en consommation de pointe, inadapté aux territoires et contraire à l'objectif premier de réduction de la consommation d'énergie, négocié lors du Grenelle de l'environnement", ajoute-t-il.
Greenpeace souligne de son côté que cette décision de lancer en France un 2e EPR n'a fait l'objet "d'aucune concertation" et constitue un "déni total de démocratie".
Pour sa part, la présidente du parti écologiste Cap21 et vice-présidente du Mouvement Démocrate (MoDem) Corinne Lepage estime que la décision du président Nicolas Sarkozy correspond à une "vision passéiste" et constitue une "aberration économique".
Le réseau "Sortir du nucléaire" a estimé de son côté qu'un nouvel EPR "détournera la France de son engagement de 20% de (sources d'énergie) renouvelables en 2020" et indiqué vouloir attaquer en justice les autorisations de construction de l'EPR à Penly.

"Excellent pour la filière et l'emploi"

D'autres, au contraire, font part de leur satisfaction. Le PDG du groupe d'énergie GDF Suez, Gérard Mestrallet, s'est dit "satisfait" de la décision du chef de l'Etat de construire un 2e réacteur nucléaire de 3e génération (EPR) en France et "prêt à mobiliser ses équipes" pour ce projet. "C'est un atout incontestable pour la France de posséder deux grands acteurs du nucléaire, sur son territoire et à l'étranger", a-t-il souligné.
Le PDG d'EDF Pierre Gadonneix a estimé lui aussi que la construction d'une deuxième centrale nucléaire EPR est une excellent nouvelle pour la filière nucléaire et pour l'emploi.
Le maire PCF de Dieppe (Seine-Maritime) Sébastien Jumel a également estimé vendredi que la décision de construire un deuxième EPR, à la centrale nucléaire de Penly voisine, constituait "une compensation extraordinaire" pour une région "qui souffre de la crise de l'automobile".
"Cela représente 2.000 emplois pendant les cinq ans du chantier et 300 emplois pérennes après et c'est une compensation extraordinaire d'aménagement du territoire pour notre région qui souffre de la crise de l'automobile", a déclaré Sébastien Jumel.
La CGT Energie s'est réjoui de la décision du président Nicolas Sarkozy de confier à EDF la "responsabilité" de la construction d'un 2e réacteur nucléaire, mais se dit "opposée" à la porte ouverte laissée à GDF Suez.
La construction de ce réacteur nouvelle génération devrait commencer en 2012 pour un couplage au réseau en 2017. Le premier EPR français est en construction depuis l'été 2006, également en Normandie, à Flamanville (Manche).

Chez Sarkozy, on ne dit plus la manifestation mais «les inquiétudes»

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Pour récupérer la réussite de la journée de mobilisation du 29 janvier, le gouvernement et l'Elysée soulignent les « inquiétudes » charriées par le cortège et tentent de faire croire que les Franaçais veulent plus de réforme. Le retour d'une rhétorique déjà utilisée pour faire passer l'échec de l'UMP aux municipales.

(source : http://www.marianne2.fr/Chez-Sarkozy,-on-ne-dit-plus-la-manifestation-mais-les-inquietudes-_a174495.html)

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Le politiquement correct fait des merveilles tous les jours, surtout quand il est accommodé d'une pointe de communication politique. Prenez la journée de mobilisation du 29 janvier : comment parler d'une manifestation populaire de plusieurs millions de Français réunis dans la rue contre la politique du gouvernement ? Eh bien la réponse a été formulée par Frédéric Lefebvre dès le soir de la grève : « A l'UMP, nous sommes attentifs à l'inquiétude exprimée par les manifestants. » Et voici qu'apparait le mot magique : « l'inquiétude » ! Les Français souffrent et ils sortent dans la rue pour le faire savoir, heureusement, le bon roi Sarkozy et sa Cour les écoutent d'une oreille attentive.

Le meilleur vient ensuite : « les Français [veulent] que leurs élus se mobilisent contre la crise plutôt que de manifester dans l'hémicycle... » Inébranlable optimisme de Frédéric Lefebvre — ou incroyable mauvaise foi, au choix…

Une technique approuvée aux législatives et aux municipales
Après avoir fait mine de reconnaître la légitimité de la mobilisation du 29 janvier, rebaptisée donc « manifestation d'inquiétude », le gouvernement et l'Elysée tentent de récupérer l'action syndicale à leur propre bénéfice selon un raisonnement très bien décrit par Raymond Soubie : « Les gens ont besoin de solutions concrètes parce que cette Crise, c'est de l'inconnu », expliquait le conseiller social de Sarkozy, invité sur RTL le 30 janvier avant d'affirmer, sans rire, que le désir des manifestants et des Français en général, c'était que le Président montre «qu'il y a quelqu'un sur le bateau qui est un capitaine et maintient le cap quelque soient les vents forts, au contraire. » Et quel est-il ce cap ? Les réformes bien sûr !



Raymond Soubie, invité de RTL (30/01/09)
envoyé par rtl-fr


La technique consistant à prétendre que la contestation ou la critique sont un appel à plus de réforme n'est pas neuve : lors des municipales de 2008, où la gauche avait fait quelques prises notables, notamment dans l'ouest, tout le gouvernement était sur le pont (radio, télé et presse écrite) pour répéter à l'envi que le score ne reflétait que « l'impatience des Français » de voir les fruits de la réforme. «Le message des Français nous l'entendons : plus vite les résultats », avait affirmé Xavier Bertrand sur RTL. Eh oui : les banderoles satiriques, les slogans assassins contre les ministres et leurs réformes, les mots d'ordre syndicaux contre le paquet fiscal, c'était pour soutenir le gouvernement !

Petit raté chez les Jeunes pop
Intégrée par tous les ministres, la consigne de ne pas évoquer la grève autrement a donné lieu à un petit raté de communication chez les Jeunes populaires, parti « jeune » de l'UMP. Voulant protester contre la décision de ne pas communiquer les notes des étudiants aux examens prises par certaines universités, le président de la formation, Benjamin Lancar, s'est ainsi fendu d'un communiqué pour demander aux professeurs de ne pas faire « faire subir aux étudiants les conséquences de leurs inquiétudes » par la rétention de notes !

Crise : Nicolas Sarkozy répondra à l'inquiétude des Français jeudi

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Le président Nicolas Sarkozy devrait participer, jeudi, sur TF1 et France 2 à "une émission exclusivement consacrée à la crise économique, ses causes, et les solutions envisagées pour en sortir", indique, samedi 31 janvier, Le Figaro.

(NDLR : Assez surprenant : le chef de l'Etat ne s'inquiète pas cette fois ci d'avoir les mêmes programmes sur TF1 que sur les chaines publiques !!!)

(source : http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/01/31/crise-nicolas-sarkozy-repondra-a-l-inquietude-des-francais-jeudi_1148845_823448.html)

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Outre les deux présentateurs vedettes du 20 heures, Laurence Ferrari et David Pujadas, le président sera interrogé par des journalistes économiques de RTL et France Inter, précise le quotidien, qui souligne que "les services de l'Elysée se refusent encore à confirmer officiellement" la date du 5 février. "Le président s'est donné le week-end pour réfléchir", affirme un conseiller de M. Sarkozy cité par le journal, qui reconnaît toutefois que la logique voudrait qu'il s'exprime "à chaud".

Le président de la République n'a pas participé à une émission consacrée à des sujets de politique intérieure depuis le 24 avril, et c'est aussi la première qu'il sera à l'antenne depuis le suppression de la publicité sur le service public.

A revoir :



30/01/2009

Nicolas Sarkozy s'invite aux 20 ans du CSA

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Cet anniversaire intervient à un moment crucial pour le projet de loi sur l'audiovisuel. Après l'accord obtenu en commission mixte paritaire entre députés et sénateurs, le texte doit passer mardi devant l'Assemblée nationale et mercredi au Sénat.

Michel Boyon, le président du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), aura un invité d'honneur à la réception prévue mardi au Pavillon Gabriel à Paris pour les 20 ans de cette autorité. Le président de la République, Nicolas Sarkozy, a en effet prévu de s'y rendre. "Histoire de montrer que l'anniversaire du CSA n'est pas un événement anodin ", explique-t-on à l'Elysée.






Cet anniversaire intervient à un moment crucial pour le projet de loi sur l'audiovisuel. Après l'accord obtenu en commission mixte paritaire entre députés et sénateurs, le texte doit passer mardi devant l'Assemblée nationale et mercredi au Sénat.
Michel Boyon, le président du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), aura un invité d'honneur à la réception prévue mardi au Pavillon Gabriel à Paris pour les 20 ans de cette autorité. Le président de la République, Nicolas Sarkozy, a en effet prévu de s'y rendre. "Histoire de montrer que l'anniversaire du CSA n'est pas un événement anodin ", explique-t-on à l'Elysée.

Cet anniversaire intervient à un moment crucial pour le projet de loi sur l'audiovisuel. Après l'accord obtenu en commission mixte paritaire entre députés et sénateurs, le texte doit passer mardi devant l'Assemblée nationale et mercredi au Sénat. C'est devant la Haute Assemblée que le risque d'un rejet du texte est le plus grand. "Ce sera tendu, admet un observateur, et le gouvernement devra compter sur la loyauté des centristes".



source:http://www.lesechos.fr/



Attaque fasciste d'un concert à Reims

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Samedi 24 janvier 2009, vers 23h, un concert clairement étiqueté antiraciste a été attaqué par une quinzaine de personnes cagoulées. Cette attaque fut brève mais d'une rare violence; les agresseurs étaient armés de battes de base-ball, de poings américains, de fumigènes, lacrymo et cocktail molotov...





Samedi 24 janvier 2009, vers 23h, un concert clairement étiqueté antiraciste a été attaqué par une quinzaine de personnes cagoulées. Cette attaque fut brève mais d'une rare violence; les agresseurs étaient armés de battes de base-ball, de poings américains, de fumigènes, lacrymo et cocktail molotov...

Profitant d'une pause musicale, des personnes étaient parties discuter juste devant le bar et ont subit leur furie.

Parmi les victimes les plus durement touchées (outre les blessures psychologiques et plus légères), une jeune étudiante a reçu deux coups de batte de base-ball portés au visage et un à la jambe pendant que deux personnes la ceinturaient.

Après l'intervention des pompiers qui ont emmené les blessés les plus sérieux aux urgences, tout le public est resté abasourdi par la violence et la lâcheté de cette attaque.

Ces derniers mois, s'ajoute au lourd passif rémois une progression inquiétante de l'extrême droite et du néo-nazisme, dans notre ville et plus largement au niveau national. C'est pourquoi la mobilisation de chacun est plus que jamais nécessaire de d'actualité.

"Leurs avancées sont faites de nos reculs, leur recul sera fait de nos avancées communes".

Reims City Rockers (organisateur du concert) et CLA (collectif de lutte antifasciste).

http://www.raslfrontrouen.com/actualites-nationales/attaque-fasciste-dun-concert-a-reims.html




Quelques grands moments :-)

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Pas pû couper les collabos, désolée

Rama Yade hésite à souhaiter joyeux anniversaire à Sarkozy - Nouvel Obs
L'équipe du "petit journal" de Canal + a tenté de faire dire "joyeux anniversaire" Président à ... (PLUS D'INFO SUR TELEOBS.COM)







**********ecrire ton article ici (supprime cette ligne)**********





Les banques préservent les bonus de leurs traders

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Nicolas Sarkozy a porté le fer contre les bonus des patrons de banques, sommant ces derniers d'y renoncer pour toucher l'aide de l'Etat. Tous ont obéi.
En revanche, le chef de l'Etat n'a rien dit des primes versées aux traders des salles de marchés et aux cadres dirigeants des mêmes établissements financiers.

(source : http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2009/01/30/les-banques-preservent-les-bonus-de-leurs-traders_1148557_1101386.html#ens_id=1138923)

***

En 2007 pourtant, ces bonus, qui récompensent des performances individuelles, et pour lesquels il n'existe, à ce jour, aucune obligation de transparence, ont atteint des niveaux records. De sources concordantes, cette année-là, au moins deux des principales banques françaises ont versé 1 milliard d'euros, chacune, à leurs équipes de traders. Au sommet de la pyramide, les traders vedette ont pu recevoir jusqu'à dix, douze millions d'euros. Daniel Bouton, alors PDG de la Société générale, rappelait à l'envi qu'il était "le quarantième salaire de la banque".

Qu'en sera-t-il en 2008 ? L'effondrement des marchés va se traduire, mécaniquement, par une chute des primes. Selon le cabinet de chasseurs de têtes Humblot Grant-Alexander, les bonus octroyés aux traders parisiens, versés au printemps 2009 au titre de 2008, baisseront de 50 % à 60 % par rapport à 2007.

"GARDER LES TRADERS STARS"

Selon ses calculs, un trader sur les marchés d'actions recevra en moyenne entre 301 200 et 376 500 euros de prime cette année, contre 753 000 euros l'an dernier, soit 78 à 97 fois le Smic. Hors bonus, la rémunération brute annuelle fixe d'un trader junior s'établit, en moyenne, à 74 500 euros et à 126 500 euros pour un sénior.

Toutefois, précise Thierry Carlier-Lacour, directeur associé du cabinet, si la "poche" globale se réduit, si certains traders ne toucheront rien, d'autres devraient empocher, cette année encore, malgré la crise, des bonus très confortables. "Les banques auront une approche très méritocratique, explique-t-il, récompensant ceux qui n'ont pas démérité en dépit de la crise, et sanctionnant les autres." En cette période difficile, poursuit M. Carlier-Lacour, "les établissements veulent garder leurs traders stars".

L'analyse se confirme sur le terrain. Les grandes banques s'apprêtent, en effet, à annoncer à leurs équipes, d'ici la fin février, une baisse considérable de l'enveloppe globale des bonus pour les traders des salles de marchés, comme pour les équipes de banquiers-conseils en fusions et acquisitions.

Mais elles prévoient aussi des exceptions, pour leurs meilleurs éléments. "Les bonus, c'est un phénomène concurrentiel, si on dit aux traders qu'ils n'auront pas de bonus, on n'aura plus de traders !, résume le porte-parole d'un grand établissement. Sans compter qu'on ne peut pas modifier, en cours d'année, les avantages prévus par le contrat de travail."

Chez BNP Paribas, bénéficiaire à hauteur de 3 milliards d'euros en 2008 en dépit de la crise, aucun des responsables des activités de marché ne devrait toucher de bonus cette année. Pour l'exemple. Ce devrait aussi être le cas des traders dont l'activité a été déficitaire (les "desk" actions) ou la performance personnelle mauvaise.

En revanche, les métiers restés bénéficiaires, comme souvent les activités de changes, et les traders méritants auront leurs primes, même si celles-ci pourraient chuter jusqu'à 70 %.

La logique est la même à la Société générale (2 milliards d'euros de profits en 2008). Certains bonus seront proches de zéro, d'autres résisteront mais s'établiront à des niveaux très inférieurs à 2007. "Nous pratiquerons évidemment la modération, mais il ne faut pas oublier que ces équipes nous ont rapporté beaucoup d'argent les années passées, souligne un dirigeant. C'est grâce à elles que nous avons pu nous offrir notre réseau de banque de détail en Europe de l'Est."

A l'avenir, sous la pression des gouvernements et des autorités de régulation, les banques s'engagent à faire évoluer le mode de calcul des bonus, afin de prendre en compte les performances des traders sur le moyen-long terme. Des réflexions seraient bien engagées à la Société générale, chez BNP Paribas et au Crédit agricole.

La mécanique actuelle est, en effet, accusée d'avoir contribué à la crise, en ayant incité à la prise des risques inconsidérés. Thomas Philippon, professeur à l'Université Stern de New York, souligne que "si les financiers n'ont pas toujours été surpayés, on observe deux périodes d'excès, en 1929 et... 2006 et 2007".

A profil équivalent, un salarié du secteur de la finance, qu'il soit établi à Wall Street à la City de Londres ou à Paris, gagnait en 2007 40 % de plus que dans les autres secteurs. Selon M. Philippon, les excès de 2006 et 2007 trouvent notamment leurs racines dans les politiques de dérégulation du secteur de la finance du début des années 1980. Pour Antoine Morgaut, directeur en France du cabinet de recrutement Robert Walters, il est urgent de réformer le système : "La crise nous offre l'opportunité de refonder le système, ne la manquons pas ! Cela fait des années que les traders sont associés aux bénéfices mais pas aux pertes."

Claire Gatinois et Anne Michel

Hongrois rêver !

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Périnée musclé, fosses septiques pleines..allo Dr Freud

Enquête
Cap Nègre : l'autre crise de l'été de Sarkozy
LE MONDE 2 | 30.01.09 | 14h09 • Mis à jour le 30.01.09 | 14h09

Au soir du 18 août, l'état-major lui a appris que des soldats français étaient tombés dans une embuscade en Afghanistan, et qu'il y avait vraisemblablement des morts. Le mardi 19 en fin de journée, il doit s'envoler pour Kaboul. Mais avant de partir, le président de la République veut à tout prix régler un problème majeur. Les fosses septiques. Il faut en finir ! D'urgence installer le tout-à-l'égout…


En ce mois d'août, Nicolas Sarkozy séjourne dans la vaste propriété de sa belle-mère, Marisa Bruni-Tedeschi, à la pointe du cap Nègre, un domaine privé, clos avec gardiennage, situé sur une petite péninsule varoise entre Toulon et Saint-Tropez, au Lavandou. Vingt-six hectares paradisiaques abritant une cinquantaine de demeures nichées dans les pins parasols, les chênes-lièges et les arbousiers, avec vue plongeante sur la Méditerranée et accès à deux plages privées. Depuis les années 1970, Marisa Bruni-Tedeschi y possède l'imposant "château Faraghi", bâtisse offrant 14 chambres et autant de salles de bains, avec 3,5 hectares de parc attenants, une piscine et un ponton d'amarrage pour bateaux.




http://www.lemonde.fr/le-monde-2/article/2009/01/30/cap-negre-quand-le-president-s-en-mele_1148180_1004868.html





Sarkozy sifflé à Saint-Lô: après le préfet, le chef de la police est muté

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Les sifflets des manifestants, lors de la visite de Sarkozy à Saint-Lô début janvier, font une deuxième victime: le directeur de la police de la Manche.

(source : http://www.liberation.fr/politiques/0101315773-sarkozy-siffle-a-saint-lo-apres-le-prefet-le-chef-de-la-police-est-mute)

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Après le Préfet, le directeur de la police de la Manche. C’est lui-même qui a annoncé hier soir sa mutation, ce qui, selon des sources proches de la préfecture, peut être considéré comme la conséquence du mécontentement du président de la République ayant entendu des manifestants le siffler à Saint-Lô le 12 janvier.

"Mon directeur central m'a appelé hier soir pour me dire qu'il fallait que je sois remplacé, que je choisisse une autre affectation", a expliqué le directeur départemental de la sécurité publique de la Manche Philippe Bourgade, qui ne sait pas encore où il va postuler.

Une source proche de la préfecture de la Manche qui a requis l'anonymat a indiqué que cette "mutation" avait, comme celle du préfet Jean Charbonniaud annoncée mercredi, un "lien" avec la visite du président de la République le 12 janvier et la manifestation organisée à cette occasion.

"Qu'est-ce qui s'est passé de grave ? Pas grand chose, si ce n'est que le Président a entendu les manifestants le siffler. Il aurait fallu plus d'effectifs pour les maintenir plus loin" du Président, alors que les manifestants considéraient déjà les effectifs des forces de l'ordre comme de la "provocation", a déclaré Philippe Bourgade. "Je n'ai pas à rougir de ce qui s'est passé", a conclu le policier âgé de 59 ans arrivé en septembre 2007 à Saint-Lô.

Dans un classement établi par Le Figaro et publié en juin 2008 Saint-Lô était arrivé en tête du palmarès de l'efficacité de la police en France (hors Paris), avec 27,4 faits élucidés par policier, soit plus du double de la moyenne nationale.

Le préfet de la Manche Jean Charbonniaud, ancien chef de cabinet de Dominique de Villepin, a été muté mercredi par le conseil des ministres sept mois seulement après sa prise de fonction dans la Manche.

Des élus UMP et PS de Normandie, et le président du MoDem François Bayrou ont dénoncé une "sanction" liée à la manifestation qui avait eu lieu dans la ville le jour de la visite de Nicolas Sarkozy. Le président de la République avait été "très énervé" d'entendre les manifestants le siffler, selon le député UMP de la Manche Philippe Gosselin.

(Source AFP)

Menacés de sanctions s'ils font grève

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Un internaute nous a écrit ça: «Le DRH de l'usine VALEO de La SUZE aurait menacé les ouvriers de sanctions "pour abandon de poste" si ceux-ci allaient participer à la grève d'aujourd'hui!

» Loic Perrot, secrétaire du CHSCT de cette usine de La Suze-sur-Sarthe, nous a confirmé que «les Ressources Humaines ont envoyé un mail disant au personne du service de nuit que si ils faisaient grève ce serait considéré comme un abandon de poste». Contacté, le service de communication de Valéo ne répond pour l'instant pas à nos questions.

source:http://vosinfos.20minutes-blogs.fr/

L'Elysée confirme la construction d'une deuxième centrale nucléaire EPR

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La France construira une deuxième centrale nucléaire de type EPR (European pressurized reactor) de nouvelle génération et en a confié la réalisation à EDF, qui sera associé à GDF Suez, a annoncé, jeudi soir 29 janvier, la présidence de la République. 'Le président de la République confirme le lancement de la réalisation d'une deuxième centrale nucléaire de type EPR en France', lit-on dans le communiqué de l'Elysée. La mise en chantier d'un deuxième EPR en France, après celui en construction à Flamanville (Manche), avait été annoncée en juillet par Nicolas Sarkozy.

(source : http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/01/30/l-elysee-confirme-la-construction-d-une-deuxieme-centrale-nucleaire-epr_1148310_823448.html#xtor=AL-32280184)

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Ce deuxième réacteur sera construit à Penly, en Seine-Maritime. EDF sera majoritaire dans la société réalisatrice et GDF Suez sera associé au projet, précise le communiqué. D'autres groupes pourraient être associés au nouveau réacteur de Penly, indique l'Elysée : "d'autres partenaires, désireux de partager l'investissement et l'approvisionnement électrique seront invités à y participer", lit-on dans le communiqué. La construction devrait commencer en 2012 pour un raccordement au réseau en 2017.

Le communiqué de l'Elysée laisse aussi entendre que GDF Suez pourrait être chargé de la construction d'un troisième EPR. "Dans la perspective du développement ultérieur de la filière, l'Etat reconnaît la volonté de GDF Suez d'assumer la maîtrise d'ouvrage et l'exploitation de l'EPR suivant", lit-on dans le communiqué. GDF Suez, dont la naissance a eu lieu le 22 juillet 2008, après deux ans et demi de fiançailles entre GDF et Suez, s'est engagé à détenir et exploiter des unités nucléaires de nouvelle génération à l'horizon 2020.

EDF VEUT DEFENDRE SON STATUT DE NUMERO UN

De son côté, EDF est déterminé à défendre son statut de premier exploitant nucléaire mondial - avec environ 66 gigawatts (GW) installées et 58 réacteurs en France. L'électricien français a fait du nucléaire de nouvelle génération la clé de son développement à l'international, notamment dans le cadre du rachat de British Energy et de la moitié des actifs nucléaires de l'américain Constellation. Son PDG, Pierre Gadonneix, a estimé, jeudi soir, que la construction d'une deuxième centrale nucléaire EPR est une excellente nouvelle pour la filière nucléaire et pour l'emploi.

Le réseau "Sortir du nucléaire", qui fédère 840 associations, a, de son côté, estimé qu'un nouvel EPR "détournera la France de son engagement de 20% de (sources d'énergie) renouvelables en 2020" et indiqué vouloir attaquer en justice les autorisations de construction de l'EPR à Penly. Le réseau doit se réunir ce week-end à La Rochelle pour "organiser la résistance citoyenne" contre ce projet.

24 violations des droits de l'homme constatées en France en 2008

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Seize cas étaient notamment en rapport avec la justice (procès non équitable ou durée de procédure), et trois arrêts ont constaté une atteinte à la liberté d'expression.

(Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/libertes_sous_pression/20090129.OBS2146/24_violations_des_droits_de_lhomme_constatees_en_france.html)

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La France a fait l'objet en 2008 de 34 arrêts devant la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH), dont 24 ont constaté une violation de la Convention européenne des droits de l'Homme, selon un bilan présenté jeudi 29 janvier à Strasbourg.
Dans 16 cas, il s'agissait de violations en rapport avec la justice (procès non équitable et, dans un cas, durée de procédure).
Trois arrêts ont constaté une atteinte à la liberté d'expression, et trois autres ont concerné respectivement un traitement dégradant, une discrimination et une atteinte au droit à la vie privée.
Le nombre d'affaires pendantes concernant la France a enregistré cette année une hausse de 2,5%.

32.043 requêtes jugées

Cette augmentation grimpe à 23% pour l'ensemble du contient, soit 97.300 affaires pour 2008.
Plus de la moitié des requêtes proviennent de quatre pays : la Russie (28%), la Turquie (11,4%), la Roumanie (9,1%) et l'Ukraine (8,5%).
Suivent l'Italie (4,3), la Pologne (3,6) la Slovénie (3,3) l'Allemagne (2,6) et la France (2,5).
Parmi ces affaires, beaucoup ne sont pas allées à leur terme puisque seules 49.850 ont été attribuées pour traitement, a indiqué le magistrat français Jean-Paul Costa, qui préside la CEDH.
Finalement 32.043 requêtes (+11%) ont été jugées. Dans 1.881 affaires (+8%) des arrêts ont été rendus alors que plus de 30.000 ont été déclarées irrecevables.

Turquie en tête des condamnations

La Turquie reste en tête pour le nombre de condamnation avec 257, dont sept pour torture et 63 pour traitements inhumains.
Avec 233 violations (175 en 2007), la Russie conserve la seconde place, devant la Roumanie (189), la Pologne (129) et l'Ukraine (110).
63 arrêts ont condamné Moscou pour traitements inhumains (25 en 2007) et 37 (13) pour violation du droit à la vie dans des affaires concernant surtout la Tchétchénie. Sept autres avaient trait à la torture.
Plus de la moitié de ces arrêts sur la Russie, soit 159 des condamnations, ont concerné des procès jugés "non équitables" et vingt des durées de procédure.
La Cour, qui célèbre cette année un demi-siècle d'activité, peut être saisie par les 800 millions de justiciables des 47 pays du Conseil de l'Europe après épuisement ou défaillance des voies de recours nationales.

Le faux bilan d'Hortefeux sur le service minimum

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DESINTOX : Contre-expertise au quotidien des déclarations et des chiffres du débat public.
Quel est le vrai bilan de la loi sur le service minimum à la SNCF? Un an après son entrée en vigueur (au 1er janvier 2008), le texte, promesse de campagne de Nicolas Sarkozy, a été critiqué pour ses insuffisances lors de la grève de Saint-Lazare. Le nouveau ministre des affaires sociales, Brice Hortefeux, tout en promettant du bout des lèvres des ajustements à la loi, tente depuis une semaine de nuancer les critiques.

(source : http://www.liberation.fr/politiques/0101315445-le-faux-bilan-d-hortefeux-sur-le-service-minimum)

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Le 19 janvier, sur Europe 1, il expliquait, chiffres à l'appui, que le volet préventif de la loi avait été un succès à la SNCF. «La loi a été utile. Dans 75% des cas, les préavis de grève qui ont été déposés n'ont pas entraîné de perturbations majeures ».



Le nouveau ministre a ensuite répété son propos à l'Assemblée nationale le 21 janvier, ajoutant même : «Regardez les chiffres de 2008 : à la SNCF le nombre de préavis et de jours de grève a été le plus faible depuis 1995 » (lire le compte rendu des débats). Nadine Morano, dimanche dernier, a ensuite répété, lors de l'émission Dimanche+ sur Canal Plus, les mêmes chiffres ... qui méritent d'être complétés.

LES FAITS

Le vrai bilan de la loi sur la continuité du service public est plus mitigé que le dit le ministre. Les chiffres qu'il avance ne veulent pas dire grand chose: la notion de «perturbations majeures» est fortement subjective, et il conviendrait de comparer les chiffres qu'il cite pour 2008 avec les années précédentes pour déduire une quelconque «utilité» de la loi.

Brice Hortefeux, s'il avait voulu faire un bilan de la loi, avait sous la main des chiffres plus précis et plus parlants... quoique moins flatteurs. Les chiffres de la SNCF, auxquels Libération à eu accès révèlent ainsi qu'il y a eu un plus grand nombre de grèves en 2008 qu'en 2007.

En apparence, le dispositif mis en place par la loi pour améliorer le dialogue social (tout préavis doit être précédé d'une demande de concertation immédiate qui ouvre une période de discussion obligatoire) a fonctionné : 2531 demandes de concertations ont ainsi été enregistrées en 2008. Le nombre de préavis de grève a baissé (passant de 703 en 2007 à 593 en 2008), ce qui ne peut être mis au seul actif de la loi: le nombre de préavis baisse régulièrement depuis une dizaine d'années.

La «mauvaise» surprise, c'est que les préavis ont été davantage suivis par des conflits qu'en 2007. Ainsi, 75% des préavis se sont transformés en grèves contre moins de 60% en 2007.

Le résultat, qui peut apparaître cocasse pour une première année d'application de la loi, est qu'il y a eu plus de grèves (443) en 2008 qu'en 2007 (417)... Une poussée que la SNCF attribue à une « forte conflictualité lors du passage au service d'hiver de 2008».

Regardons désormais le nombre de jours de grèves par agents, dont Brice Hortefeux a affirmé devant les députés qu'il était le plus bas depuis 1995.

En 2008, la SNCF a connu 0,78 jour de grève par agent. C'est nettement moins qu'en 2007 (2,63), mais cette comparaison n'est pas parlante: l'automne 2007 avait été marqué par la très forte mobilisation cheminote contre la réforme des régimes spéciaux de retraite. Si l'on met en parenthèse cette année exceptionnelle, on s'aperçoit que les chiffres de 2008 ne traduisent pas de baisse de la conflictualité par rapport aux années précédentes: ils sont conformes à 2006 (0,79), et supérieurs à 2004 (0,55%), 2000 (0,48) et surtout 2002 (0,21). Hortefeux est donc dans l'intox quand il affirme que 2008 a été l'année la moins conflictuelle depuis 1995.

Ce constat se dessinait déjà dans le rapport d'évaluation de l'application de la loi. Ce rapport, qui a été remis au gouvernement en décembre dernier, porte sur la première partie de l'année. Mais il permettait déjà de mesurer l'efficacité relative de la loi sur le dialogue sociale de l'entreprise. Sans surprise, ce rapport n'a pas fait, jusqu'à présent, l'objet d'une grande publicité de la part du gouvernement.

Sarko démission !!!!!!!!

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**********ecrire ton article ici (supprime cette ligne)**********





Y en a pour qui c'est moins dur que d'autres ...

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Cambriolage chez Cécilia Attias : 500.000 euros de bijoux volés...

Comme dirait renaud dans "Banlieue rouge" :

"Ce spectacle l'écœure, Alors elle pense à ces gars,
Qui sont dev'nus voleurs, Elle comprend mieux pourquoi ..."

(source : http://www.lepoint.fr/actualites-societe/cambriolage-chez-cecilia-attias-500-000-euros-de-bijoux-voles/920/0/311601)

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L'ex-première dame de France Cécilia Attias a été victime, début janvier, d'un cambriolage à son domicile parisien de Neuilly-sur-Seine. Le préjudice serait important : les malfaiteurs, qui ont cassé une fenêtre au premier étage avant de pénétrer dans les lieux, auraient en effet dérobé plus de 500.000 euros "en bijoux, colliers et parures", révèle jeudi Le Parisien/Aujourd'hui en France .

C'est la femme de ménage qui a alerté le commissariat de Neuilly. À la demande du procureur de Nanterre, la police judiciaire des Hauts-de-Seine a été saisie de l'enquête "au regard de la personnalité et du montant du préjudice", précise le quotidien. Le couple que Cécilia forme avec le publicitaire Richard Attias réside à Dubaï - où son fils est scolarisé - n'occupe que très rarement cet hôtel particulier. L'ancienne first lady n'a d'ailleurs pas encore été entendue par les policiers. Des voisins ont toutefois été interrogés pour savoir s'ils n'ont rien observé de suspect fin décembre et début janvier.

29/01/2009

Bonnet d’âne pour l’association des Pièces Jaunes,

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Frais divers de fonctionnement, dépenses en marketing ou en comptabilité, quelles sommes sont réellement utilisées par les associations pour financer les projets présentés aux donateurs ? C’est le sujet de l’enquête réalisée par le magazine Capital et publiée dans son numéro de février. Avec à la clé une liste des associations caritatives classées pour l’occasion en deux catégories "vertueuses" ou "flambeuses".

(source : http://www.europe1.fr/Info/Actualite-France/Societe/Toutes-les-associations-caritatives-ne-sont-pas-vertueuses/(gid)/198690)

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Il y a celles qui limitent leurs frais pour se concentrer sur les projets qu’elles ont présentés aux donateurs. Et celles qui dépensent beaucoup d’argent pour fonctionner et… pour tenter d’alimenter leurs propres caisses. Dans son numéro de février, le magazine Capital dresse une liste des associations caritatives, classées pour l’occasion en deux catégories "vertueuses" ou "flambeuses".

Et le bonnet d’âne va notamment à l’association des Pièces Jaunes, défendue par Bernadette Chirac et David Douillet notamment. Affréter un TGV pour parcourir la France et trier les petites pièces, cela coûterait au final plus de six millions d’euros, soit la somme collectée chaque année.

D’autres associations comme France Alzheimer ou Handicap International dépensent elles plus de 30% de leur budget en frais de fonctionnement ou de collecte. Un chiffre trop important selon Capital.

Certaines organisations, comme l’Action des chrétiens pour l'abolition de la torture, contestent ces chiffres. D’autres reconnaissent des efforts à faire. Car des exemples de bonne gestion existent : Action contre la faim, la fondation Abbé Pierre, ATD Quart monde ou la Croix Rouge par exemple.


La défiscalisation des heures sup' n'a pas eu l'effet escompté

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Le ministère de l'économie a rendu public, jeudi 29 janvier, un rapport de 20 pages au Parlement sur le dispositif phare du "travailler plus pour gagner plus" de Nicolas Sarkozy : la détaxation des heures supplémentaires, instaurée par la loi TEPA et effective depuis le 1er octobre 2007.

(source : http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/01/29/la-defiscalisation-des-heures-sup-n-a-pas-eu-l-effet-escompte_1148275_823448.html)

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Selon Bercy, le volume d'heures supplémentaires effectuées par les salariés du secteur agricole et non agricole "se situerait aux alentours de 750 millions en 2008 et concernerait environ 5,5 millions de salariés".

Un chiffre difficilement comparable aux années précédentes, faute d'études similaires, mais pas aussi élevé qu'attendu.

En 2006, le nombre de personnes concernées était identique, pour un volume total inférieur – 630 millions d'heures –, selon une enquête auprès des employeurs. Pour 2007, la Dares (service d'études rattachée au ministère de l'emploi) a estimé dans une note que le volume d'heures supplémentaires devait atteindre 730 millions, hors effets de la loi TEPA, souligne le président PS de la commission des finances de l'Assemblée nationale, Didier Migaud.

Une chose est sûre : les estimations pour 2008 sont bien inférieures aux prévisions du gouvernement lors du débat sur le texte, soit 900 millions d'heures supplémentaires sur l'année.

La proportion d'entreprises ayant recours au dispositif d'exonération a progressé, passant de 37,1 % fin 2007 à 40,9 % au 3e trimestre 2008. Mais alors que ces allègements visent plus particulièrement les entreprises de moins de 20 salariés, seulement 35 % de celles de moins de 10 salariés y ont eu recours, contre 80 % de celles comptant plus de 2 000 salariés. Les secteurs utilisant le plus ce dispositif sont " l'industrie, la construction, le commerce, les hôtels, café-restaurants et les transports". Et les employeurs des départements ruraux, notamment du Sud, y ont eu bien plus largement recours que ceux des zones urbaines.

Bercy évalue le coût de ce dispositif pour l'État à 4,4 milliards d'euros sur 2008 et évalue "l'effet favorable sur le PIB de près de 0,15 %, soit environ la moitié de l'effet favorable sur la croissance de la loi TEPA", sans toutefois étayer cette annonce.

Le rapport conclut sur le fait qu'effectuer des heures supplémentaires rapporte en moyenne 150 euros par mois, soit près de 1 800 euros par an. Mais Didier Migaud rappelle, dans son communiqué, que ce chiffre ne représente pas le surcroît de revenu permis par la loi TEPA. Et qu'il est inférieur aux annonces du gouvernement : 2 500 euros par an, annonçait Christine Lagarde en juillet 2007, 400 euros par mois de moyenne, estimait le conseil des ministres un an plus tard.

[Video] : Fin de manif tendue

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A Paris :



A Saint-Nazaire

Selon Ouest-France, sur le Site Saint-Nazaire.maville.com, la manifestation s'est terminée par des affrontements violents. "Jets de canettes et projectiles divers" ainsi que CRS "pris en tenaille par les manifestants".

Ces derniers ont répliqué en lançant des bombes lacrymogènes. A 18h15, il y avait un millier de personnes face aux forces de l'ordre, malgré les appels au calme des organisateurs de la manifestation.

Un retraité en garde à vue par erreur!!

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Un retraité en garde à vue pour une fausse lettre de menaces contre
Un retraité de 67 ans a passé sept heures en garde à vue par erreur le 22 janvier à Maubeuge dans le Nord. En cause : une lettre, signée de son nom, adressée à Nicolas Sarkozy et son épouse, les insultant et les menaçant de mort. Or Zéphir Brassart n'a jamais écrit cette lettre. D'ailleurs, le parquet de Paris n'a retenu aucune charge contre lui.



Sept heures de garde à vue pour une erreur ! C'est ce qui est arrivé à Zéphir Brassart le 22 janvier dernier. Ce jour là, trois policiers de la brigade criminelle de la police judiciaire de Paris frappe à sa porte à 6h30 à Louvroil dans le Nord, pour l'interpeller. Les enquêteurs fouillent son domicile pour rechercher des armes et examinent son ordinateur. Ce retraité de 67 ans est ensuite placer en garde à vue au commissariat de Maubeuge.
Les enquêteurs lui reprochent d'avoir écrit une lettre de menaces de mort à l'encontre de Nicolas Sarkozy et de sa femme, Carla. "La police m'a montré une lettre tapée à l'ordinateur avec mon nom en bas et mon adresse et qui disait que j'avais menacé Nicolas Sarkozy de mort, insulté sa femme et que j'étais le chef d'une entreprise terroriste", selon Zéphir Brassart. "J'ai subi des test ADN, la prise d'empreintes et des photos de face et de profil. Ils ont fini par me relâcher parce qu'ils ont bien vu que c'était une erreur", a-t-il ajouté, encore choqué par sa mésaventure.
Le parquet de Paris a finalement indiqué qu'aucune charge n'avait été retenue contre le retraité, et que la brigade criminelle continuait d'enquêter pour tenter de connaître le véritable auteur de la lettre.
Zéphyr Brassart, qui ne comprend pas pourquoi quelqu'un a ainsi usurpé son identité, a souhaité rendre publique son histoire "pour que cela n'arrive plus à d'autres, parce que ça arrive à beaucoup de gens en ce moment". Il est d'autant plus affecté que son père résistant a été "déporté" à Dachau et Buchenwald" à cause "d'une lettre anonyme de dénonciation".





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[Video] : laurence parisot ne comprend pas la manifestation d'aujourd'hui

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A nous de lui expliquer : tous dans la rue !!!

28/01/2009

Un préfet muté après la visite chahutée de Sarkozy à Saint Lô

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Après la mutation-sanction de D.Rossi "monsieur securité en Corse" suite à l'affaire de l'intrusion dans la villa de Christian Clavier, voilà que six mois après sa nomination en juillet 2008, le préfet de la Manche Jean Charbonniaud a déjà été muté, indique mercredi 28 janvier le compte-rendu du conseil des ministres.

Une "mise au placard" qui était dans l'air depuis la visite très chahutée de Nicolas Sarkozy à Saint-Lô le 12 janvier.

(source: http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/01/28/un-prefet-mute-apres-la-visite-chahutee-de-sarkozy-a-saint-lo_1147826_823448.html)

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Lors de cette visite, Nicolas Sarkozy avait souhaité un bain de foule, mais seule une vingtaine de ses sympathisants avaient pu franchir le cordon de CRS. Le chef de l'Etat avait annoncé ne pas vouloir être dérangé par les manifestants : des chaussures et autres projectiles avaient volé au passage du cortège présidentiel. "Furieux, le Président avait marqué à plusieurs reprises son énervement hors caméra", rappelle Ouest France , qui propose un diaporama de cette visite sur son site internet.

Sur le site internet du quotidien, Jean-Karl Deschamps, vice-président socialiste du conseil régional de Basse-Normandie, estime que cette mutation est un "caprice d'Etat". Une interprétation contestée par l'Elysée : "si c'était une sanction, il aurait simplement été placé hors cadre." Nicolas Sarkozy est venu présenter ses voeux à Saint-Lô. Les élus UMP ont appelé la population à venir applaudir le président, mais il y a eu des manifestants", explique Jean-Karl Deschamps. "Il faut un responsable : on déplace le préfet. Je ne comprends pas qu'on utilise l'appareil de l'Etat et de la République pour passer ses caprices"

Jean Charbonniaud doit prendre la fonction de préfet hors cadre pour siéger comme "membre du Conseil supérieur de l'administration territoriale de l'Etat."