A LA UNE
14/01/2011
Mediator ; Bertand Demission !
Nous vous conseillons cet article !
La Phrase du jour, reprise par l’AFP, est signée du professeur Philippe Even, l’ancien doyen de la faculté de médecine Necker. A propos du scandale du Mediator, il exécute proprement l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) : « cette machine est tellement lente qu’il lui faudrait deux ans pour interdire le cyanure ». Le trait est savoureux, mais mettre l’accent sur des lourdeurs administratives escamote la question des conflits d’intérêts.
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15/11/2010
Xavier Bertand , un pastiche qui lui va bien
Xavier Bertrand
Un article de la désencyclopédie.
Aller à : Navigation, chercher
Cet article n'est qu'une ébauche à propos de la politique. Tout comme votre revenu après impôt, tout ce qui reste d'une idÉe grandiose est quelques miettes. On vous suggère de vous dÉbaucher.
Xavier Bertrand est un acteur de théâtre et un comédien d'extrême gauche. Il est devenu Ministre du Repos et de la Sieste sous Nicolaï Zarkozy.
[modifier] Citations
« Je suis gentil, trop gentil. »
~ Xavier Bertrand à propos de Xavier Bertrand
« Je connais Xavier depuis longtemps. Ensemble, on va réaliser de grandes choses, terribles mais grandes ! »
~ Bernard Thibault à propos de Xavier Bertrand
« Se reposer plus pour dormir plus ! »
~ Xavier Bertrand à propos du repos
« Moi, je veux être premier ministre à la place du premier ministre. »
~ Xavier Bertrand à propos de François Fillon
« Non. »
~ Xavier Bertrand à propos de beaucoup de choses (mais pas de la précédente phrase)
[modifier] Histoire
En 1965, une femme abandonne son bébé dans un panier dans la Marne. Ce panier a été récupéré par Bertrand père, qui appela le bébé Xavier. Et le petit Xavier devint grand. Cette histoire inspira la légende de Moïse.
Contre l'avis de ses parents, il se lance dans une carrière d'acteur. En 2007, le producteur polonais Nicolaï Zarkozy devient le directeur des Studio Ralt Fisney (RF). Son ami, Xavier Bertrand, est nommé dans un rôle de premier plan : Ministre du Repos et de la Sieste.
C'est durant son adolescence qu' il commence à souffrir du syndrome du complexe de supériorité, ce qui l'amène aujourd'hui à considérer comme inférieur à lui tout interlocuteur (non UMP) qui s'adresserait à lui. Individu au regard bienveillant et à la voix douce, il a été élu en 2009 meilleur fayot du producteur Zarkozy par "suce-boule mag".
Xavier Bertrand s'est marié le 11 juillet 1998 à Emmanuelle Gontier. Membre du Grand Orient de France, principale obédience maçonnique Luciférienne de France. Il pratique donc tous les 2 la magie noire, l'adoration de Lucifer, et participent activement tous les 2 à l'établissement d'un nouvel ordre mondial qui vise à asservir la population.
Récupérée de « http://desencyclopedie.wikia.com/wiki/Xavier_Bertrand »
Catégories : Ébauche | Politique
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07/02/2010
Politique de merde ! suite
La police évacue les migrants du hangar de Calais
Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 07/02/2010 à 15:30 - mis à jour le 07/02/2010 à 17:01
En septembre 2009, des gendarmes ont évacué la 'jungle de Calais'. De nombreux Afghans ont ainsi dû quitter les lieux.
Reuters
Une association les avait aidés à s'installer dans ces locaux samedi soir. Ils ont été chassés ce dimanche...
Ils ont fait place nette. Le hangar de Calais était occupé depuis samedi par une centaine de migrants et une vingtaine de militants altermondialistes No Border. Il a été entièrement évacué vers 16H30 par les forces de l'ordre, raconte Hélène, l'une des militantes altermondialiste. "Ils ont tout pété, ils sont rentrés de force. Il n'y avait plus de migrant à l'intérieur", a crié Hélène, encadrée par deux policiers qui l'évacuaient du local.
Avant que la jeune femme ne sorte avec les policiers, un grand bruit de verre cassé a retenti à l'extrémité de la rue où étaient massés les journalistes, ainsi qu'une vingtaine de migrants qui assistaient calmement à la scène
Dès samedi, la préfecture avait demandé aux migrants d'évacuer le hangar, en promettant qu'il n'y aurait pas d'interpellation. Des renforts de policiers et environ 75 CRS ont été appelés dans la soirée de samedi. Ils venaient prêter main forte à la quinzaine d'agents qui étaient postés devant l'entrée du bâtiment dans l'après-midi et qui n'avaient pu empêcher les migrants d'entrer.
"Pas de nouvelle jungle"
Eric Besson a réaffirmé dimanche qu'il ne laisserait pas se créer une "nouvelle jungle" ou un "nouveau Sangatte".
"Une situation inacceptable", affirme Eric Besson.
AFP PHOTO / ERIC FEFERBERG
"Une situation inacceptable", affirme Eric Besson.
"L'Etat ne laissera pas se reconstituer un lieu qui servirait de base arrière aux filières mafieuses de l'immigration clandestine à proximité du port de Calais", a déclaré Eric Besson dans un communiqué. Après avoir condamné "l'occupation d'un local inadapté à tout hébergement", il ajoute que son ministère procédait à "l'analyse des actions à envisager pour mettre fin à une situation inacceptable".
De son côté, le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre s'est indigné: "Il est temps que cessent les manipulations de migrants par les associations altermondialistes qui se servent de la misère humaine pour défendre leur idéologie extrémiste. La loi de la République s'impose à tous".
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03/11/2009
L' UMPschhh ! se dégonfle
L'UMP a perdu plus de 40 000 adhérents, mais chut !
Par Julien Martin | Rue89 | 03/11/2009 | 13H21
Cachez ce chiffre que je ne saurais voir. Au dernier pointage, l'UMP compte officiellement 228 740 adhérents à jour de cotisations, soit le même niveau qu'à l'automne dernier, mais nettement moins qu'au mois de janvier, lorsque le secrétaire général du parti majoritaire, Xavier Bertrand, revendiquait 270 000 adhérents.
C'est un « confidentiel » du Figaro qui a révélé ce chiffre jeudi dernier. « La rubrique du Figaro porte bien son nom », note au passage Politique.net, « l'information est restée confidentielle », alors même que le chiffre des adhérents PS à jour de cotisations avait fait le tour des médias fin septembre, lorsque Libération écrivait qu'il était descendu à 64 000 (il est depuis remonté au-dessus de 90 000 après la consultation militante du 1er octobre).
Surtout que l'UMP s'éloigne allègrement de l'objectif fixé par Xavier Bertrand, quand il avait été installé en grandes pompes à la tête du parti, le 24 janvier :
« Nous atteindrons et dépasserons les 500 000 adhérents en 2012. »
On comprend mieux pourquoi le parti n'a pour une fois pas fait de communiqué, ou pourquoi le bloc qui indiquait le nombre de militants quasiment en temps réel a disparu de la page d'accueil du site de l'UMP depuis quelques mois.
« C'est décidé, je rends ma carte »
Après le soutien massif apporté par les caciques de la majorité à Frédéric Mitterrand pris dans la tourmente de ses écrits, la défense aveugle par les mêmes de l'élection/nomination de Jean Sarkozy à la tête de l'Epad a fini par écoeurer une frange des adhérents UMP.
Certains ont demandé leur radiation, comme le montre cette revue des commentaires réalisée le 20 octobre par LeMonde.fr :
Nicolas R : « On ne peut défendre l'indéfendable, justifier l'injustifiable, sinon on rentre dans un système autocratique dans lequel le chef a le droit de faire ce que bon lui plaît. Après dix-sept ans, pour la première fois, j'envisage de ne pas renouveler mon adhésion. »
Maxime C : « Jeune actif, issu des “quartiers populaires” comme on dit, j'ai adhéré en 2007 pour soutenir Nicolas Sarkozy. J'ai même eu quelques responsabilités aux Jeunes Pop'. Je croyais en sa vision du travail, du mérite et de la modernisation de la politique, nationale et internationale. (…) Mais maintenant Sarkozy, c'est décidé, je rends ma carte, et nous sommes nombreux de mes amis à faire de même… »
Philippe L : « Je suis militant, UMP… enfin je l'étais jusqu'à lundi dernier où j'ai demandé à la fédération de Gironde de me retirer définitivement de leurs fichiers. J'ai toujours voté à droite. Pour les municipales de 2008 j'ai pris ma carte. Je croyais bien faire. »
Dupont-Aignan et Villepin à l'affût
Pendant ce temps, les opposants à droite au parti présidentiel se frottent les mains. Notamment Nicolas Dupont-Aignan, qui s'est réjouit mi-octobre dans Le Parisien des « cinquante adhésions » enregistrées ces derniers jours par son parti, le plutôt discret Debout la République, « d'ex-militants UMP écoeurés par le double langage de Sarkozy ».
Quant à la présidente du Club Villepin, Brigitte Girardin, elle a confié à Rue89 qu'il comptait plus de 4 000 membres et s'est fixé pour objectif d'atteindre 100 000 adhérents fin 2010 :
« A la Maison de l'Amérique latine [mardi dernier, ndlr], nous avons enregistré plus de 200 adhésions. Et 312 le lendemain ! Il y a un vrai mouvement. »
D'autant que Le Figaro précise pour l'UMP qu'il ne s'agit que de « chiffres officiels » et que « certains, rue de La Boétie [siège du parti, ndlr], assurent que le nombre de militants est en deçà des 200 000 ».
Ce n'est pas la première fois que ce chiffre est sujet à caution. Le 21 mars 2008, Patrick Devedjian, alors secrétaire général, annonçait « 109 239 adhérents UMP à jour de cotisations ». Difficile dès lors de croire qu'il avait grimpé à 270 000 à l'automne dernier, d'autant qu'il n'y a pas eu d'élections entre les deux dates, toujours sources d'adhésions. A moins que ce ne soit grâce aux tongs UMP distribuées sur les plages en été…
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27/06/2009
Tableau de chasse du Remaniement : du balai !

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16/02/2009
Xavier Bertrand redevient officiellement député

***
Xavier Bertrand est le premier ex-membre du gouvernement à bénéficier du «paquet électoral», loi votée en décembre, permettant aux ministres de retrouver automatiquement leur siège au Sénat, à l’Assemblée ou au Parlement européen. Ce texte met en application les principes inscrits dans la réforme institutionnelle du 23 juillet 2008. (ndle : votée grâce en partie grâce à la voie de Lang...)
Avant l’adoption de cette loi, les ministres précédemment députés qui souhaitaient retrouver leur siège ne pouvaient le faire qu’après la démission de leur suppléant suivie d’une élection partielle et ils encouraient le risque d’être battus.
Le socialiste Jean-Marie Le Guen, chargé des questions de santé au PS, a pris la parole pour «féliciter notre nouveau collègue Bertrand» alors que le débat sur le vaste projet de loi «Hôpital, patients, santé, territoires» entre dans sa deuxième semaine.
«Nous attendons avec impatience qu’il vienne participer à ce débat, car nous aurions matière à l’interpeller sur la qualité de son travail ministériel. Nous aimerions lui parler de la réussite du plan de sa loi Bertrand/Douste-Blazy, le succès économique et financier qu’il a remporté, nous aimerions l’interroger sur le dossier médical personnel à la suite du rapport de la Cour des comptes», a-t-il ironisé.
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26/01/2009
Bertrand, apôtre du popu-sarkozisme

L'UMP a tenu son conseil national, samedi, à la Mutualité, à Paris. L'occasion pour Xavier Bertrand de faire ses premiers pas de secrétaire général du parti majoritaire. Et pour Nicolas Sarkozy de s'épancher longuement devant ses amis politiques évoquant notamment le prochain grand enjeu: les élections européennes. Xavier Bertrand, lui, avait le sourire de l'homme qui est arrivé là où il le voulait.
***
Ah, quelle chance d'avoir en Nicolas Sarkozy un suzerain aimant ses militants: "Combattants et combattantes, des gagneurs, pas des suiveur [ce] qui fait la différence entre nous et une grande école qui forme les hauts fonctionnaires de la République!" C'était à la Mutualité, samedi, un lieu volé par l'UMP à la gauche, comme Eric Besson, et propice aux épanchements révolutionnaires: le chef de l'Etat, patron de la haute administration, y a stigmatisé l'ENA, pour la plus grande joie de sa piétaille.
C'était le bonheur d'être soi, pour la première journée de Xavier Bertrand, député bizuth en 2002, devenu si vite le meilleur élève de la génération Sarkozy. Il doit inventer une UMP à 500 000 militants, reconstruire l'armée pour la campagne de 2012.
Hier, il y avait du "vive l'empereur" dans l'air, Bonaparte devant des grognards, Sarkozy célébré par un vidéoclip reprenant ses discours sur la crise économique, son Austerlitz à lui. Il y avait aussi des sucreries dans les propos, comme si la bonhomie de Bertrand déteignait sur son patron. Nicolas Sarkozy conjuguait "tolérance" avec "fraternité", prônait le dialogue et les désaccords fructueux, célébrait même la joie d'être minoritaire. Et Bertrand opposait les socialistes, perclus de divisions à l'UMP rassemblée et diverse à la fois. Mais il y avait aussi une ligne. Populaire, ou populiste, en fonction des accents toniques.
Faire oublier l'épisode du Fouquet's
Une affirmation de la base, chez Bertrand comme chez le patron. Les militants, désormais seront informés, consultés, visités, valorisés: promis! Une apologie du bon sens contre les experts, énarques ou non, que n'aurait pas désavouée Ségolène Royal à son meilleur. Et la reprise, par Nicolas Sarkozy, d'un discours antilibéral qui devient sa marque. Le propos se voulait équilibré: la dénonciation des bonus des grands banquiers étant le complément symétrique des charges contre SUD-Rail. Mais au poids des mots, les "spéculateurs" ont été plus lourdement fustigés que l'ennemi gauchiste. Sus à ceux qui ont "abîmé nos valeurs", ces "irresponsables dont nous aurions dû nous débarrasser plus tôt", et qui ont donné "une idée détestable" du capitalisme!
Monsieur Tout-le-Monde va purger la faute du Fouquet's.
A ce désormais classique du sarkozysme, le Président a rajouté hier une célébration de l'industrie et de la "culture ouvrière", invitant l'UMP à reprendre le mot "ouvriers" aux socialistes, "qui ne le prononcent plus". Phrase de circonstance pour conjurer la protestation syndicale de jeudi? Ou choix de survie politique, dans un pays exaspéré, et que Sarkozy décrit souvent comme régicide. Pour éviter la révolte, jouer "le peuple contre les gros", et valider en France cette "moralisation du capitalisme" jusqu'ici théorisée dans des cénacles internationaux.
C'est ici que le choix de Xavier Bertrand prend un sens politique, au-delà de ses qualités de gentil organisateur. Pour la jouer populaire, Bertrand le Picard vaut mieux que Tony Blair! Un monsieur Tout-le-Monde, ex-assureur, qui ressemble aux militants et aux Français: à lui de purger la faute originelle du Fouquet's, et de ramener le peuple au bercail du Président. "Les classes populaires, mais aussi les classes moyennes, qui ne supportent plus l'injustice", dit Bertrand, quand il parle sérieusement.
Hier, il avait prévu de fustiger le salaire confortable du PDG de Valeo, l'équipementier automobile. Il a renoncé, se promettant de rattraper le coup aujourd'hui, dans sa première visite de terrain, à Avrillé (Maine-et-Loire). Dire du mal des plus riches, devant des Français moyens. Etre comme eux. Pour Lui.
Par Claude ASKOLOVITCH et Virginie LE GUAY
Le Journal du Dimanche
02/01/2009
La direction de l'UMP veut investir la Toile pour fonder un réseau communautaire
(Le Monde)

Depuis l'été 2008, une cellule stratégique, composée d'un spécialiste des études d'opinions, Pierre Giacometti, du communicant Christophe Lambert, du publicitaire Jean-Michel Goudard et de l'ancien journaliste Patrick Buisson, a élaboré un diagnostic. Chaque semaine, la cellule s'est réunie autour de Xavier Bertrand et de Nathalie Kosciusko-Morizet. A la lecture des études apportées par M. Giacometti, la direction de l'UMP a étudié à la loupe les attentes des Français et leurs relations aux partis politiques.
Le diagnostic posé, l'UMP a sélectionné, en décembre, l'agence Isobar pour refonder son site Internet et inventer les outils d'un réseau communautaire. Le chef de l'Etat veut faire de l'UMP un parti de masse, capable de dépasser les seuls militants pour s'ouvrir à des publics non encartés mais intéressés par la chose publique. Et susceptible, en période électorale, de transformer un membre de la communauté en relais d'opinion.
Premier parti de France avec 280 000 adhérents, l'UMP a vu fondre ses effectifs comparé à la campagne présidentielle de 2007, où elle avait atteint 375 000 adhérents. Sous la pression de M. Sarkozy, Patrick Devedjian avait dû inventer des stratagèmes pour regagner des militants.
L'EXEMPLE DE BARACK OBAMA
Il avait notamment décidé d'avancer l'échéance du renouvellement des instances locales pour inciter les militants à renouveler leur adhésion. Il avait acté l'organisation de primaires pour les élections régionales. Mais les dirigeants savent qu'ils ont atteint un plafond dans la configuration actuelle.
Le tournant d'Internet va impliquer des choix stratégiques et financiers, ainsi que des redéploiements de personnel pour ce parti qui emploie déjà 110 personnes. "Nous allons changer les métiers de l'UMP, aller vers plus de professionnalisation", explique un membre de la direction. Là aussi, le parti prend exemple sur Barack Obama, qui s'était entouré des meilleurs professionnels de la Toile, en recrutant notamment le cofondateur du réseau Facebook, Chris Hughes.
Jusqu'à présent, les tentatives de l'UMP pour investir Internet n'ont pas été vraiment concluantes. Les "ateliers du changement" organisés autour d'économistes sur le thème de la refondation du capitalisme et diffusés en direct sur le site n'ont pas drainé un public massif. Ni les nouveaux formats de débats de société, "Controverses" et "Agit'pop", animés par Mme Kosciusko-Morizet.
"Le but est de montrer que le débat d'idées s'exerce à l'UMP et non plus à gauche", justifie la direction. Les conseillers de M. Sarkozy ont pour seule ligne d'horizon 2012. "C'est dans la campagne présidentielle qu'un parti, un candidat, peut susciter des mouvements de fond d'adhésions. Et c'est à ce rendez-vous que nous nous préparons", expliquent-ils.


18/12/2008
Budget 2009 : un déficit record

Cette aggravation spectaculaire est notamment due à la crise et aux «mesures fiscales» du plan de relance (9,2 milliards d'euros) et aux dépenses prévues par le plan (9,3 milliards d'euros), qui seront présentées dans un nouveau projet de loi de finances, vendredi en Conseil des ministres.
En présentant ces chiffres, Eric Woerth a prévenu :«C'est un montant sans précédent. Il est à la mesure des graves dangers que la crise mondiale fait peser sur notre économie. Mais il faut être très clair: ce n'est pas un chèque en blanc sur l'avenir.».
Sans surprise, l'UMP et le Nouveau centre ont voté pour, le PS, le PCF et les Verts, contre. Le projet de Budget 2009 doit être définitivement approuvé par le Parlement lors d'un ultime vote en soirée au Sénat.

19/10/2008
Chômage et seniors : la dernière de Xavier Bertrand

Invité de l'émission «Capital» qui sera diffusée ce soir, notre ministre du Travail va émettre la suggestion de supprimer les cotisations chômage pour les salariés de plus de 60 ans afin d'encourager l'emploi des seniors.
On connaissait le ministère des marches ridicules des Monty Python. Plus banal et moins drôle est celui des idées ridicules pour lequel Xavier Bertrand semble, lui aussi, exprimer quelque velléité... Retranscrit mot pour mot par Reuters qui a pu consulter l'enregistrement avant sa programmation, voici quelques extraits du formidable charabia à savourer tout à l'heure sur M6.
On connaissait le ministère des marches ridicules des Monty Python. Plus banal et moins drôle est celui des idées ridicules pour lequel Xavier Bertrand semble, lui aussi, exprimer quelque velléité... Retranscrit mot pour mot par Reuters qui a pu consulter l'enregistrement avant sa programmation, voici quelques extraits du formidable charabia à savourer tout à l'heure sur M6.
«Sur l'emploi des seniors, il faut changer les mentalités parce que les seniors d'aujourd'hui ne sont plus les seniors d'il y a 15, 20 ou 30 ans», dit-il d'abord à destination des entreprises qui n'ont de cesse de s'en débarrasser, puis de les discriminer à l'embauche. Ensuite, par égard pour le dialogue social qu'il a plus d'une fois bafoué, il fait mine de se tourner courtoisement vers les organisations syndicales et patronales : «Moi, j'ai une idée, j'ai une idée qui là ne dépend pas du gouvernement. C'est une idée qui dépend des partenaires sociaux...» Et de poursuivre : «[…] Pourquoi dans ces cas-là, un salarié de plus de 60 ans — mais l'âge est à déterminer — pourquoi continuer à le faire cotiser pour le chômage, pourquoi l'entreprise continue à cotiser pour le chômage ?», s'interroge-t-il. «Parce que si ce salarié quitte son entreprise demain, il ne sera pas au chômage, il sera à la retraite» (mais encore faut-il, si c'est lui qui prend l'initiative de partir et non son patron qui le pousse vers la sortie, qu'il totalise 164 trimestres pour prétendre à une pension à taux plein).
«Donc, le système de cotisations chômage ne perd rien mais par contre, il y a un gain de 4% pour l'entreprise, d'un peu plus de 2% pour le salarié», estime le ministre. D'après les dépêches de presse, selon lui, cette mesure — qui serait «indolore» pour le système d'assurance-chômage — pourrait représenter, pour un salaire de 2.000 €, un gain de 80 € par mois pour l'employeur. Et de conclure : «C'est quelque chose qui compte, c'est une incitation».
Dérisoire, vous avez dit dérisoire ?
Effectivement, le nombre de salariés toujours en poste dans leur entreprise après 60 ans — âge légal du départ en retraite — est aujourd'hui infime, l'âge réel de ces départs étant évalué à 58,7 ans en moyenne, et le taux d'emploi des 55-64 ans à 38% de la population active. Donc, pour l'Unedic, on pourrait aisément gober le postulat de M. Bertrand consistant à dire que cette exonération (qu'il n'a même pas chiffrée) ne mange vraiment pas de pain. Mais c'est nier la coûteuse antériorité du phénomène.
Car si la plupart des salariés «âgés» sont à la retraite et ne cotisent plus, bon nombre d'entre eux sont aussi au chômage de longue, voire de très longue durée. Avant de sombrer dans l'allocation de solidarité-Etat (ASS, moins de 15 € par jour), ils sont majoritairement admissibles à la filière C de l'Unedic — salariés de plus de 50 ans ayant cotisé 27 mois au cours des 36 mois précédant la perte de leur emploi — qui leur assure une indemnisation de 36 mois (au lieu de 23 maximum pour les autres). Et actuellement, quelque 650.000 privés d'emploi de plus de 50 ans — dont 365.000 dispensés de contrôle ou «DRE» — sont inscrits à l'ANPE. On ne peut pas dire que ce soit si «indolore» que ça pour l'assurance-chômage !
Plus que jamais, vu la conjoncture, les licenciements menacent. Parmi les 41.300 privés d'emploi supplémentaires qui se sont inscrits en catégorie 1 au mois d'août, on comptait plus de 8.000 chômeurs de 50 ans et +. Une tendance inquiétante qu'une telle mesurette ne saurait inverser, à l'heure où il est question d'imposer à tout prix la baisse des cotisations chômage en contrepartie d'une hausse des cotisations vieillesse : ainsi, par un jeu de vases communicants, déplace-t-on un problème (celui du financement des retraites et, plus généralement, du déséquilibre entre les revenus du travail et ceux du capital) pour éviter de le régler.
L'incitation, ça ne marche pas
Incite-t-on les chômeurs à retrouver un emploi ? Non : on les y oblige. Ils ont des droits mais surtout des devoirs. Et pour les seniors, l'AER et la DRE, c'est fini !
Deux poids, deux mesures. Puisque les salariés sexagénaires sont si peu nombreux à être toujours en poste et que le chômage les guette, afin de dissuader les entreprises de les virer, pourquoi, au contraire, ne pas obliger celles qui s'en sépareraient à continuer de s'acquitter de leurs cotisations retraite sur la base du dernier revenu d'activité, jusqu'à ce que ces salariés retrouvent un emploi ou mettent fin à leur carrière professionnelle ? Cette proposition «gauchiste» émanait… de la présidente CFE-CGC du conseil d'administration de la Caisse nationale d'assurance vieillesse, Danièle Karniewicz, au moment de l'élaboration du «Plan seniors» du gouvernement... La CFDT, quant à elle, avait même proposé d'augmenter de 0,5% les cotisations vieillesse des employeurs jusqu'à ce que notre taux d'emploi des seniors se soit hissé au niveau moyen européen, soit 45%.
Pour Xavier Bertrand, les chômeurs méritent des sanctions et leur protection sociale doit être mise à contribution pour les retraités. Tandis que les entreprises, qui les ont foutu dehors, sont des petites choses fragiles qu'il ne faut surtout pas brusquer, même si elles font la pluie et le mauvais temps de l'emploi en se dédouanant sur la collectivité quand elles décident de mettre en œuvre leurs stratégies économiques. A l'opposé des chômeurs, les entreprises ont plus de droits que de devoirs : il faut les «inciter», comprenez-vous, non les «pénaliser»... La «responsabilité sociale» ne faisant pas partie du vocabulaire, ainsi sont-elles maintenues dans un état comparable à celui des sales gosses pourris-gâtés à qui l'on permet tout. Mais dites voir, monsieur Bertrand : à la maison, est-ce que vous faites pareil avec vos enfants ?
http://www.actuchomage.org/index.php
15/09/2008
Projet de sanctions plus fortes contre les chômeurs
Un projet de décret, présenté mardi prochain au Conseil supérieur de l'emploi, prévoit de durcir les sanctions contre les demandeurs d'emploi qui refuseront deux «offres raisonnables d'emploi». Il porte ainsi à deux mois, contre quinze jours aujourd'hui, la durée de radiation en cas de refus d'emploi avéré.
Le texte, qui définit les modalités d'application de la loi votée pendant l'été, prévoit également que le demandeur d'emploi sera tenu d'accepter une offre rémunérée à 95 % de son ancien salaire au bout de trois mois de chômage, et à 85 % au bout de six mois. L'emploi proposé sera en outre jugé «acceptable» au bout d'un an d'inactivité s'il est rémunéré au niveau «du revenu de remplacement».
Il est enfin prévu que le chômeur devra accepter un emploi basé à 30 km au plus, ou bien nécessitant une heure de transport aller-retour maximum, au bout de six mois passés à l'ANPE.
Dans un communiqué intitulé «La chasse aux chômeurs est ouverte», la CGT déplore qu'«encore une fois le gouvernement n'attende pas les conclusions des discussions qui doivent s'ouvrir dans la négociation sur l'assurance-chômage» pour imposer «sa vision des choses».


20/06/2008
Des handicapés campent dans la rue en attendant la visite de Xavier Bertrand à Toulouse
Une vingtaine de personnes de l'association Ni pauvre, ni soumis, ont installé vendredi à Toulouse des tentes qu'ils occuperont jusqu'à la venue du ministre de la Solidarité, Xavier Bertrand, samedi à l'occasion de l'assemblée générale de l'Union nationale des associations familiales (Unaf), a constaté un journaliste de l'AFP.
Une vingtaine de personnes de l'association Ni pauvre, ni soumis, ont installé vendredi à Toulouse des tentes qu'ils occuperont jusqu'à la venue du ministre de la Solidarité, Xavier Bertrand, samedi à l'occasion de l'assemblée générale de l'Union nationale des associations familiales (Unaf), a constaté un journaliste de l'AFP.
Les handicapés, soutenus par des membres de Droit au logement (Dal), "veulent que le ministre se rendre compte de ce que vivent les handicapés, qui font partie des 10% de personnes vivant dans la rue", a indiqué leur porte-parole Yannick Martin.
Devant un panneau "Nicolas: Si tu m'augmentes, j'annule tout", les manifestants ont interpellé les passants pour les sensibiliser sur le faible montant de leurs ressources, les 628 euros mensuels de l'allocation adulte handicapé.
"Nous exigeons que le ministre vienne nous rencontrer demain", a ajouté M. Martin faisant constater que "l'action n'est en rien une gêne pour les autres", avant de citer les opérations escargot ou de blocage des routiers, des agriculteurs ou des pêcheurs.
Les manifestants ont réitéré leur "volonté de vivre une citoyenneté à part entière" et des "ressources décentes" en rappelant que la plupart des travailleurs handicapés sont "des travailleurs pauvres, tout comme les auxiliaires de vie s'occupant des enfants handicapés dans les écoles".
Le 10 juin, une cinquantaine de membres de ni pauvre ni soumis, dont plusieurs en fauteuils roulants, avaient symboliquement défilé en tête de la manifestation toulousaine de défense du service public.
Xavier Bertrand et Nadine Morano, secrétaire d'Etat à la Famille, doivent participer aux travaux de l'Unaf au centre des congrès Pierre-Baudis de Toulouse.
source:http://www.ladepeche.fr/
21/05/2008
Patrick Devedjian persiste sur les 35 heures (explications textes)
Le secrétaire général de l'UMP Patrick Devedjian a martelé mercredi qu'"il souhaitait un paquet social négociable entreprise par entreprise notamment sur la durée légale du travail", rappelant que "sortir des 35 heures est un engagement de campagne de Nicolas Sarkozy".
Justifiant les déclarations divergentes de celles de l'exécutif, Patrick Devedjian a souligné sur RTL que "ce n'est pas un démenti, c'est une nuance apportée, c'est un débat".
-- Comprenez à présent qu'un couac gouvernemental sera renommé par le mot "nuance" --
"C'est le rôle de l'UMP de l'ouvrir . Xavier Bertrand est dans son rôle de ministre. Il apporte des nuances, il est pour des allégements, des assouplissements".
-- Comprenez qu'être au gouvernement, c'est au fond "faire le moins possible pour contenter le plus de monde".
A noter également que XBertrand est également secrétaire général adjoint de l’UMP.
On peut donc se poser la question suivante "Se parle-t-il au sein de l'UMP" !!!!!!!!
"Le parti de l'UMP, ce n'est pas le gouvernement, c'est différent, sa vocation c'est d'être en avant du gouvernement, d'ouvrir, de déminer des débats", a ajouté le secrétaire général de l'UMP, qui est "pour aller plus loin" sur la durée légale du travail.
"Ce qui nous différencie" avec Xavier Bertrand, "c'est qu'il est pour le maintien de la durée légale. Moi, je souhaite qu'à l'occasion de la loi sur la représentation syndicale (...) on puisse donner du grain à moudre au dialogue social", a-t-il expliqué.
"Je souhaite qu'il y ait un paquet social à l'intérieur de chaque entreprise, qui soit négociable par les partenaires sociaux, et que notamment la durée du travail dans l'entreprise puisse être un élément de cette négociation".
-- Comprenez que pour le secrétaire général de l'UMP, il faut abroger la durée légale de travail. Devedjian persiste et signe !!



20/05/2008
Laurence Parisot prône la retraite à 63 ans et demi
A la veille d'une journée nationale d'action et de manifestations pour la défense des retraites, Mme Parisot enfonce le clou encore une fois ...et prône aujourd'hui (mardi 20 mai) un allongement de la durée de cotisation à 41 ans en 2012 et surtout un report de l'âge légal de départ en retraite à 63,5 ans, «seul scénario» capable à ses yeux de résoudre le problème de financement des retraites!!!
Il faut noter que le 30 avril - soit il y a à peine trois semaines- , la patronne des patrons prônait l'âge légal à 62 ans !!!
Cela fait donc une hausse d'un an et demi en à peine 20 jours : à ce rythme, on peut dire adieu à la retraite , on sera mort avant d'y gouter!!!
Espérons que la réponse donnée à l'époque par F.Fillon le 05 mai "Repousser de 60 à 62 ans l'âge du départ à la retraite comme le demande le Medef "n'est pas une piste", reste encore valable pour cette nouvelle proposition de L.Parisot.



16/05/2008
Xavier Bertrand n'a pas mis en place de service minimum
Lu sur libération (Auteur : Marie Vilain).
A l'école primaire Paul Bert de Saint-Quentin, où le ministre du Travail Xavier Bertrand est adjoint au maire, les parents d'élèves ont été informés que les enfants ne seraient pas accueillis ce jeudi.
A l’école primaire Paul Bert de Saint-Quentin, les parents des élèves dont les enseignants font grève ont été informés que les enfants ne seraient pas accueillis ce jeudi. «De toute façon, nous ne sommes pas pour un système de garde par la municipalité» déclare Martine Laforet, secrétaire de l’établissement. «En théorie, si on suit la législation, il faut remettre aux structures d’accueil de la mairie les dossiers médicaux et les fiches de renseignements familiaux de tous les enfants concernés. Ce genre de système n’est pas raisonnable.»
Dans cet établissement classé ZEP, les parents n’ont fait aucune réclamation. Martine Laforet se l’explique très bien : «Les parents savent bien que c’est la scolarité de leurs enfants qui est en jeu. Et comme une fermeture de classe est prévue pour septembre, ils ont plutôt tendance à nous soutenir».
Frédérique Macarez, directrice du cabinet du maire UMP Pierre André, que Liberation.fr a tenté de joindre en vain, déclarait hier au Courrier Picard: «Le service minimum, dans la logique des choses, c’est à l’institution même de l’organiser, à savoir l’Education nationale».
Rappelons que Dominique Paillé, porte-parole de l’UMP, déclarait lors du dernier point de presse hebdomadaire du parti: «Nous allons montrer du doigt, parce qu'il le mérite et que son attitude est scandaleuse, le maire de Paris qui refuse obstinément» de mettre en place le service minimum. Bizarrement, personne n’a montré du doigt la mairie de Saint-Quentin.


14/05/2008
2,37 milliards de dollars de bénéfices et 595 emplois supprimés.
Grève à l'aciérie d'ArcelorMittal à Gandrange
Le mouvement a été déclenché à la suite du refus de la direction d'ouvrir avant la fin du mois des négociations sur les conditions de reclassement des salariés qui vont être licenciés.
La tension monte chez ArcelorMittal à Gandrange en Moselle, aciérie destinée à la fermeture partielle qui doit entraîner la suppression de 575 emplois d'ici à 2009. La production du site est arrêtée depuis mardi matin 00 heure et des piquets de grève ont été mis en place aux différentes entrées de l'usine, selon la CGT.
"L'usine de Gandrange est stoppée par 30 à 40 personnes qui empêchent les autres travailleurs d'exercer leur liberté de travail", a affirmé Gonzalo Urquijo, membre de la direction générale, interrogé au cours de l'assemblée générale du groupe à Luxembourg.
Le mouvement de grève a été décidé après le refus de la direction d'ouvrir avant le 30 mai des négociations sur les conditions de reclassement des salariés dont les postes vont être supprimés. Ces salariés doivent être reclassés dans les usines d'ArcelorMittal à Schifflange au Luxembourg et Florange en Moselle, selon la direction.
La grève est déclenchée le jour où est rendue publique la décision de la cour d'appel de Metz concernant la régularité de la consultation du personnel sur la fermeture partielle de l'usine.
Le malheur des uns faisant souvent le bonheur des autres, le marché a apprécié les résultats et perspectives d'ArcelorMittal (source ici). Le titre prenait en effet 2.12% à 63.49 euros. Le chiffre d'affaires du numéro de l'acier a enregistré une forte croissance, de 22% sur la période, à 29,8 milliards de dollars. De son côté, le bénéfice net s'affiche en progression de 5%, à 2,37 milliards de dollars.
Qui peut croire encore que l'Etat peut agir sur la conduite des entreprises mondialisées.
Le discours de Gandrange par Nicolas Sarkozy aux salariés de Mittal en témoigne :
"Soit nous arrivons à convaincre Lakshmi Mittal (le président du groupe) et nous investirons avec lui, soit nous trouvons un repreneur et nous investirons avec lui."
Trois mois plus tard, le résultat est sans appel.


27/03/2008
Bertrand, un nouvel homme fort à la direction de l'UMP
Nicolas Sarkozy a supervisé le remaniement qui devrait être annoncé vendredi.
Nicolas Sarkozy a supervisé le remaniement qui devrait être annoncé vendredi.
Remerciement pour bons et loyaux services, ou première promotion en attendant mieux ? L'arrivée de Xavier Bertrand au sein de la direction de l'UMP marque, en tout cas, une nouvelle étape dans l'ascension de l'ancien porte-parole du candidat Sarkozy. À bientôt 43 ans, le ministre du Travail va devenir secrétaire général adjoint de l'UMP. Sa nomination est le plus important des changements demandés par Nicolas Sarkozy après l'échec des municipales.
Le président a supervisé le remaniement qui devrait être annoncé vendredi matin, après une dernière mise au point avec Patrick Devedjian et Jean-Pierre Raffarin. La direction bicéphale de l'UMP planche depuis le 17 mars sur la modification de l'exécutif du parti. Elle a rendu compte à plusieurs reprises de l'avancement de ses travaux soit à Nicolas Sarkozy directement, soit au secrétaire général de l'Élysée, Claude Guéant.
Outre Xavier Bertrand, dont l'engagement dans la campagne municipale et les prestations télévisées, notamment lors des soirées électorales, ont été unanimement salués dans la majorité, le chef de l'État a tenu à renforcer l'influence de plusieurs de ses fidèles dans l'équipe dirigeante. Christian Estrosi, qui a, comme promis, quitté le gouvernement après sa victoire à Nice, devrait occuper un poste «fonctionnel» spécialement créé à son intention, sur l'insistance de Nicolas Sarkozy, qui n'a visiblement pas souhaité sanctionner son ex-secrétaire d'État à l'Outre-Mer pour avoir descendu en flèche le bilan de Patrick Devedjian dans L'Express de cette semaine. Brice Hortefeux devrait également jouer un rôle plus actif que celui de conseiller politique, son titre actuel.
«Liberté d'appréciation»
De manière générale, le chef de l'État souhaite que la nouvelle équipe dirigeante, qui devrait compter entre douze et quinze membres, s'implique effectivement dans la gestion quotidienne du parti. Frédéric Lefebvre, qui a commencé une carrière de député après son éviction du staff présidentiel par Claude Guéant, aura probablement des fonctions plus larges que celles de secrétaire national à l'économie, qu'il assume aujourd'hui.
Le renforcement de ces «poids lourds» va entraîner des reconversions. Dominique Paillé est prié de céder son titre à Xavier Bertrand, mais on lui propose, en contrepartie, de prendre la relève d'Yves Jégo, nommé au gouvernement, comme porte-parole de l'UMP. Il faudra aussi trouver rapidement une remplaçante pour Nadine Morano, nouveau secrétaire d'État à la Famille. Nicolas Sarkozy souhaite profiter de l'occasion pour féminiser davantage l'appareil. Philippe Cochet, l'autre secrétaire général adjoint, va sans doute devoir s'effacer devant une femme. Les noms de deux membres du gouvernement, Nathalie Kosciusko-Morizet et Valérie Pécresse, sont en tête de la liste. Elles ont toutes deux le bon profil pour coordonner les études et le projet, une fonction que le président de la République souhaite développer.
Patrick Devedjian, qui s'était réjoui lundi que des ministres souhaitent participer à la vie de l'Union, tout en précisant qu'elle devait conserver sa «liberté d'appréciation», se retrouve fortement encadré. La coexistence entre sarkozystes historiques ou de plus fraîche date, comme l'ambitieux Xavier Bertrand, ne s'annonce pas facile.
L'organigramme n'est pas encore totalement arrêté pour la rue La Boétie, le siège parisien du parti. En province, où les municipales ont décimé certaines fédérations, tout reste à faire. L'Élysée envisage d'anticiper le renouvellement des instances locales, initialement élues pour trois ans, ce qui permettrait de réaliser à tous les étages du parti le renouvellement prévu.
source:http://www.lefigaro.fr/politique/2008/03/27/01002-20080327ARTFIG00004-bertrand-un-nouvel-homme-fort-a-la-direction-de-l-ump.php
26/03/2008
Il faudra cotiser 41 ans pour une retraire à taux plein

François Fillon et Xavier Bertrand confirment, à la veille de nouvelles négociations avec les partenaires sociaux, le passage "progressif" à 41 annuités de cotisation d'ici à 2012.
La durée de cotisation passera bien à 41 annuités pour bénéficier d'une retraite à taux plein, confirme le ministre du Travail Xavier Bertrand, mercredi 26 mars, à la veille de ses consultations avec les partenaires sociaux pour préparer la deuxième phase de la réforme lancée en août 2003.
Le Premier ministre François Fillon confirme de son côté le passage "progressif" à 41 annuités de cotisation d'ici à 2012, dans un entretien à paraître jeudi.
"Mesures courageuses"
Xavier Bertrand a expliqué mercredi sur France Inter qu'il attendait des partenaires sociaux qu'ils disent "ce qu'ils proposent" comme "mesures courageuses" pour financer "des mesures généreuses", que sont le relèvement des pensions de réversion et l'augmentation du minimum vieillesse.
"Nous avons dit, effectivement, en 2003 qu'il y aurait le passage à 41 ans, sauf élément nouveau", a-t-il précisé.
"La loi s'appliquera"
Et pour lui, pour régler le problème de financement des retraites en France, "soit vous acceptez de toucher moins de pensions de retraites, personne ne le veut. Soit vous acceptez de cotiser plus et ça, ça ne fait pas de bien au pouvoir d'achat. Soit, si on vit plus longtemps, il faut accepter de cotiser un peu plus longtemps". Et de conclure: "Nous devons être les uns et les autres au rendez-vous de nos responsabilités".
Dans une interview à paraître jeudi dans L'Express, le Premier ministre François Fillon se montre lui plus direct: "La loi de 2003 prévoit le passage à une durée de cotisation de 41 annuités progressivement d'ici à 2012 (...) La loi s'appliquera". (avec AP)
source:http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/social/20080326.OBS6676/il_faudra_cotiser_41_ans_pour_une_retraire_a_taux_plein.html


19/02/2008
Xavier Bertrand: "Oui, je suis franc-maçon"

Exclusif
Xavier Bertrand: "Oui, je suis franc-maçon"
Propos recueillis par Christophe Barbier
Sollicité par L'Express, le ministre du Travail, des relations sociales et de la solidarité, l'un des plus en vue du gouvernement, a accepté de jouer la transparence et d'expliciter les raisons de son engagement. Une première.
Pourquoi avez-vous intégré la franc- maçonnerie?
Je vous réponds parce que vous me posez la question et que je n'ai pas l'intention de me dérober. On ne peut mentir quand on est un responsable politique et qu'on représente les Français. De moi-même, je n'aurais pas pris l'initiative de parler, mais certains l'ont fait pour moi.
J'ai effectivement adhéré, en 1995, attiré par le travail sur soi et sur les idées des autres que permet la franc-maçonnerie. Cela a développé en moi le sens de l'écoute, j'en avais bien besoin, et on en a toujours besoin! Dès 2004, lors de mon entrée au gouvernement, j'ai souhaité me mettre en retrait.
Depuis, je n'ai plus participé à aucune réunion, n'intervenant que deux fois cette année-là comme conférencier. Etre ministre prime tout autre engagement, ce n'est pas qu'un problème de manque de temps.
Vous allez plancher, le 9 avril, devant la loge Intersection: de quoi parlerez-vous?
Comme de nombreux acteurs politiques et sociaux, je suis invité à prendre la parole ès qualités. Le thème n'a pas encore été définitivement arrêté.
En 1995, pourquoi avoir choisi le Grand Orient, plutôt classé à gauche?
Ce n'est pas un choix par hasard. Je viens de la droite et ma logique d'ouverture aux autres et à leurs idées m'a porté vers le Grand Orient. J'étais alors au RPR, on ne pourra pas dire que j'ai fait ce choix pour faciliter mon ascension politique, ou alors il aurait fallu que je devienne député socialiste...
Que vous a apporté la franc-maçonnerie?
Un espace de grande liberté de parole, de plus grand respect, où l'on donne davantage de sens aux choses. Cette tolérance m'a d'ailleurs permis de concilier mon appartenance avec mes convictions religieuses. La franc-maçonnerie, c'est aussi ce qu'on y apporte.
Avez-vous confié votre engagement à Nicolas Sarkozy?
Non.
Que pensez-vous de ses positions sur la laïcité?
Je ne souhaite pas vous dire plus que les raisons de mon engagement franc-maçon.
Pourquoi ne pas nier votre appartenance, comme vous le permet la tradition du secret?
Rien n'interdit de parler. En tout cas, cela ne m'a pas effleuré un instant l'esprit. Un ministre ne doit pas mentir. Sinon, son action publique perd toute crédibilité.
D'autres ministres du gouvernement Fillon sont-ils francs-maçons?
Je n'en sais rien et ne veux pas le savoir.
http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=466140&xtor=RSS-96
**La suite et fin de ton message blog.**