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18/07/2010

Financement politique/UMP : Laurent Wauquiez avoue

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Financement politique/UMP : Laurent Wauquiez avoue


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Wauquiez nie, puis reconnaît avoir collecté des dons pour son parti

Laurent Wauquiez reconnaît finalement s'être rendu le 28 juin dernier à Londres pour un dîner avec des banquiers et des gérants de fonds spéculatifs.

Le secrétaire d'Etat à l'Emploi Laurent Wauquiez a reconnu s'être rendu le 28 juin à la City de Londres, pour une réunion sur le thème de l'emploi mais également pour un dîner avec des banquiers et des gérants de fonds spéculatifs, au cours duquel il a évoqué avec eux le financement de son micro-parti politique.

26/09/2008

30 à 40.000 demandeurs d'emploi de plus en août

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Laurent Wauquiez, secrétaire d'Etat à l'Emploi, a estimé à "30 à 40.000" le nombre de demandeurs d'emploi supplémentaires inscrits à l'ANPE pour le mois d'août et annoncé une "réunion de crise" lundi avec l'ensemble des services concernés par l'emploi.
"Oui, les chiffres du chômage seront très mauvais et beaucoup plus qu'avant", a répondu M. Wauquiez, interrogé sur RMC sur les prévisions de hausse du nombre de demandeurs d'emploi pour août qui doivent officiellement être annoncés lundi soir.

Il a cité le chiffre de "30 à 40.000 chômeurs de plus", confirmant une information donnée par le site internet Rue89 jeudi, selon lequel "ce serait le pire chiffre mensuel depuis mars 1993".






Laurent Wauquiez, secrétaire d'Etat à l'Emploi, a estimé à "30 à 40.000" le nombre de demandeurs d'emploi supplémentaires inscrits à l'ANPE pour le mois d'août et annoncé une "réunion de crise" lundi avec l'ensemble des services concernés par l'emploi.
"Oui, les chiffres du chômage seront très mauvais et beaucoup plus qu'avant", a répondu M. Wauquiez, interrogé sur RMC sur les prévisions de hausse du nombre de demandeurs d'emploi pour août qui doivent officiellement être annoncés lundi soir.

Il a cité le chiffre de "30 à 40.000 chômeurs de plus", confirmant une information donnée par le site internet Rue89 jeudi, selon lequel "ce serait le pire chiffre mensuel depuis mars 1993".

5e hausse consécutive

Le taux de chômage au sens du BIT a stagné à 7,2% de la population active en France métropolitaine en moyenne au deuxième trimestre 2008, touchant plus de deux millions de personnes, et à 7,6% si l'on inclut les départements d'outre-mer (Dom), selon des chiffres publiés début septembre par l'Insee.


En juillet, le nombre de chômeurs inscrits à l'ANPE en catégorie 1 avait enregistré une hausse mensuelle de 2.100 demandeurs d'emplois, soit 1,9 million demandeurs d'emploi au total.


Depuis le début de l'année, cela avait constitué la cinquième hausse mensuelle des inscriptions à l'ANPE et la troisième hausse consécutive depuis mai.

"Il n'y a pas de miracle"


Wauquiez a annoncé qu'avec la ministre de l'Economie et de l'Emploi Christine Lagarde, il tiendrait "dès lundi" une "réunion de crise" avec "l'ensemble des services concernés par l'emploi, l'ANPE-Assedic bien-sûr, mais aussi l'Afpa, qui fait de la formation professionnelle, les collectivités locales qui sont partenaires".


"Il faut être lucide, il n'y a pas de miracle, la situation économique internationale est très dure, elle va nécessairement avoir un impact sur la situation de l'emploi et du chômage", a affirmé le ministre.


Jeudi, lors de son discours à Toulon, le président Nicolas Sarkozy avait prévenu que la crise économique et financière aurait un impact "dans les mois qui viennent sur la croissance, sur le chômage, sur le pouvoir d'achat" des Français.

source:http://www.liberation.fr/

18/07/2008

Les nouveaux droits et devoirs des chômeurs adoptés

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Les nouveaux droits et devoirs des chômeurs adoptés
Les députés ont adopté dans la nuit le projet de loi prévoyant la radiation d'un chômeur qui refuserait deux "offres raisonnables d'emploi".
AFP



L'Assemblée a adopté dans la nuit le projet de loi sur les "droits et devoirs des demandeurs d'emploi", prévoyant la radiation d'un chômeur qui refuserait deux "offres raisonnables d'emploi".L'UMP et ses partenaires du Nouveau centre (NC) ont voté pour, l'opposition (PS, Verts, PCF) a voté contre ce texte déjà adopté par le Sénat."La philosophie était de mieux accompagner (les demandeurs d'emploi) avec du sur-mesure et, d'autre part, de mieux contrôler les abus", a résumé le secrétaire d'Etat à l'Emploi, Laurent Wauquiez.Le député PS Michel Issindou a dénoncé un "texte humiliant pour les demandeurs d'emplois" et le PCF Maxime Gremetz a parlé d'une "régression du code du travail".Le texte institue la notion de "projet personnel d'accès à l'emploi" et "d'offres raisonnables d'emploi".Un chômeur sera radié des listes du service public de l'emploi s'il refuse deux "offres raisonnables".Dès le 4e mois de chômage, les demandeurs d'emploi devront accepter un emploi rémunéré à au moins 95% de leur salaire antérieur, 85% au bout de six mois, et du montant de l'allocation qu'ils perçoivent au bout d'un an.Les députés ont adopté un amendement indiquant que ces durées "sont prorogées du temps de formation", pour "encourager et non pénaliser les demandeurs d'emploi qui suivent une formation".Cet amendement de Martine Billard (Vert) a été soutenu par le Nouveau centre avec l'avis favorable de Laurent Wauquiez, dans un moment de consensus que ne laissait pas présager le début de la discussion.M. Wauquiez, qui défendait son premier texte à l'Assemblée, avait en effet dénoncé "l'obstruction idéologique de la gauche" avec plus de 1.500 amendements déposés pour seulement trois articles. "C'est notre droit !", lui avait répondu Jean Mallot (PS).Par ailleurs, l'Assemblée a aussi voté la suppression progressive d'ici 2012 de la dispense de recherche d'emploi (DRE) dont pouvaient bénéficier les chômeurs âgés de plus de 57,5 ans."On ne peut pas continuer avec cette espèce d'hypocrisie à trois acteurs: le gouvernement et les politiques, qui ont expulsé les seniors en dehors du marché de l'emploi pour gérer les statistiques, les employeurs, qui l'ont utilisé comme un instrument commode de gestion des ressources humaines, et aussi les partenaires sociaux, qui s'en sont parfois servi dans des procédures de licenciement collectif", a développé M. Wauquiez.Marisol Touraine (PS) et Martine Billard (Verte) se sont inquiétées de "l'absence totale de garanties apportées pour les seniors à ce stade".Enfin l'Assemblée a voté, à la demande du gouvernement, la création d'un "médiateur du service public de l'emploi", conçu comme voie de recours en faveur des chômeurs dans leurs relations avec l'ANPE.Le service public de l'emploi doit naître de la fusion ANPE-Unedic, qui doit être effective dans les prochains mois.
LIBERATION.FR

09/01/2008

Pouvoir d'achat : la "logique" du gouvernement n'est pas de "faire des cadeaux"

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Revenant sur les propos de Nicolas Sarkozy mardi, selon qui le gouvernement n'a aucune marge pour faire augmenter le pouvoir d'achat, le porte-parole du gouvernement, Laurent Wauquiez, redit qu'il n'y aura pas de "chèques en bois sans lendemain".

Revenant sur les propos de Nicolas Sarkozy mardi, selon qui le gouvernement n'a aucune marge pour faire augmenter le pouvoir d'achat, le porte-parole du gouvernement, Laurent Wauquiez, redit qu'il n'y aura pas de "chèques en bois sans lendemain".

La "logique" du gouvernement n'est pas de "faire des cadeaux" aux Français ou de leur distribuer "des chèques en bois sans lendemain" pour augmenter leur pouvoir d'achat, a souligné mercredi 9 janvier Laurent Wauquiez, alors que Nicolas Sarkozy avait avoué la veille que ses marges de manoeuvre étaient quasiment inexistantes.

Notre "logique" n'est "pas de dire 'on va faire des cadeaux avec des chèques destinés à donner telle ou telle mesure à telle catégorie de Français', parce que ce n'est pas comme ça qu'on remédiera aux problèmes de fond du pouvoir d'achat", a martelé le porte-parole du gouvernement au terme du conseil des ministres.

"Le seul message du président, c'est de dire: 'je ne suis pas là pour vous faire des chèques en bois sans lendemain (...), mais pour faire en sorte qu'on réactive ensemble le moteur travail'", a-t-il expliqué. "Le problème de fond du pouvoir d'achat en France, c'est le problème du travail".

"D'autres chantiers"

La question du pouvoir d'achat est "évidemment un domaine d'action fondamental" pour le gouvernement, a concédé Laurent Wauquiez. Mais "on a aussi d'autres chantiers sur lesquels les Français nous attendent!", a-t-il aussitôt ajouté.

La veille, Nicolas Sarkozy avait avoué qu'il ne disposait sur ce sujet que de faibles marges de manoeuvre: "Qu'est-ce que vous attendez de moi? Que je vide des caisses qui sont déjà vides? Que je donne des ordres à des entreprises à qui j'ai pas à donner d'ordres?", a lancé le président lors de sa conférence de presse. AP

05/12/2007

Le verbe d’Amara reste en travers de la gorge de l’UMP

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L’ouverture fait toujours grincer. Après plus de six mois d’un gouvernement dont les énarques ont été quasiment éradiqués, le style de Fadela Amara reste très controversé.

Une secrétaire d’Etat chargée de la Politique de la ville peut-elle utiliser le vocabulaire des jeunes des cités ? Peut-elle, comme vendredi dernier sur Canal +, évoquer les «boîtes aux lettres pétées», les cages d’escalier où «ça pue» pour dénoncer les conditions de vie des habitants de certains quartiers. A en croire le porte-parole du gouvernement Laurent Wauquiez, cette spontanéité est très appréciée au sommet de l’Etat. En sortant du Conseil des ministres décentralisé de Strasbourg, le 7 septembre, il avait rapporté mot à mot la première intervention d’Amara sur son plan banlieue : «Je vous le dis très cash : maintenant il faut agir. Il est hors de question qu’on continue à se la raconter sur la question des banlieues.» Et Wauquiez, enthousiaste, ajoutait : «Ça a été un des moments très forts de ce Conseil des ministres, tout simplement parce que Fadela a traduit avec beaucoup de simplicité, mais avec un langage très clair, direct, ses convictions.»

Limites. Un mois plus tard, le 9 octobre, alors que beaucoup de militants UMP s’indignaient qu’Amara ait qualifié de «dégueulasse» l’amendement prévoyant le recours aux tests ADN dans le cadre du regroupement familial, Wauquiez avait encore applaudi : «Fadela Amara n’a pas les codes de la langue de bois, tant mieux. Ça fait du bien, ça apporte de l’oxygène.» Le patron de l’UMP, Patrick Devedjian, n’était pas du tout de cet avis : pour lui, Amara avait «injurié les députés UMP».

Après les émeutes de Villiers-le-Bel, l’exaspération à droite est montée d’un cran. C’est la porte-parole de l’UMP Nadine Morano qui a dit tout haut ce que beaucoup se contentent de penser : tout en rappelant qu’elle a, elle aussi, grandit dans un quartier populaire, la députée estime qu’Amara «enferme les jeunes dans une caricature. "Faut y aller à donf" ou "J’te kiffe", c’est tout ce contre quoi je me bats. Je fais tout pour casser ces codes». En privé, la très sarkozyste Morano estime qu’on touche là aux limites du «casting à la Fogiel» de ce gouvernement. Elle n’avait pas caché sa frustration, en juin, quand les Fadela, Rama et Rachida étaient propulsées au gouvernement. Ce fut un cri du cœur : «Ce n’est pas de ma faute si je m’appelle Nadine!»

Invitée de RTL, lundi matin, Fadela Amara a mis les rieurs de son côté : «Nadine Morano, elle est sympa, mais elle énerve tout le monde, et tout le monde la fuit !» a-t-elle lâché après avoir comparé la députée à «la Castafiore». A l’UMP, beaucoup trouvent que c’est assez bien vu.

Attaques. Sur le fond, la polémique est loin d’être close. Dans l’entourage de la secrétaire d’Etat, on revendique un vocabulaire qui permet de «toucher du doigt la violence sociale». Qu’elle vienne de la droite ou de la gauche (notamment de celle qui qualifia la fondatrice de Ni putes ni soumises de représentante de la «gauche tajine»), les attaques contre Amara «démontrent que les élites restent incapables de prendre la mesure des discriminations», assurait hier un proche. Il ne reste plus à la secrétaire d’Etat à démontrer que son plan banlieues, attendu courant janvier, en prendra lui la mesure…

ALAIN AUFFRAY



19/12/2007

Nicolas Sarkozy "content" des sept mois passés

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Il a souhaité à ses ministres "une année 2008 aussi active que l'année 2007", a indiqué le porte-parole du gouvernement après le Conseil des ministres, avant d'ajouter : "c'est-à-dire, en termes clairs, aussi épuisante".
Il a souhaité à ses ministres "une année 2008 aussi active que l'année 2007", a indiqué le porte-parole du gouvernement après le Conseil des ministres, avant d'ajouter : "c'est-à-dire, en termes clairs, aussi épuisante".

Le président Nicolas Sarkozy a souhaité, mercredi 19 décembre, à ses ministres "une année 2008 aussi active que l'année 2007", selon Laurent Wauquiez, qui a poursuivi: "c'est-à-dire, en termes clairs, aussi épuisante".Lors du dernier Conseil des ministres de l'année, le chef de l'Etat "a dit qu'il était content des sept mois qui s'étaient passés: sept mois de travail au cours desquels, progressivement, on a démontré que la France bougeait, que ça commençait à se voir", a déclaré Laurent Wauquiez en rendant compte des travaux du Conseil devant la presse.Et "content aussi de l'ambiance d'équipe" au sein du gouvernement, selon le porte-parole du gouvernement.

"Il nous a d'ailleurs incité à garder bien cet esprit d'équipe", a-t-il poursuivi."Il nous a invités à passer de bonnes fêtes en famille", a conclu M. Wauquiez.

(avec AP)



29/08/2007

Sarko veut améliorer sa machine de guerre contre l'immigration

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Sarkozy veut un débat sur les quotas d'immigration
NOUVELOBS.COM | 29.08.2007 | 17:08

Selon le porte-parole du gouvernement, il faut savoir "combien on veut d'ouvriers agricoles, d'ingénieurs, d'informaticiens, de techniciens..."

Le président de la République, Nicolas Sarkozy, a souhaité en Conseil des ministres, mercredi 29 août, l'ouverture d'un "débat pédagogique" sur des quotas d'immigration, selon le porte-parole du gouvernement, Laurent Wauquiez.
"Il ne s'agit pas de faire des quotas de personnes venant d'Afrique, du monde arabe ou d'Asie, il s'agit juste de dire que c'est une question légitime" de savoir "combien on veut d'ouvriers agricoles, d'ingénieurs, d'informaticiens, de techniciens", a déclaré Laurent Wauquiez à l'issue du Conseil.
Nicolas Sarkozy a demandé à Brice Hortefeux, le ministre de l'Immigration, "de se saisir de cette question et de la faire avancer afin qu'on ait un vrai débat", a-t-il expliqué.

"Un débat pédagogique"

Le président de la République, qui rebondissait sur une communication de Brice Hortefeux sur la politique d'immigration, a également souhaité un autre "débat pédagogique" sur les compétences respectives des tribunaux administratifs et ordinaires en matière de droit des étrangers, selon Laurent Wauquiez.
"On a pu voir les difficultés que ça pose" quand "on a, d'une part, un juge administratif qui dit qu'il faut expulser et, de l'autre, un juge des libertés qui dit "non, finalement il faut relâcher", a indiqué le porte-parole du gouvernement.

23/07/2008

Régression et répression..merci a nos députés et sénateurs

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Adoption du texte sur les "droits et devoirs" des chômeurs par le Parlement
AFP
Par Tupac POINTU AFP -
Le Parlement tourne la page des 35 heures, les cadres en première ligne
AFP
Par Frédéric DUMOULIN AFP -







PARIS (AFP) - Le Parlement a définitivement adopté mercredi soir, par un ultime vote de l'Assemblée nationale, le projet de loi sur les "droits et devoirs des demandeurs d'emploi", prévoyant la radiation d'un chômeur qui refuserait deux "offres raisonnables d'emploi".

"La philosophie était de mieux accompagner (les demandeurs d'emploi) avec du sur-mesure et, d'autre part, de mieux contrôler les abus", a résumé le secrétaire d'Etat à l'Emploi, Laurent Wauquiez pendant les débats.

Le député PS Michel Issindou avait quant à lui dénoncé un "texte humiliant pour les demandeurs d'emplois" et le PCF Maxime Gremetz avait parlé d'une "régression du code du travail".

Le texte modifie le code du travail en durcissant les obligations des chômeurs, par paliers, au fil des mois, sous peine de sanction. Il institue la notion de "projet personnel d'accès à l'emploi" (PPAE) et "d'offres raisonnables d'emploi".

Un chômeur sera radié des listes du service public de l'emploi et son allocation suspendue s'il refuse deux "offres raisonnables". La durée de cette radiation sera fixée ultérieurement par décret, l'exécutif ayant annoncé un délai de deux mois.

Dès le 4e mois de chômage, les demandeurs d'emploi devront accepter un emploi rémunéré à au moins 95% de leur salaire antérieur, 85% au bout de six mois, et du montant de l'allocation qu'ils perçoivent au bout d'un an.

De plus, après six mois de chômage, le demandeur d'emploi ne pourra pas refuser une offre d'emploi entraînant un temps de trajet, en transport en commun, égal ou inférieur à une heure ou située à moins de 30 km de son domicile.

En cas de formation, les délais sont prorogés "du temps de formation", prévoit le texte.

Cette disposition a été introduite lors de l'examen du texte à l'Assemblée nationale par Martine Billard (Vert) avec le soutien du Nouveau centre et de M. Wauquiez, dans un rare moment de consensus, pour "encourager et non pénaliser les demandeurs d'emploi qui suivent une formation".

M. Wauquiez, qui défendait son premier texte à l'Assemblée, avait dénoncé "l'obstruction idéologique de la gauche" avec plus de 1.500 amendements déposés pour seulement trois articles. "C'est notre droit !", lui avait répondu Jean Mallot (PS).

Par ailleurs, ce texte entérine la suppression progressive d'ici à 2012 de la dispense de recherche d'emploi (DRE) dont pouvaient bénéficier les chômeurs âgés de plus de 57,5 ans.

En outre, un "médiateur du service public de l'emploi" est créé à la demande du gouvernement. Il sera l'intermédiaire entre chômeurs et ANPE.

Enfin, le texte met en place le PPAE élaboré conjointement par le demandeur d'emploi et le nouvel opérateur qui sera issu de la fusion ANPE-Assedic, effective au 1er janvier 2009.

Ce PPAE, qui n'a pas un caractère contractuel et peut entraîner des sanctions pour le chômeur si ce dernier refuse de participer à son élaboration, sera actualisé périodiquement.

Les cinq confédérations syndicales représentatives (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC) avaient unanimement condamné le texte dont le retrait a été aussi demandé par un collectif regroupant syndicats, sociologues, économistes et personnalités politiques de gauche.


PARIS (AFP) - Le Parlement a définitivement adopté mercredi soir, par un ultime vote du Sénat, le projet de loi sur la rénovation de la démocratie sociale, dont le volet réforme du temps de travail vise à tourner la page des 35 heures et concerne tout particulièrement les cadres.

Le texte de Xavier Bertrand (Travail) assouplit davantage les possibilités de moduler, pour les autres salariés, les horaires en fonction des pics d'activité dans l'entreprise, une disposition introduite par les lois Aubry et qui avait contribué à rendre parfois impopulaires les 35 heures.

Tout au long des débats, la gauche a bataillé ferme contre une "régression sociale", affirmant que les salariés auraient de "lourdes déconvenues" sur les gains promis par le gouvernement en termes d'heures supplémentaires.

Le premier volet du texte, sur la réforme de la représentativité syndicale, est plutôt consensuel, car il reprend les grandes lignes de l'accord patronat-CGT-CFDT d'avril.

Ainsi, un syndicat devra recueillir au moins 10% des suffrages pour participer aux négociations dans une entreprise (8% dans la branche et au niveau national).

En revanche, la partie temps de travail, ajoutée unilatéralement par le gouvernement, est très sévèrement critiquée par l'opposition et les syndicats, qui y voient une "déréglementation sans précédent" du droit du travail, 10 ans tout juste après le vote de la première loi Aubry sur les 35 heures.

Nicolas Sarkozy a lui-même qualifié cette réforme de "dernière étape pour réparer les dégâts des 35 heures". "C'est la fin des 35 heures imposées", nuance M. Bertrand.

Avec ce texte, si la durée légale de 35 heures est maintenue, chaque entreprise pourra de fait négocier sa durée du travail et ses contreparties en dérogeant aux obligations jusqu'ici établies par les branches.

Concrètement, l'employeur pourra dépasser le contingent d'heures sup actuel (maximum 220 heures/an), sans plus avoir à demander l'autorisation de l'inspection du travail, sous réserve de ne pas dépasser 48 heures par semaine.

Les "forfaits", qui concernent surtout les cadres, sont étendus aux salariés "autonomes", définition floue que la majorité UMP a renoncé à mieux encadrer.

L'employeur pourra désormais demander individuellement à ses cadres de renoncer à des jours de repos et de travailler jusqu'à 235 jours par an, voire davantage -dans la limite de 282 jours- si un accord collectif conclu dans d'entreprise l'autorise.

Le plafond de 235 jours, déplorent les syndicats, ne fait que préserver 25 jours de congés payés, les 52 samedis et 52 dimanches de l'année et le 1er mai. "Les cadres peuvent dire adieu à leurs RTT!", dénonce la CFTC.

Un amendement introduit au Sénat prévoit que les jours fériés chômés (25 décembre, 14 juillet...) dans une entreprise devront le rester.

La gauche s'apprête à saisir le Conseil constitutionnel contre ce texte jugé "scélérat".

"Votre esprit revanchard ne se limite pas à supprimer les lois Aubry, mais autorise la semaine de 48 heures. Ce sont toutes les luttes sociales que vous faites voler en éclat, vous nous ramenez à 1919", a dénoncé Martine Billard (Verts).

"Vous offrez un outil de dumping social aux employeurs", a dénoncé Roland Muzeau (PCF). C'est un texte qui "marquera d'une pierre noire notre droit social", a renchéri Alain Vidalies (PS).

A l'inverse, l'UMP a jugé mercredi que ce texte donne "la possibilité aux salariés de travailler plus pour gagner plus".


08/09/2007

Moi j'y crois trop pas a ton skourdi , fad ( du nov langue, et des fautes de français)

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GOUVERNEMENT
Banlieues : Amara lance un plan "anti-glandouille"
NOUVELOBS.COM | 08.09.2007 | 10:57
ILS ONT FAIT APPEL A UN TRADUCTEUR ? OU BIEN ?
La secrétaire d'Etat à la politique de la Ville a présenté un plan ciblé sur l'emploi des jeunes des cités sensibles.

Fadela Amara et Christine Boutin (AFP)

Fadela Amara et Christine Boutin (AFP)
La secrétaire d'Etat à la politique de la Ville Fadela Amara a fait vendredi 7 septembre une communication remarquée sur la préparation d'un plan gouvernemental pour les banlieues, qu'elle qualifie elle-même de plan "anti-glandouille", lors d'un conseil des ministres décentralisé à Strasbourg.
"Le Premier ministre (François Fillon) comme moi on a pensé qu'elle était absolument remarquable et que c'est la façon pour nous de faire de la politique, c'est-à-dire une façon directe, authentique, avec la volonté de réussir", a déclaré le président Nicolas Sarkozy à l'issue de la réunion. "C'était vraiment un des très bons moments de ce conseil."

Un blog sur internet

Ce plan, ciblé sur l'emploi des jeunes des cités sensibles, a déjà donné lieu à une concertation par l'intermédiaire d'un blog sur internet qui a permis de recueillir plus de 10.000 contributions, a indiqué l'ancien présidente et fondatrice de l'association "Ni Putes Ni Soumises".
Une nouvelle phase de la concertation commencera fin septembre avec la tenue de "rencontres territoriales pour la ville" associant tous les acteurs concernés. Cette phase doit durer jusqu'à fin novembre et aboutir à des positions sur trois thèmes : l'emploi, le désenclavement des cités et les questions d'éducation
C'est surtout la forme de la communication de Fadela Amara, l'un des membres du gouvernement venus de la gauche, qui a paru impressionner ses collègues et le chef de l'Etat.
"Il y a une mesure qui est résumée par un concept, c'est tout simplement tolérance zéro pour la glandouille", a-t-elle dit à l'issue du conseil à des journalistes. "Il faut absolument faire en sorte que dans les quartiers tous les jeunes de 16 à 25 aient une situation, c'est-à-dire qu'il ne faut pas qu'ils traînent et s'emmerdent dans les cités en bas des cages d'escalier, avec toutes les conséquences que ça a."
"Fadela a traduit avec beaucoup de simplicité mais avec un langage très clair, direct, ses convictions, ses espoirs, ses attentes par rapport aux banlieues", a pour sa part déclaré le porte-parole du gouvernement, Laurent Wauquiez, lors du compte rendu du conseil.

"Très cash"

Il a donné plusieurs exemples du discours "très franc" de la secrétaire d'Etat : "Elle a dit : 'Je vous le dis très cash, maintenant il faut agir. Il est hors de question qu'on continue à se la raconter sur la question des banlieues."
Elle a évoqué les problèmes de violence et d'économie parallèle, les dégradations dans les immeubles et a cité le cas d'un carreau cassé que l'office HLM n'avait toujours pas remplacé au bout d'un mois.
Selon Laurent Wauquiez, Nicolas Sarkozy s'est tourné vers le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant pour lui dire : "Voilà exactement ce que je ne veux pas. Les fonctionnaires doivent comprendre qu'il y a des impulsions qui sont données par les politiques et qu'il faut que ça avance", a dit le chef de l'Etat.
Fadela Amara a également plaidé pour un désenclavement des cités et souligné que la situation des banlieues concernaient tous les ministres. "C'est une cause nationale", a-t-elle souligné.
"Le président de la République a demandé à l'ensemble de ses ministres qu'ils fassent des déplacements de terrain avec Fadela Amara sur toute cette période (...) Lui-même le fera", a souligné Laurent Wauquiez
"Le but de l'action qu'on va mener sur les banlieues à travers Fadela Amara, c'est de cibler sur la question de l'emploi des jeunes, qui est la question centrale.
"On veut une" action qui ait comme priorité l'emploi des jeunes. Si on veut travailler sur le problème de l'emploi des jeunes sans poser le" problème du désenclavement et le problème de la réussite scolaire, je ne vois pas trop où on va", a ajouté le porte-parole.
Pendant la campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy a promis de lancer un "plan Marshall" pour la formation et l'emploi de 250.000 jeunes de banlieue. (Reuters)

28/11/2007

Le Maitre est rentré..distribution de coup de pieds à ses clébards

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PARIS (AFP) - Absent lors des violences urbaines pour cause de visite en Chine, Nicolas Sarkozy a repris la direction des opérations dès son retour mercredi à Paris en multipliant réunions et déclarations d'autorité, face à une crise qui, de l'aveu même de son entourage, a été "mal gérée".
Banlieues: Nicolas Sarkozy reprend fermement la main
AFP
Par Par Philippe ALFROY AFP - il y a 1 heure 21 minutes

A peine dévalée la passerelle de son Airbus, le chef de l'Etat a troqué ses habits de VRP des entreprises françaises, qui ont décroché 20 milliards d'euros de contrats à l'occasion de son séjour à Pékin, pour endosser ceux de "pompier en chef" et tenter de circonscrire rapidement l'incendie allumé dans les banlieues par la mort dimanche de deux adolescents.

Dès le petit matin, le président s'est donc rendu à l'hôpital d'Eaubonne (Val-d'Oise) puis à l'Hôtel-Dieu (Paris) pour aller au chevet de policiers et pompiers blessés lors des violences urbaines qui ont éclaté après les décès de Moshin, 15 ans, et Lakami, 16 ans, tués dimanche à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise), lors d'une collision avec un véhicule de police.

Une première étape qui a permis à Nicolas Sarkozy de réaffirmer l'autorité de l'Etat. "Ceux qui ont pris la responsabilité de tirer sur des fonctionnaires se retrouveront devant la cour d'assises", a-t-il assuré avec des accents de procureur à sa sortie de l'hôpital d'Eaubonne.

Sitôt de retour à l'Elysée, le chef de l'Etat y a longuement reçu les familles des deux adolescents tués dimanche, leurs avocats et le maire PS de Villiers-de-Bel, Didier Vaillant.

A ces interlocuteurs, Nicolas Sarkozy a promis de faire toute la lumière sur les circonstances de l'accident et leur a annoncé l'ouverture d'une information judiciaire. "C'est un geste de justice et un geste d'apaisement", s'est réjoui l'un des avocats des familles, Me Jean-Pierre Mignard. "Une fois de plus il empiète sur le pouvoir judiciaire", a estimé de son côté le député PS André Vallini.

Dans la foulée, le président a réuni son Premier ministre François Fillon, et la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie, qui ont géré la crise en son absence, ainsi que Christine Boutin (Ville), Rachida Dati (Justice) et la secrétaire d'Etat à la Politique de la ville, Fadela Amara.

L'occasion cette fois de répondre, par le biais du porte-parole du gouvernement, Laurent Wauquiez, qui en rendait compte, aux critiques formulées contre son gouvernement. A ceux qui, comme le patron de l'UDF-MoDem, François Bayrou, ont raillé le nouveau plan banlieue en préparation, M. Wauquiez a rétorqué qu'il ne serait pas un "énième plan" ciblé "sur l'immobilier".

Cette réunion a également permis à Nicolas Sarkozy de reprendre en main un dossier dont il estime, selon plusieurs sources interrogées par l'AFP, qu'il avait été très "mal géré" en son absence par les ministres responsables.

"Le président est furieux de la façon dont la crise a été gérée, notamment par le ton de l'intervention de Michèle Alliot-Marie mardi devant l'Assemblée et par l'absence de Fadela Amara", a indiqué à l'AFP une source proche du gouvernement. Selon une autre source, Nicolas Sarkozy a également critiqué en termes violents l'attitude pendant la crise de sa ministre de l'Intérieur mercredi matin, pendant la réunion avant le Conseil des ministres.

Un reproche apparemment partagé dans les couloirs de l'Assemblée, où un ténor de l'UMP s'est exclamé mardi: "mais que fout Fadela Amara?"

Interrogé mercredi à sa sortie du Conseil des ministres, Mme Amara a justifié sa discrétion par son désir de "respecter le deuil" des familles des victimes. Quant à M. Wauquiez, il a assuré que M. Sarkozy avait tenu "des propos très élogieux" envers François Fillon et Michèle Alliot-Marie, jugeant que "ce ne sont pas des situations faciles à gérer".



30/08/2007

Elysée TV

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Le gouvernement choisit LCI pour muscler sa com

De l'info ou de la com ? LCI a diffusé hier à 12 h 05, pendant vingt minutes, le premier compte rendu du Conseil des ministres, avec Laurent Wauquiez, porte-parole du gouvernement, au pupitre. Rien de transcendant côté info, mais une polémique. Selon Le Canard enchaîné, le jeune Wauquiez aurait « réclamé » que son échange avec les journalistes soit retransmis sur la chaîne d'info en continu. En somme, LCI ? filiale de TF1 ? serait aux ordres du gouvernement.

« Faux ! s'insurge Jean-Claude Dassier, DG de la chaîne. C'est moi qui lui ai proposé, lors d'un déjeuner début juillet, de raconter tous les mercredis en direct le déroulement du Conseil, censé être un moment de débats. C'est de l'info politique pure, le coeur de mon métier ! » Justement, c'est aussi le créneau de la chaîne parlementaire, étonnamment absente de l'opération. « On préfère filmer le Conseil des ministres, comme on l'a fait trois fois l'an dernier, pas son compte rendu », rétorque Jean-Pierre Elkabbach, président de Public Sénat. Avant d'ajouter : « Mais c'est une belle initiative de Wauquiez. » A n'en pas douter, M. Elkabbach est bien informé...

L. de C. - ©2007 20 minutes

20 Minutes, éditions du 30/08/2007 - 07h13

31/07/2007

Wauquiez s’attaque aux fauteuils vides de l’Assemblée

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Nathalie Raulin Libération mardi 31 juillet 2007


Le porte-parole du gouvernement veut qu’on punisse les députés absents.




Avis de sale temps pour les députés absentéistes. Le porte-parole du gouvernement, Laurent Wauquiez a jeté hier un pavé dans le Palais Bourbon en se disant sur RMC «à 100% pour» infliger des pénalités financières aux parlementaires par trop dilettantes : «Ça se pratique au Parlement européen, ça doit se pratiquer à l’Assemblée nationale.»



Retenues sur salaires. Même s’il dit s’exprimer «en tant qu’ancien député et non pas en tant que porte-parole du gouvernement», cette prise de position publique devrait donner une nouvelle résonance à la «suggestion» du constitutionnaliste Guy Carcassonne. La semaine dernière sur France Inter, ce membre du comité Balladur sur la réforme des institutions s’était en effet prononcé pour imposer des retenues sur salaires aux députés qui ne seraient pas présents au moins deux jours par semaine à l’Assemblée nationale. Dans l’esprit de Guy Carcassonne, c’est là un moyen, détourné mais efficace, d’en finir un jour avec le cumul des mandats. Venant d’un juriste catalogué plutôt de gauche, l’idée a immédiatement déchaîné un procès en «démagogie» dans les rangs de la majorité. «Je ne connais pas de député qui ne travaille pas», s’est ainsi moqué le ministre du Budget, Eric Woerth sur RMC. Pas en reste, le président (UMP) de l’Assemblée Bernard Accoyer rappelait doctement que «le travail d’un député ne se limite pas à sa présence dans les fauteuils rouges».



Cette polémique n’est pas nouvelle. Et les députés s’apprêtent déjà à tourner la page avec soulagement. Mais à l’évidence, du côté de l’Elysée, le débat n’est pas clos. De fait, lors de l’installation du comité sur la réforme des institutions, Nicolas Sarkozy avait soulevé le lièvre sans avoir l’air d’y toucher. Il serait bon de s’interroger sur l’opportunité de «prévoir un certain nombre de jours de présence obligatoire des parlementaires», avait glissé le chef de l’Etat mi-juillet. Porte-voix non officiel de la présidence, le secrétaire général de l’UMP, Patrick Devedjian, avait relayé haut et fort : «On pourrait peut être obliger les parlementaires à avoir un minimum de présence pour recevoir leur rémunération mensuelle.» C’est que Sarkozy aime à brosser les foules dans le sens du poil : popularisée par le candidat UDF à la présidentielle, François Bayrou, l’idée de sanctionner le «je-m’en-foutisme» parlementaire est plébiscitée par les Français. Selon un sondage Ifop pour le Figaro d’hier, 80 % d’entre eux y seraient favorables.



«Psychodrame». Et puis Sarkozy le pragmatique n’oublie pas que c’est à l’absentéisme des députés UMP dans l’hémicycle qu’il doit l’adoption d’un amendement indésirable du Nouveau Centre lors de l’examen du paquet fiscal. Tancé par le chef de l’Etat, Jean-François Copé, le patron des députés UMP, avait d’ailleurs laissé filtrer en coulisses sa mauvaise humeur : «Pour la commission des finances, j’avais 80 candidats pour 40 places. Je passe sur le psychodrame. Moins d’une semaine plus tard, on examine le paquet fiscal, le cœur du programme présidentiel, et ils ne sont que douze en séance !»



Selon l’article 162, les élus s’exposent à une retenue du tiers de leur indemnité (6000 euros par mois) s’ils ont participé à moins des deux tiers des scrutins publics lors d’une session, et à une retenue des deux tiers, s’ils ont pris part à moins de la moitié des scrutins publics. En vigueur depuis quarante-huit ans, ces dispositions n’ont encore jamais été appliquées. Les députés pourraient bientôt en avoir soupé de la «rupture».

16/01/2012

Boycottons les restes de la sarkozie

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Les représentants de la communauté universitaire boycottent une réunion avec le ministère

Créé le 16/01/2012 à 11h58 -- Mis à jour le 16/01/2012 à 12h28

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR - La réunion de Laurent Wauquiez a été boudée par 54 des 68 invités...

Les représentants de la communauté universitaire ont massivement boycotté lundi la réunion du Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche (Cneser), où le ministère devait présenter la répartition pour 2012 des moyens de fonctionnement des universités.

Dans une «déclaration commune», diffusée à l'AFP, la quasi-totalité des syndicats d'enseignants-chercheurs, l'organisation étudiante Unef et l'association de parents Peep-Sup ont annoncé leur boycott «en signe de profonde réprobation et de colère» contre ce qu'ils considèrent comme un manque de transparence et «les opérations de camouflage» du ministère.

Un boycott qui serait «une première»

«Seuls 14 des 68 personnes devant siéger au Cneser plénier ont signé les feuilles d'émargement. Ce large boycott est un camouflet pour le gouvernement», a commenté à l'AFP Stéphane Tassel, secrétaire général du Snesup-FSU, premier syndicat d'enseignants-chercheurs. «A ma connaissance, ce boycott du Cneser plénier budgétaire est même une première», a-t-il ajouté. Pour M. Tassel, les documents reçus «dans la nuit de samedi à dimanche» par la communauté universitaire pour préparer la réunion sont «indigents» et ne permettent d'analyser les chiffres donnés.

Selon un document budgétaire qui devait être débattu lundi, les moyens de fonctionnement des universités progresseront en 2012 de 25,2 millions d'euros, soit 1,2 % en moyenne, contre 78,4 M en 2011 et 138 M en 2010. Alors que le ministre Laurent Wauquiez avait affirmé à l'automne, en présentent son budget global 2012, que le supérieur et la recherche restaient «une priorité» du gouvernement, les syndicats avaient jugé ce budget «en trompe l'oeil» et «en régression», avant même de connaître la répartition par établissement.

© 2012 AFP
un article propulsé par TORAPAMAVOA :
http://torapamavoa.blogspot.com Clikez LIRE LA SUITE ci dessous pour lire la suite de l'article...^^

17/04/2008

Les chômeurs de 57 ans ont du souci à se faire

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Christine Lagarde veut remettre les chômeurs au travail. La ministre de l'Emploi se déclare prête à lever la dispense de recherche d'emploi (DRE) pour les chômeurs de plus de 57 ans et demi, estimant qu'à cet âge-là «on n'est pas fichu, on peut retrouver un emploi», jeudi dans une interview au «Républicain Lorrain».







Christine Lagarde veut remettre les chômeurs au travail. La ministre de l'Emploi se déclare prête à lever la dispense de recherche d'emploi (DRE) pour les chômeurs de plus de 57 ans et demi, estimant qu'à cet âge-là «on n'est pas fichu, on peut retrouver un emploi», jeudi dans une interview au «Républicain Lorrain».

Depuis 1985, les demandeurs d'emploi de plus de 57 ans et demi (ou plus de 55 ans sous certaines conditions) peuvent conserver leurs droits à indemnisation sans avoir à effectuer les démarches régulières demandées aux autres chômeurs.

Fin décembre 2007, 383.117 chômeurs étaient officiellement dispensés de recherche d'emploi, selon des chiffres du régime d'assurance chômage (Unedic). La suppression des DRE ferait mathématiquement fortement grimper le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à l'ANPE.

Des offres d’emploi plus loin du domicile

Dans la même interview, Christine Lagarde a indiqué que les nouvelles sanctions des chômeurs refusant deux offres «raisonnables» d'emploi feront l'objet d'un projet de loi d'ici fin 2008, voire avant. Ce qui pourrait confirmer les informations publiées par le journal «Les Echos» lundi qui faisait état d'un durcissement des conditions au bout de 6 mois de recherche d'emploi.

Les chômeurs vont devoir faire des efforts: «Celui qui a été dans une profession très étroite, il lui faudra ouvrir un peu. Celui qui a travaillé tout près de chez lui, il faudra qu’il envisage d’aller un peu plus loin. Et au-delà du seul salaire, il faudra que le demandeur d’emploi prenne aussi en considération l’intérêt des postes qui lui sont proposés», précise la ministre.

Pour le secrétaire d’Etat à l’Emploi, Laurent Wauquiez, «si des gens ont refusé de passer d’un garage Citroën à un garage Peugeot, on peut dire que cette attitude n’est pas raisonnable». «Il faut être plus exigeant avec la petite minorité qui ne jouerait pas le jeu», selon lui.

Les chômeurs ne sont pas des «fainéants»

La ministre et son secrétaire d'Etat à l’Emploi Laurent Wauquiez ont entamé ce jeudi une série de consultations avec les leaders des organisations syndicales et patronales représentatives sur la réforme de l'assurance chômage, notamment sur des sanctions renforcées pour les chômeurs. Sans leur présenter ni document, ni projet précis.

Mais Bernard Thibaut, leader de la CGT, n’est pas dans les meilleures dispositions: «Le climat est de plus en plus lourd», a t-il déclaré jeudi. «Il est faux de considérer que les chômeurs sont d'abord des salariés fainéants qui se complaisent dans une situation d'exclusion. Il est faux de considérer que nous avons simplement un nombre de chômeurs au niveau où il est officiellement répertorié.»


source:http://www.20minutes.fr/

17/02/2013

Cette prof de gauche qui écrivait des discours pour Nicolas Sarkozy

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Cette prof de gauche qui écrivait des discours pour Nicolas Sarkozy
Elle est de gauche et, de 2009 à 2012, elle lui a écrit ses discours techniques. Marie de Gandt, prof à Bordeaux 3, livre un portrait pudique et subtil de Nicolas Sarkozy et du pouvoir politique.



Marie de Gandt est prof de lettres à Bordeaux 3. (photo Emmanuel Robert-Espalieu)
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Elle est jeune (37 ans), de gauche, jolie, intelligente, prof de lettres à Bordeaux 3 et ex-plume de Nicolas Sarkozy à l'Élysée de 2009 à 2012. Marie de Gandt est une « déclassée », au sens où Jean-François Bizot (le fondateur d'« Actuel » et de Radio Nova) l'entendait. Grands-parents bourgeois cathos, parents militants libertaires, en résumé soixante-huitards.

Tout au long de ce livre, elle s'interroge sur le pouvoir et sur elle-même. Sans parti pris. « Pour moi, enfant, les gens de droite étaient tous mauvais. Je les ai trouvés très peu sectaires », reconnaît-elle. À l'inverse, en apprenant sa nomination auprès de Sarko, ses collègues universitaires lui ont montré un visage peu avenant… La dualité ne quitte pas la professeur de littérature comparée.

L'ami Laurent Wauquiez

Jeunes, ses parents enseignants ont tourné le dos à l'appartement cossu qui les attendait avenue de La Bourdonnais, au pied de la tour Eiffel. Ils ont fait le choix d'une bicoque à Ivry-sur-Seine. Préférant se fondre dans la banlieue et l'alphabétisation des petits Maliens plutôt que dans le moule. À l'époque, la bohème fuit encore l'embourgeoisement.

Marie de Gandt est issue de cette croisée de mondes. Sur les bancs de Normale Sup, elle s'est liée d'amitié avec un certain Laurent Wauquiez. C'est lui qui a poussé sa plume vers la droite.

Car Marie est boulimique, curieuse. Elle veut comprendre les ressorts de la politique. Ne possède-t-elle pas le profil idéal de la plume ? Normalienne, 25-35 ans… Les cabinets ministériels se les disputent, les promeuvent, les essorent. Mais attention, pas question pour elle d'abandonner son boulot d'enseignante. La dualité, toujours.

Elle commence tout en douceur chez Dominique Bussereau, secrétaire d'État aux Transports. Un soir où elle travaille tard devant un « discours qui s'enlise », elle entend du bruit dans son bureau. Et découvre le ministre, haletant et tout rouge. « Il porte à la main un petit arrosoir doré. Le soir, quand sa journée est finie, le ministre arrose amoureusement ses plantes », raconte-t-elle dans ce livre inclassable.

Qui n'a rien d'un livre d'anecdotes. Dans ce nouveau genre qu'est la « littérature de quinquennat », Marie de Gandt fait entendre une musique réparatrice. Elle tire le regard vers le haut quand d'ex-courtisans balancent leur venin une fois la fête finie. « J'ai fait en sorte qu'ils gardent leur vie », dit-elle de Dominique Bussereau, Xavier Bertrand et Hervé Morin, pour qui elle a travaillé avant d'être recrutée par l'Élysée.

Car elle est douée. Entre Henri Guaino, « the » plume, et le chef de cabinet, il manque un talent pour les allocutions de décorations, les discours diplomatiques, militaires, économiques (G20-G8), etc. Une plume d'ouverture, brillante…

Acérée mais tendre

« Je n'ai pas dit à Claude Guéant que j'étais de gauche lorsqu'il m'a fait venir dans son bureau de secrétaire général. J'avais trop peur de ne pas avoir le job. J'ai menti par omission », regrette-elle aujourd'hui. Pas une fois elle ne prononce le nom de Nicolas Sarkozy dans cette subtile narration de son compagnonnage avec le « PR ». On ne désigne qu'ainsi le président de la République dans les couloirs du palais de l'Élysée.

Le PR qui prononce Roland Barthez au lieu de Roland Barthes. Le PR dont elle nourrit les discours de ses mots, de ses idées, de « sa bien-pensance », comme va vite le pointer le « cabinet ». Le PR dont elle fait sienne la scansion hachée pour mieux lui adapter ses phrases…

Le livre de Marie de Gandt en apprend beaucoup plus sur la politique et sur Nicolas Sarkozy que bien d'autres. « Je n'ai jamais été une proche, mais je me dis qu'il valait mieux que certaines lignes qu'il préconisait à la fin. Comme s'il n'avait pas eu confiance », regrette celle qui n'a pas voulu le suivre en campagne. Elle était venue servir le PR, pas le candidat.

« À L'Élysée, au gouvernement comme avec ses proches, il triangule pour faire sa ligne. Ce refus de l'enfermement le met à l'abri du dogmatisme, mais il contamine l'ensemble de la société de son antagonisme », décrit-elle dans le livre. Un portrait de plume. À la fois tendre et acérée.

« Sous la plume. Petite exploration du pouvoir politique », par Marie de Gandt. Éd. Robert Laffont, 285 p., 19 €.

03/09/2007

Fillon est un âne

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http://www.bakchich.info/article1553.html
Fillon ne sait pas compter
Arithmétique | lundi, 3 septembre 2007 | par Vincent Nouzille
On connaît le drame des élèves qui, rentrant en sixième, ne maîtrisent pas le calcul. Avec les chiffres de non-remplacement des fonctionnaires, on découvre que notre premier ministre est lui aussi un cancre.

Promis, juré : le gouvernement va respecter la promesse du président Sarkozy de ne remplacer qu’un départ à la retraite sur deux parmi les fonctionnaires de l’État, afin de faire des économies. Le Premier ministre François Fillon l’a réaffirmé, fin juillet, à l’issue du séminaire gouvernemental consacré aux orientations du budget pour 2008. Citons-le in extenso, pour nous en délecter : « Au total, ce sont quelques 22 700 départs à la retraite qui ne seront pas remplacés en 2008, contre seulement 12 000 en 2007. L’objectif de non remplacement d’un fonctionnaire sur deux sera donc respecté ». Voilà qui a le mérite d’être clair. Et Fillon a ajouté : « cette règle du un sur deux sera appliquée avec rigueur », mais avec quelques exceptions pour l’Éducation nationale (un départ sur trois), la Justice et l’Enseignement supérieur et la recherche.

Seul problème, de taille, avec ces martiales directives, que Bakchich a auscultées de plus près : elles sont fausses. Du moins si l’on en croit le rapport du très sérieux député UMP Gilles Carrez, présenté le 11 juillet 2008 par la commission des Finances dans le cadre de la préparation du budget 2008. Peu suspect d’être anti-sarkozyste, Gilles Carrez donne les chiffres des départs à la retraite des fonctionnaires d’État d’ici à 2015, graphique à l’appui : plus de 82 000 sont prévus en 2008, et plus de 70 000 départs chaque année au moins jusqu’en 2011. Pour lui, il faut profiter de ces départs pour faire des économies le plus rapidement possible et réformer l’Etat. « Saisir cette occasion dès 2008 paraît d’autant plus nécessaire que c’est l’année qui, pour la fonction publique d’État, constitue le “pic” des départs à la retraite (plus de 80 000 départs) », écrit le député.
Fillon au piquet
Fillon au piquet © GB

Prenons nos calculettes : la moitié de 82 000, cela représente 41 000 postes que le gouvernement devrait ne pas remplacer en 2008 pour tenir les promesses du candidat Sarkozy et les engagements publics de Matignon. Or Fillon parle de 22 700 départs non remplacés en 2008, en prétendant que la règle du « un sur deux » est appliquée. Il y a comme un petit problème de calcul. Si l’on se réfère aux chiffres officiels publiés par Carrez, il s’agit plutôt d’un sur quatre. Autrement dit : soit Fillon se trompe et il lui faut reprendre le chemin de l’école pour suivre quelques cours d’arithmétique. Soit on lui a fourni des données d’un autre pays, la Belgique par exemple. Soit tous ces chiffres ne sont pas très fiables, et l’annonce du « un sur deux » relève du pur effet d’affichage politique. Si les médias l’avalent tout cru, tant mieux…

Ultime signe de ce cafouillage : Bakchich s’est procuré l’argumentaire intitulé « zoom N°15 sur le budget de l’Éducation nationale », envoyé le 28 août dernier par le porte-parole du gouvernement, l’auguste Laurent Wauquiez, à tous ceux qui sont susceptibles de soutenir publiquement son action, y compris parmi les cadres de l’UMP. Et que peut-on lire dans ce vade-mecum de la bonne pensée gouvernementale ? « Conformément aux annonces faites par le Premier ministre en juillet, 22 700 fonctionnaires partant à la retraite ne seront pas remplacés en 2008, soit environ un départ sur trois ». Vous avez bien lu : un départ sur trois. C’est à y perdre son sens de la mathématique. Alors, c’est un sur deux (version Fillon), un sur trois (version Wauquiez) ou un sur quatre (version Carrez) ? Mystère. Bakchich propose de compter les fonctionnaires qui partent à la retraite un par un tout le long de l’année 2008, afin d’en avoir le coeur net ! Et de ne remplacer qu’un ministre partant sur deux pour éviter les cacophonies…

04/07/2007

Bruits de chiottes 26

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Le Monde
Durcissement des conditions du regroupement familial
04.07.07 | 14h31

PARIS (Reuters) - Le conseil des ministres a examiné mercredi un projet de loi sur la "maîtrise de l'immigration et l'intégration", qui durcit les conditions du regroupement familial et sera soumis au Parlement en septembre.

Ce texte présenté par le ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Codéveloppement Brice Hortefeux complète les lois du 26 novembre 2003 et du 24 juillet 2006 relative à l'immigration et l'intégration.

"Dès le pays d'origine, les personnes souhaitant rejoindre la France dans le cadre du regroupement familial, tout comme les conjoints étrangers de Français sollicitant un visa de long séjour, feront l'objet d'une évaluation permettant d'apprécier leur degré de connaissance de la langue française et des valeurs de la République", précise un communiqué gouvernemental.

"Si le besoin en est établi, une formation leur sera délivrée préalablement à l'arrivée en France."

Si une famille bénéficiant du regroupement compte des enfants, un "contrat d'accueil et d'intégration" sera signé par les parents avec l'État. Les parents recevront dans ce cadre une formation sur leurs droits et devoirs en France. Ce contrat portera également sur l'assiduité scolaire des enfants.

"En cas de non respect du contrat, des mesures d'accompagnement seront prises, qui pourront aller jusqu'à une décision du juge des enfants confiant la gestion des allocations familiales à un tiers, dans l'intérêt des enfants", précise le communiqué.

Enfin, l'étranger souhaitant faire venir son conjoint et ses enfants en France devra établir qu'il dispose de "revenus adaptés" à la taille de sa famille, du smic à 1,2 smic minimum.

Selon Laurent Wauquiez, Brice Hortefeux a estimé que l'objectif de ce texte était de "conforter une politique d'immigration choisie" et rappelé que le principal vecteur d'immigration en France était le regroupement familial.

"Ce projet de loi est équilibré puisqu'en même temps il conforte le droit d'asile", a ajouté Laurent Wauquiez.

Ce projet de loi prévoit que le ministère de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Codéveloppement sera désormais chargé de l'asile et assurera à ce titre la tutelle de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA).

Enfin, pour respecter une récente jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme, les référés dirigés contre les refus d'asile à la frontière auront désormais un caractère suspensif.

"Un enrichissement du projet de loi est possible" dans le cadre du débat au Parlement, "notamment sur toutes les questions d'articulation entre l'épargne et le codéveloppement", a fait valoir le porte-parole du gouvernement.

14/09/2007

Libération: ses débats font débat,

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Marianne2007.fr

Quand Libé pratique l'ouverture
Surprise : le Forum du quotidien Libération donne une large place … aux sarkozystes.


On attendait un Forum sur la refondation de la gauche, mais, surprise, le grand événement mis en scène par Libération ouvre le micro au gratin de la sarkozie. Plus de vingt ans après « Vive la crise », le quotidien de Laurent Joffrin réinvente le concept avec « Vive la politique » : trois jours « d'expressions et d'échanges » qui se dérouleront ce week-end, à Grenoble. Si Brice Hortefeux et Hervé Morin ont décliné l'invitation, et si l'on attend encore la confirmation de la participation de Rachida Dati aux débats, le casting sélectionné par la rédaction promet d'opposer à des personnalités de gauche des membres du gouvernement, tels Fadela Amara, Christine Lagarde, Xavier Darcos, Jean-Maric Bockel, Valérie Pécresse et Nathalie Koscuisko-Morizet ; quelques proches de Nicolas Sarkozy, comme le conseiller culturel de l'Elysée George-Marc Benamou, le porte-parole du gouvernement Laurent Wauquiez ou encore la « plume » du président Henri Guaino ; ainsi que diverses personnalités de droite : Jean-Pierre Raffarin, Bernard Accoyer, ou encore l'essayiste néo-libéral Nicolas Baverez… Le principe est simple : autour d'une question sur laquelle elles s'expriment souvent sur les plateaux de télévision, (exemple : « Banlieues : maires poules ou maires fouettards ? ») deux personnalité issues de bords opposés (exemples : Patrick Braouzec (PCF) vs Eric Raoult (UMP)) vont s'affronter. Avantage : la sélection rassemble le gotha de la politique et confère à l'événement organisé par le quotidien une aura médiatique certaine. Bémol : on croyait que Libé, organe de presse engagé, ne manquerait pas de participer à la reconstruction d'une opposition en morceaux. L'ouverture fonctionne à merveille lorsqu'elle est pratiquée par un parti majoritaire pour vider les rangs des appareils adverses, mais est-elle aussi pertinente lorsqu'on accompagne le camp des perdants ? « Si on avait fait débattre des personnalités de gauche, il y aurait eu des conflits de personnalité », explique Max Armenet, le directeur de développement du journal, qui a réussi à coordonner l'événement, il est vrai, en à peine quatre mois. L'opposition aurait-elle tellement peur du mal qu'elle peut se faire à elle-même qu'elle préfère converser avec son pire ennemi ? Ou la fascination médiatique pour la sarkozie atteint-elle son paroxysme… ?

Vendredi 14 Septembre 2007 - 11:00
Ca n'engage que moi, mais Marianne qui cartonne Libé, ça me fait l'effet d' un combat de boxe poids mouche, c'est bien mais, ça déplace pas beaucoup d'air..

20/01/2012

La Hongrie met en place des camps de travail obligatoire

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La Hongrie met en place des camps de travail obligatoire

Bela Szandelszky/AP/SIPA

Le gouvernement hongrois veut remettre les allocataires de prestations sociales au travail. Des policiers pourraient surveiller ces salariés regroupés dans des camps et affectés à de gros projets d’infrastructure. Principale cible de ce programme : les Roms dont le taux de chômage avoisine les 50 %.

En lançant en mai dernier sa proposition d’obliger les bénéficiaires du RSA (Revenu de Solidarité Active) à travailler, Laurent Wauquiez, alors ministre des Affaires européennes, avait suscité une violente polémique dans l’Hexagone. L'assimilation des allocataires sociaux à un "cancer de la société" était mal passée.
En contrepartie du RSA, il faut que chacun assume, chaque semaine, cinq heures de service social",
avait-il alors lancé, évoquant la possibilité que les allocataires assument des tâches comme la surveillance des sorties d'école, le nettoyage ou l'accueil des services publics.